Avril 45,village, carte moyenne, densité forestière modérée, petites collines, vent léger, humide. 2 grands flags, l’un dans le village, l’autre à l’écart dans un bois.

Mon OB : 1 Panther vet; 1 peloton de Hetzer reg, 3 compagnie d’infanterie (2 x 1944 et 1 de Sturm), en soutien 2 OA ( 81 mm), 1sniper.

En face des Sud Africains : Un peloton de shermans crack, 1 Sherman bleu, l’équivalent d’une compagnie d’infanterie crack/reg, des équipes de PIAT , des mortiers de 2 inch, 2 OA de 76 mm.

Je choisis un OB classique en QB pour donner l’occasion à Caporalasch de se faire les dents sur du dur à l’occasion de sa première partie inscrite sur le site. Lui en revanche choisi l’originalité avec des Sud Africains!

Je lance deux Kampfgruppen , un vers chacun des drapeaux. Le premier soutenu par un Hetzer le deuxième par deux Hetzer;chacun dispose d’un OA; au centre, dans le village, le Panther, le dernier Hetzer, le sniper et une HMG.

La progression vers les objectifs démarre mal pour moi, le premier Kampfgruppe essentiellement composé d’infanterie se fait rapidement hacher menu par un barrage de mortier particulièrement bien placé…et ce drapeau va être dur à conquérir! mon axe de progression était trop évident, et bien joué de la part de Caporalash! Le deuxième Kampfgruppe, perd un Hetzer d’entrée alors qu’il allait sur sa position, en revanche de ce côté j’arrive avec de l’infanterie intacte sur le drapeau qui est dans un bois.

Le milieu de partie me permet de me rétablir : le Hetzer du 1^er Kg dézingue 2 Shermans après avoir encaissé au moins 10 ricochets sur le front de caisse, un modèle du genre…

Trop imprudent, un autre Sherman, approche à 70 m du bois où se trouve l’un des drapeaux et au moins une compagnie d’infanterie moche que je lance à l’assaut. Le char prend un coup de faust dès la première seconde.

Un quatrième Sherman est détruit par un autre hetzer. Cette fois j’ai la partie bien en main car Caporal asch souffre d’un manque d’infanterie, et il a perdu 4 de ses 5 blindés! Je reprend le drapeau qu’il tenait, en massacrant les occupants de la position…je déclenche le feu de mon deuxième OA en toute fin de partie pour faire encore quelques points et briser toute velléité de combativité aux derniers biffins qu’il lui reste. Il reste menaçant jusqu’à la fin, mais les PIAT sont de piètres armes antichars, qui ne feront qu’égratigner les hetzers.

Merci Caporalash (fillot de mon pote Marceau) pour cette partie rythmée et je ne doute pas qu’il va rapidement devenir un adversaire redoutable car très accrocheur.

COMPTE RENDU PARTIE CMAK ASH/OTTO 3894 Pour ma première partie enregistrée Otto me propose un combat de rencontre Italie avril 45 en 2000 points Choix douloureux, je finis par engager des sud africains dans un OB expérimental 5 Sherman IIA (3 cracks 1 vet 1 bleu) 2 OA mortiers 3 inch rég 4 section d’infanterie 44 (3 cracks 1 bleue) La carte peu de relief, beaucoup de bois Un grand drapeau au centre dans un village Un petit à gauche dans un bosquet J’envoie 1/3 de mes forces vers le petit, le reste vers le grand. Le drapeau se trouve dans une maison à la lisière de la ville et les chars peuvent couvrir en restant à l’écart de la zone urbaine. Premiers tours, avance prudente je regrette déjà d’avoir pris des chars cracks j’ai peur de les perdre ! 1er contact, l’infanterie teutonne s’infiltre dans le village, mes 2 sherman les arrosent à 500 mètres. Je commande un tir de mortier dans le bois où ils ne manqueront pas de se cacher. Je place un char crack en couverture en défilement derrière un repli de terrain sur la gauche et j’envoie une section vers le bosquet qui j’en suis sur grouille déjà de verts de gris. Je l’accompagne d’un sherman bleu pour faire taire une éventuelle MG. Un OA se tient à distance au cas où. Visiblement, Otto a eu la même idée car en arrière du bosquet, apparaît un Stug qui présente son flanc. 2 dragées suffisent pour que l’aventure s’arrête ici pour lui. Avant de se reculer derrière un écran de fumée, mon sherman a le temps d’apercevoir un méchant hetzer juste à côté. Comme il n’a pas l’air de bouger et qu’il est en ligne de mire de mon 2ème OA, je lui envoie (dans 4 minutes !) une volée d’obus de mortier de 3 inch. Avec un peu de chance, il recevra un éclat bien placé, dans le pire des cas, il devra verrouiller, le temps d’envoyer un piat dans les parages. Mon tir d’artillerie finira lamentablement dispersée et ne touchera personne. Pendant ce temps, du côté du village, un hetzer m’explose un sherman crack après que trois de mes obus aient ricoché sur sa cuirasse indestructible. Prudent je recule le deuxième sherman qui le tient en joue. Mon infanterie a pris place dans le village en embuscade dans les maisons, pendant que l’infanterie allemande continue de se faire hacher par les mortiers hors carte. 1ère leçon : ne jamais approcher l’infanterie avec un char. Mon char (bleu) venu soutenir l’infanterie près du bosquet sur ma gauche en fait les frais. Privée de soutien, la section envoyée nettoyer le bosquet se fait décimer. Heureusement qu’ils sont cracks ou vet, sinon la panique était assurée. Le drapeau est tenu solidement par Otto. J’avance un char en couverture et le chef se fait tuer par un sniper. Aveuglé, il retourne à l’abri d’un repli de terrain. Dans le village, mon infanterie a pris possession des lieux, mais privée du soutien des blindés qui sont tous tombés, je ne vois pas comment je vais résister à la pression qui se fait de plus en plus forte. Le barrage d’artillerie étant terminé, l’avance ennemie est inexorable. Une section bleue en couverture sur la droite du village se fait fixer et elle ne bougera plus de toute la partie. Seul un Piat progressera discrètement à 150m du Hetzer qui m’a tant fait de mal. (Il ne fera aucun mal à la bête, le Piat, c’est de la daube ! 2ème leçon......) Otto s’enhardit et progresse à découvert dans le village, accueilli par mon infanterie. Mais ses chars font taire mes points d’appui les uns après les autres. La fin approche, tous les drapeaux sont allemands. Mon infanterie crack a bien résisté, mais il m’en aurait fallu 2 fois plus. Un Piat planqué près du bois (un survivant) tente bien un shoot sur un Hetzer à 100m de côté mais le Piat c’est vraiment, vraiment de la daube et mes gars se font hacher à bout portant, une fois ttes les charges tirées en vain. La partie s’achève sur un 75%/25% dont je ne suis pas mécontent vue la situation finale. Merci à Otto pour cette superbe bataille, et pour ses qualités de pédagogue. Il m’a permis d’analyser mes erreurs (de jeunesse ?) et je suis sur que la donne sera différente lors de la revanche !