Scénario « B & T : The last offensive”, un combat de rencontre en Italie dans les dernières semaines du conflit.

 

Après une cuisante défaite en Crète contre les Néo-Zélandais, j’espérais bien prendre ma revanche cette fois-ci contre les troupes du Commonwealth et cette teigne de JSB.

Le matériel est pléthorique de part et d’autre et l’infanterie aussi. Mais les renforts sont difficiles à acheminer jusqu’aux zones chaudes du front.

Les tours nous font oscillés entre espoir et désespoir, à cause des duels blindés parfois heureux, parfois malheureux. C’est assez éprouvant pour les nerfs.

Je perds le village central sous la pression ennemie et mes troupes qui se préparent pour le reprendre se font hacher par l’artillerie. Les survivants n’arriveront qu’à réinvestir des ruines périphériques mais ne seront pas de taille à aller plus loin.

Je l’emporte difficilement grâce aux pertes plus élevées chez JSB que chez moi et à la tenue des drapeaux qui sont proches de mon camp, alors que le joueur Néo-Zélandais n’a pas d’objectifs aussi proches.

Ce fut une partie du feu de Dieu, un peu longuette sur la fin quand nous avions tout cassé et que ma vaine tentative de reprise du village n’en finissait pas de se développer.

Je reviens de loin quand même…

Scénario "The last offensive" contre le sournois crocodile. Scénario très agréable (euh...ce n'est peut-être pas le terme le plus approprié): il y a du matériel, c'est le moins que l'on puisse dire; on a quand même réussi à presque tout casser! (presque...eh oui! Tout mes malheurs se lisent dans ce "presque"...). La carte, assez simple dans son design, s'avère être un vrai casse-tête en ce qui concerne les lignes de tir. STOP!!! Celui qui veut jouer ce scénario en aveugle peut s'arrêter là! Le briefing me prédisant une contre-attaque sur le village déjà très amoché qui occupe le centre de la carte, je décide de lancer un assaut pour l'occuper solidement le plus tôt possible. Mon infanterie découvre alors combien les vignes au mois d'avril sont un piètre couvert. Deux pelotons de Sherman flanquent mes fantassins néo-zélandais qui parviennent quand même sans trop de casse aux abords du village. Les ennuis pour mes blindés commencent: le village est défendu par quelques canons AT et surtout des snipers qui entament gravement mon potentiel. Mes chars devenus aveugles se font allumer sans même comprendre d'où le danger arrive. Les chars allemands ne tardent pas à faire leur apparition. Sur le flanc droit, les obus de 25 pdr sèment le désordre et mes blindés qui arrivent régulièrement en renforts réussissent à prendre l'ascendant. A gauche, c'est le désastre, je ne parviens pas à réduire les distances de tir tant les couverts sont rares. C'est par contre au tour de R2 de réaliser combien son infanterie, harassée par mon artillerie, est exposée dans les vignes. Pendant que les duels de chars tournent progressivement à l'avantage de R2, mon infanterie s'installe dans les ruines du village, dont elle ne sera pas délogée. Et ce qui devait arriver arriva: on a PRESQUE tout cassé...sauf deux Panther rescapés, un StuG, un Ostwind et quelques semi-chenillés...allemands! Malgré cela, les fantassins de R2, à bout de force , ne parviendront pas à reprendre pied autour de l'église. Quelques déceptions, pour ma part: Ne pas être parvenu à faire cracher de flammes à mes Churchill Crocodile, avoir utilisée les fumigènes de façon désordonnée, et n'avoir toujours pas vu un PIAT servir à quelque chose... Félicitations à R2 pour cette victoire sans appel (une trentaine de véhicules alliés détruits) et pour sa manière très intense de "vivre" la bataille!