Ca faisait longtemps que je n'avais pas jouer un scénario si frustrant (CSDT-B22-Mozhaisk). Une armada d'élite teutonne balaye mes lignes de conscrits et de bleus. C'est vite le tir aux pigeons, quoique je fasse. Très vite, je n'ai plus aucune prise sur la bataille et je ne peux pas faire grand chose d'autre que prier. Le miracle advint puisque mon adversaire n'a pas le temps d'atteindre les objectifs en dépit de quelques tours supplémentaires. Pourtant, vu ce qui arrivait, il était clair que je n'aurais pas pu lutter pour les défendre.

A la fin, je conserve tous les objectifs, j'ai infligé quelques pertes substancielles à la blindaille schleue et mes blindés ne sont pas tous détruits. Résultat : une égalité.

Question : que dois-je faire avec les Russes avec des troupes sous-entraînées et numériquement inférieures (normal, je défend) pour emporter une victoire ???

Quoiqu'il en soit, Georges à fort bien manoeuvrer et m'en a fait baver comme ce n'est pas permis. Mais pour sa peine, il lui a fallut m'entendre ruminer message après message

Je te souhaite bonne chance pour la suite de ce tournoi.

Scénario : CSDT Mozhaisk, conmptant pour le tournoi SS-marschiert.

Je me suis éclaté à jouer ce scénario. Superbe carte, reflétant, à mon sens, parfaitement le front de l'Est en cette année 41. Briefing mettant dans l'ambiance...

La bataille fut rude. Je crois que la clé de ma "non-défaite" a été de comprendre assez vite qu'il fallait absolument engager les T34 à distance, de façon à maximiser les effets de mes équipages expérimentées et des meilleures optiques de mes blindés.

Je m'emballe cependant avant la fin, sentant la victoire à portée et je perds beaucoup de points sur des anneries/oublis. Les T34 se révèlent meurtiers contre mes SS qui se sont montrés douillets face aux canisters envoyés par les monstres soviétiques.

J'ai lutté pendant toute la partie contre la rasputitsa russe qui sera la cause de nombreux déchenillages... Finalement j'aurais du prendre la route!

Notre spécialiste maison ès scénars, R2 "caliméro", s'est révélé un adversaire coriace, expérimenté et fin tacticien. Son sens de l'humour, de l'autodérision et ses "coups de gueule" à la limites de la bonne foi m'auront bien fait rire.

En bref, le score reflète bien la peine que m'aura donné cette partie, qui s'est révélée une des plus agréable que j'ai eu à jouer.