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Rapport de Gurke
Une partie très dure, surtout pour le moral ! Ma plus grande défaite, et j'espère qu'elle le restera !!
Bravo Mesmer !!
Tours 1 à 5
Marche dans la nuit, chacun est silencieux, les doigts serrés sur son arme, la gorge nouée. Chaque homme se remémore les consignes et sait que la réussite de l'opération dépend de son silence ; le sort de tous dépend de chacun, de la discrétion dépend la réussite...ou la mort !
Tour 6
Tout à coup des coups de feu se font entendre sur l'extrème droite de notre dispositif ; l'OSF Kaisermann et ses hommes semblent essuyer des tirs d'infanterie. Nul ne saurait encore dire s'il s'agit d'une simple patrouille, d'une position avancée, ou bien des premières lignes canadiennes. en tout cas, la tension monte d'un cran, le commandement reprend les hommes en main, les positions de chacun sont vérifiées pour que chaque groupe de combat soit prêt à réagir avec le maximum d'efficacité.
Tour 7
L'avancée dans la nuit se poursuit, nos chars font mouvement, les uns vers le front, les autres vers la gauche, recherche d'un passage sur la rivière autre que les ponts ? Mission spéciale ? Nul ne le sait ; de toute manière, les chars la nuit ...
Tours 8 à 12
Les tirs reprennent chez Kaisermann, courts mais intenses ; d'après ce qui circule, les nôtres ont eu l'avantage, sans pertes ; mais on ne sait pas à quiils ont eu affaire ; les gars doivent transpirer là-bas, avancer, les trouver les premiers, discrets mais rapides car, plus le temps passe, plus notre avantage risque de s'évanouir avec la nuit, si nous ne perçons pas cette nuit, demain les Jabos nous trouverons en fâcheuse posture et ce sera de nouveau le déluge !! Encore quelques haies de franchies et la rivière est toute proche, on entend de plus en plus distinctement quelques bruits d'eau.
Au cours ce notre avancée il ne se passe plus rien pour l'instant, les éléments de tête commencent à apercevoir quelques défenses, sacs de sable, barbelés. Sur la droite, le point de friction est en passe d'être franchi ; quelques cadavres ont été aperçus mais on ne sait toujours pas à quelle unité appartenaient les gars.
Tours 13 et 14
Le Reco et quelques éléments d'infanterie ont passé la rivière à la cote 108, mais pour combien de temps ? Ils se font sérieusement accrocher, difficile de leur donner du soutien sans précisions, et leur situation actuelle ne leur laisse guère le loisir d'étudier le terrain pour repérer les unités ennemies et transmettre leurs coordonnées ! Maintenant c'est du gros !
Quelques tirs se font entendre du côté de St-Lambert, une équipe anti-char embusquée qui s'en ai pris à un Puma ; Plus de peur que de mal ! Quelques tirs sporadiques continuent de se faire entendre, rien de bien méchant apparemment. Un oubli dans la fouille des bâtiments qui aurait pu coûter cher !
Cote 108, la tête de pont reflue, c'est la débandade, tout le monde se replie en désordre, les seuls à demeurer sur place sont les morts...ou ceux que la trouille paralyse ! Et l'artillerie ! Qu'est ce qu'ils foutent ?
Tours 15 et 16
Sur St-Lambert c'est tout aussi difficile, il y a pas mal de gars sur le terrain ; il nous faudra pourtant la franchir cette rivière !!!
Tours 17 et 18
Même résultat à l'est de St-Lambert, le franchissement s'est heurté à un feu nourri ; le seul résultat, c'est quelques dizaines de camarades tombés pour rien !
Tour 19
Nos chars tentent le passage pour débloquer la situation cote 108 ; le soutien d'artillerie n'est toujours pas possible ; si la nuit couvre nos mouvements, elle complique également beaucoup les choses ; si elles réduits la portée des lignes de vue ennemies, les nôtres sont tout aussi courtes !! La différence c'est que l'ennemi est sur des positions préparées et a eu le temps de reconnaître le terrain, pour nous, c'est l'aventure !
Tours 20 à 22
L'aile gauche, sous le commandement du Major Krüger, progresse toujours ; une équipe anti-char ennemie a été éliminée. Les pertes canadiennes ne doivent pas peser bien lourd face à la quantité des notres restés sur les ponts ou dans la flotte...
Tours 23 et 24
il semble qu'une poignée de paras soit passée sur l'autre rive vers St-Lambert. La cote 108 enregistre la formation d'un embryon de tête de pont malgrès la perte d'un Pz IV.
