Ma première confrontation contre Jolibois, adversaire dont la réputation le précède et que j’ai pu voir à l’œuvre sur les batailles de Fulcrum. Ce gars là n’est pas à prendre à la légère, mais l’envie de le défier à été la plus forte ! Je propose de jouer en « short 75 » sans aucun canon et en se limitant à 2 véhicules LF, Jolibois choisissant les conditions de la bataille : forêt dense et vallonnée dans la campagne, ça rappelle les Vosges. Mon OB en 2000 pts : - 1 bataillon de volksgrenadiers « rég. » - une flopée de schrecks « rég. » ou « vét. » - 2 251/16 - 1 lynx - 2 Stug III - 1 Hummel - 1 Marder III - 1 OA de 105 mm Bon en face, comme le mélange de corps est interdit, je m’apprête plutôt à voir des US, le biffin de base british tenant assez peu la route… Et bing, c’est l’anglais qui sort ! La carte : aie, aie, aie : que de la forêt, aucune route, qq passages étroits pour les véhicules, mais le pire : les 3 drapeaux (dont 1 gros) du centre sont à contre pente à la faveur de Jolibois, et légèrement de son côté ! Heureusement, 1 gros à l’extrême gauche présente la même configuration, mais en ma faveur cette fois ! Bon il semble clair que si j’attaque direct au centre, je vais me faire hacher menu sans pouvoir bénéficier de mes soutiens. Par contre à gauche je doute que Jolibois y envoie grand monde, la situation y est difficile pour lui. Le plan : - double enveloppement par les ailes en progressant par la forêt dense (en 30 tours ça doit être jouable) - diversion au centre pour occuper la ligne de front, je reste en retrait et ne combattrait qu’à plus de 100 m - les véhicules restent sagement en arrière (je me méfie des infiltrations de piat) Les premiers tours : dès le tour 2 c’est le contact à gauche avec un blindé léger ! ! ! Jolibois a finalement décidé d’y envoyer du monde, le filou ! Et l’infanterie british se ramène aussi, sous le couvert d’un tir de barrage de l’artillerie. Les échanges de coups de feu sont rudes, un stuart est détruit par un schreck et j’amène un 251/16 en renfort. Celui-là mérite la médaille de la chance, il échappera à une dizaine de roquettes de Piat tout en allumant un très joli feu de forêt… Mauvaise surprise : l’infanterie british se révèle être des paras (j’ai pas mal encaissé de pertes) Jolibois ayant mal interprété les règles (pas de mélange de corps). Pas grave, nous poursuivons le massacre ! Finalement, les british sont repoussés, encaissant la perte d’un wasp au passage. Le problème, c’est que je suis moi même bien éreinté, les munitions manquent et je dois me résoudre à défendre la position, adieu le débordement par cette aile… Sur la droite, la forêt regorge de fantassins allemands qui s’infiltrent en toute discrétion à l’aide de PC de section double ?, la manœuvre ne semble pas avoir été repérée et je me présente maintenant à l’arrière droit des drapeaux centraux. Pourtant qq unités d’infanterie anglaise semblent vouloir faire la même chose, je détache qq GdC pour cerner la menace qui prend la forme de piat en maraude ! Ils sont prestement éradiqués mais ma position est maintenant connue, l’assaut doit débuter ! Et je tombe sur une section en embuscade, mais les PM et le surnombre font la différence. Un wasp commence à arroser la lisière de la forêt pour canaliser mon attaque, l’artillerie s’y met aussi, des stuarts sortent des bois et prennent position sur un promontoire, idéalement placés pour me contrer. J’ai cependant réussi à infiltrer une section isolée sur la gauche des drapeaux, j’attaque par l’arrière et tombe nez à nez sur une section. Les stuarts et les mortiers commencent à semer la mort dans ces rangs, mais cela permet à mon marder d'attaquer par l'arrière les stuarts ! Dans une même minute, ce sont 3 stuarts et un wasp qui seront détruits par l’attaque conjointe d’un schreck et du chasseur de char ! Mon soutien blindé se rapproche maintenant du front, un Hummel ouvre le feu à courte portée sur une section mais il n’aura le temps que de tirer 2 obus avant d’être détruit par l’ultime stuart de Jolibois, mis immédiatement hors de combat par un Stug. Un daimler AC tente alors de le contourner, mais le stug laisser prudemment en couverture lui réglera son compte. Au centre, l’assaut s’enlise : j’attends l’artillerie et le britsh s’accroche ! J’approche un 251/16 (l’autre ayant finalement succombé à un piat…) mais il sera détruit au corps à corps suite à une magnifique manœuvre de Jolibois, une action digne d’un film hollywoodien : un GdC charge en terrain découvert, évite les balles, stoppe en terrain clair en regardant froidement son adversaire dans les yeux, balance sa gammon bomb et repare en courant, laissant dans son sillage le HT hors de combat ! Les derniers tours : je lance l’assaut, mais mon artilleur de 105 mm est vraiment complètement saoul : je crois qu’il a fait plus de perte chez moi que chez l’anglais. Résultat, je suis stoppé par les restes de plusieurs sections et je m’enlise à nouveau. Au centre gauche, ma section a été décimée, mes stugs ralentissent la contre attaque et un manque même de se faire détruire comme le 215/16, l’autre esquivant les roquettes d’un piat visiblement pas encore dégrisé (il semble qu’il y ait eu une très grosse fiesta chez les piat men à la veille de cette bataille…). Au final : score étriqué reflétant bien la partie, nous terminons tout 2 épuisés, 3 drapeaux contestés, un gros pour moi. Les pertes sont quasi équivalentes pour l’infanterie. A noter un très léger différent sur l’utilisation des PC de compagnie/bataillon et l’utilisation des équipages, réglé sans heurt et entre gentlemen : ) Vivement la revanche ! ! !

Le gars Corwin ne m'a laissé aucune chance de m'en sortir ; il m'a privé d'initiative du début à la fin.

Ratiboisant tout ce que je lui envoyait, et balayant les tentatives d'embuscades censées protéger mes flancs.

Dans ces conditions, le resultat est logique et ne souffre d'aucune discussoin.

Merci pour la partie et pour la leçon Corwin