Là j'ai pas fait fort.
Une bataille de rencontre en 3000 pts. Buntz prend beaucoup de chars, 2 cies d'infanterie et 1 OA. L'ensemble est classé régulier. Je prends un bataillon d'infanterie brittanique vétérans, 1 peloton de Shermann 76 et un Churchill. Les chars sont en réserve. Première aniccroche, nous engageons le combat sur une route, au débouché d'un bois, dans un secteur sans objectif, sur la gauche. Manifestement, le Buntz a tenté un mouvement tournant, tout comme moi. J'installe mes chars en retrait, en contre-pente, mais il n'avance pas. Pire, il se contente de canarder ma biff de loin. Pendant ce temps, au centre, mon infanterie avance sur 2 axes, vers le village où se trouvent concentrés 3 des 4 drapeaux. Peu de résistance. Ayant vu au moins un peloton de Pz IV sur la route à gauche, je commet l'erreur de penser qu'il a engagé l'essentiel de ses moyens à gauche. Sacré Buntz, il n'en fera pas d'autre!!! Làs, le fourbe, le traître, alors que je m'empare des maisons du village, m'envoie sa cavalerie. Par un mouvement tournant, ses Pz IV m'expédient au tapis mes shermann sur la gauche. A un contre 2, le shermann est très décevant. Au centre, le village est rapidement submergé par autant de Pz IV (mais d'où sortent ils ?). Mon Churchill y est bien seul. A gauche, je rétablis temporairement la situation grace à l'un des Shermann, et surtout grace aux Piats. Au centre, c'est l'enfer. Mes fantassins après avoir bousculés les premiers éléments teutons, se font hacher par 5 ou 6 Pz qui détruisent méthodiquement les maisons, l'une après l'autre. Ce ne sont pas les quelques arbres qui les bordent qui me protègent.
Pour finir, je tente un dernier rush avec 2 sections, sur un drapeau situé à l'écart, à gauche de la route. Moi qui peste contre les attitudes gamey (si, si, vous savez bien, le genre Bren carrier suicidaire qui parade sur le front des troupes, le rush type charge à la Pickett avec tout ce qui traîne encore, jeeps, fantassins, équipages, même les unijambistes), je me retrouve à lancer un charge sur un drapeau, en pensant avec horreur à la jolie médaille de l'arrière garde que ne manqueras pas de m'attribuer notre délicieuse Vla.
Et là, je suis fauché dans mon élan par un dernier matou que je n'avais pas encore repéré. Tenez vous bien messieurs, dames, je vous assure de la véracité de mon propos, c'était un Panther. Tiens, en l'écrivant, j'en tremble encore. Le voyou avait au moins 3 fois plus de chars. Le pire, c'est que mon infanterie n'a jamais pû vraiment s'approcher pour emporter le morceau.
Au final, je dirais que c'est bien fait pour moi, j'aurais dû concentrer mes forces et ne pas pêcher par présomption. Je suis plutôt satisfait de la prestation de mon infanterie, qui s'est faite hacher sur place plutôt que de céder un pouce de terrain. Mais les blindés anglais, Quelle Cata !!! C'est lent, ça punche pas, bref peu rentable.