Une belle petite OB "Just mécanised" en 1000 points et 2 minutes par tour...
Une belle petite carte, 3 drapeaux bien repartis, de la foret, des plaines et des colines, tout les ingrédients pour une belle partie en 25 tours variables...
Bien, je disais qu'en ce beau mois de septembre 1943, j'opte pour un peleton de Greyhound.
Fixx lui, choisi des half canons machin chose.
On a tout les deux la même idée :
A droite, une large plaine permet d'avancer directement sur un drapeau situé en haut d'une coline... Dès le tour 3 un magnifique duel s'engage :
D'un coté 4 halfs canons, de l'autre 3 grey appuyés par un bazooka et un tir de mortier de 60...
Bilan : 2 grey au tapis, 4 half HS...
Mais sieur Fixx est un être fourbe !!!
Profitant de la déclinaison naturel de la pente, il envoie moulte gus (des falls en plus, non mais aucun respect pour l'équilibre des forces!!!)
Bref, un carnage... J'arrive a garder le drapeaux juqu'a deux tours de la fin, mais il fini par etre contesté, un falls ayant eu la bonne idée de me dégommer 35 (oui oui, 35!!!) GI...
Ses hommes dans la forêt feront peser sur le centre de la carte une telle menance que j'ai mis près de 20 tours pour m'emparer du drapeaux centrale...
La suite ? Et bien, demandez à Fixx!!!

Mes lieutenants étaient prévenus: chaque section est indépendante et la maneouvre de la compagnie sera quasiment inexistante... Ce sera chacun pour soi et Dieu pour tous... Von Fixx, mon plus jeune lieutenant, avait le coeur serré lorsque j'égrenais les ordres... Pour la première fois, il montait à l'assaut face à ces américains qui lui avaient déjà ravis son frère et son vieux Papa manchot et borgne, dernier défenseur du village à quelques kilomètres de là, à peine 15 jours avant... Du haut de ses 19 ans 1/2, il faisait peine à voir, mais ses galons gagnés sur le front russe 2 ans auparavant laissaient entrevoir la bête de guerre qui sommeillait en lui. Je lui faisais entière confiance et je savais que j'avais raison de lui fixer l'objectif principal au centre du dispositif. Un simple bosquet qui permettrait à la compagnie de couvrir l'avancée du bataillon s'il était tenu pour les heures à venir. La gorge nouée, Von Fixx donna ses ordres à ses chefs de groupe qui s’élancèrent, certains de la victoire que leur apporterait leur jeune chef. Dans les minutes qui suivirent, ce fut l’apocalypse : dans le bosquet, ils furent pris à parti par une horde d’américains assoiffés de sang. Il en arrivait de partout ! Von Fixx demanda un soutien mortier qui n’eut qu’une efficacité relative… Un M8 se paya même le luxe de s’approcher à moins de 50m ! Que faisaient les 2 binômes Panzerschreck ?!? Ce que ne savait pas le valeureux lieutenant, c’est qu’ils étaient tombés dès les premières secondes de la bataille. Et ce ne fut pas la tentative héroïque des chasseurs de chars de la compagnie qui changea les affaires : après un large contournement des forces d’invasion, ceux-ci, à peine à 20m du Greyhound, tombèrent dans une embuscade d’une traîtrise incroyable !!! Von Fixx regrettait les russes : eux, au moins, savait ce qu’affronter l’ennemi dans le blanc des yeux signifiait… Tandis que ces américains : des pleutres et des peureux, à raffaler de loin, sans oser pointer le bout de leurs nez ! « Plus de munition, mon lieutenant !» ce cri résonna dans la tête de Von Fixx comme un constat d’échec… Plus de munition… et ces américains qui refusaient de charger…. Le reste fut une fuite effrénée pour échapper à ces monstres dénués de la plus élémentaire loyauté : Von Fixx résista jusqu’au bout, permettant ainsi à la compagnie de tenir le mouvement de terrain… Grièvement blessé, il fut miraculeusement sauvé par le corps du seul américain qui avait osé le défier et qui le regretta amèrement. La nuit, il put se glisser hors du charnier pour rejoindre sa belle compagnie… Robuste et endurant, il se remit incroyablement vite de ses blessures, passant pour un miraculé auprès du corps médical. A peine 4 jours plus tard, il reprenait du service.