Scénario Dead ground and rye
J’avoue ne pas être en confiance puisque j’ai déjà joué deux fois contre JSB qui s’est montré largement supérieur à moi. J’étais défenseur, et cette fois, c’est moi l’attaquant. Nous découvrons tous les deux ce scénario de fort bonne réputation et le jouons en « aveugle ».
Je développe une attaque asymétrique en faisant peser un grand poids à droite. La résistance est sévère autour des premiers drapeaux et, si quelques verrous sautent facilement, d’autres me coûtent de nombreuses pertes. Assez vite mon moral s’effondre, surtout à cause de la présence de nombreux KV-1. En fait, des T-34 mal identifiés, mais je l’ai su fort tard. J’ai l’impression que la carte est truffée de canons, que les fantassins sont aussi nombreux que les miens et qu’enfin les chars russes sont presque aussi nombreux que les miens. Je ne m’attendais pas à un tel dispositif défensif.
Pourtant, je finis par emporter deux objectifs mineur (centre et droite). A gauche, sur le troisième petit drapeau, je brise en premier anneau défensif et mes troupes affaiblies par cet effort se brisent sur un second. Non, l’ennemi est décidemment partout ! Faute de réserve à cet endroit, je ne peux pas emporter la décision, comme ce fut le cas ailleurs.
Mes chars s’approchent enfin du grand drapeau en fond de carte. Les duels de chars sont sporadiques et pas toujours décisifs. Mais comme la concentration joue en ma faveur, je finis par prendre l’ascendant. Mes troupes à pieds suivent avec retard. La plupart de mes unités sont très affaiblies par les combats qu’elles ont déjà livrés, mais c’est pourtant là que se fera la décision, il faut que je continue, surtout que la fin approche. Le nombre de tour étant fixe.
L’état des troupes ennemies est pire que je ne l’avais imaginé, mais ce sont là les surprises de l’incertitude tactique extrême, et c’est donc avec surprise, même si les derniers tours devenaient (enfin) faciles pour moi, que je vois l’ennemi se rendre.
Ce scénario n’est une sinécure ni pour l’attaquant ni pour le défenseur. Mais c’est ce qui fait qu’à la fin on ressort heureux de l’expérience.
Merci à JSB pour cette belle partie et aussi pour ses échanges e-mail toujours sympathiques.