Tours 25 et 26
La pointe de St-Lambert a été réduite, nos landser y sont restés, une fois de plus, ils ont résister dans l'attente d'un renfort qui n'a jamais pu traverser ; seuls quelques tirs sporadiques répondent encore au feu canadien.
Cote 108 le bilan est très mitigé ; un 6 pound embusqué près d'un bâtiment a eu un deuxième char ! des tirs croisés plus quelques obus l'ont fait taire, pour le moment ! L'infanterieprogresse en essuyant encore des pertes et éclaire, peu à peu, le secteur. Le terrain rend toute action difficile, de très forts dénivellés et un terrain collant rendent la prgression lente et éprouvante.
Tour 27
on s'accroche à cette cote 108, son pont est notre seul espoir de faire traverser nos chars. L'infanterie se glisse entre les barbelés et les mines, on espère pouvoir obtenir enfin le feu de l'artillerie, d'autant plus que des blindés rôdent dans le secteur et nous obligent à bouger sans cesse.
Tour 28
Les canadiens attendaient un autre assaut sur St-Lambert, leur artillerie a envoyé la sauce, mais nous n'étions pas au rendez-vous, c'est sur leur infanterie que la pluie est tombée... De toute manière je ne sais pas comment nous aurions pu donner un nouvel assaut maintenant, nos pertes ont été terribles lors du premier.
Tours 29 à 31
Putain ! notre artillerie déclenche un barrage, mais trop court, il s'abbat sur nos lignes, sur des gars déjà lourdement éprouvés par le précédent assaut, ça m'étonnerai qu'ils s'en remettent. Non ! La radio crépite, a entendre la voix de l'officier, il est bien vivant !! je n'aimerai pas être à la place du commandant de batterie !! Les obus se sont abbatu du mauvais côté de la rivière mais pas sur nos troupes, bien que tout près.
Je commence à me dire que nous ne franchirons jamais cette foutu rivière, que nous allons tous crever dans la boue normande ; nos pertes continuent de s'alourdir, pour une tête de pont que nous ne parvenons pas à étendre.
Tours 32 à 34
L'espoir se fait jour cote 108 ! Notre infanterie a réussi à progresser malgrès une forte opposition, des tirs d'artillerie et de blindés ; nos chars franchissent également !
Le combat s'intensifie, une partie de notre infanterie se fait sérieusement étriller ; les sections de Froschauer et de Jork sont décimées ; Froschauer y est resté. Pour nos chars ce n'est pas plus facile, les blindés de Karlshorst et de Schlimanski ont été touchés, on comte deux tués dans l'équipage de Karlshorst. Le Panzer de von Lorenhoven est immobilisé, un tir de 6 pound dans les chenilles. Tout celà n'a, heureusement, pas été vain, le 6 pound n'aboiera plus et, en prime, un M10 est resté sur place.
L'infanterie continue sa difficile progression dans la boue, sous le feu de troupes ennemies les surplombant, retranchées ou abritées dans des bâtiments.
Du côté de St-Lambert, Hintermann a tenté un franchissement en force avec son Puma ; il s'est planté sur notre rive ! après être parvenu a désembourber son engin, il a franchi la rivière d'un seul bond et progressé à grande vitesse sur la route traversant le village avec l'intention de contourner les positions d'infanterie ennemie qui gardent le gué, mais un tir venant de la droite a atteint le Puma de plein fouet, il s'est immédiatement embrasé ; pauvres types...
Tour 35
Une section a suivi le Puma, mais à peine le pied posé sur l'autre rive un tir nourri l'a cueillie, laissant deux ou trois types vie.
Cote 108 le massacre continu ! Cette fois c'est le Panzer de German qui vient de sauter sur une mine !
Beaucoup plus au nord, deux ou trois sections on rejoint la Dive vers la route de Vimoutier et vont tenter de passer ; peut être une chance pour nous ?
Tour 36
Leur assaut est préparé, les gars sont en place.
Un nouvel assaut a été donné sur les positions qui verrouillent le gué à St-Lambert, un nouvel échec, encore de lourdes pertes.
Cote 108 la tête de pont tient toujours mais peine de plus en plus pour s'étendre, le dernier de nos chars vas tenter de forcer le passage à sont tour, sans soutien les gars ne pourront pas s'en sortir, s'il réussissait à dégager l'infanterie des tirs des Carriers cela les soulagerait grandement.
Tour 37
L'assaut est donné au nord.
Sur St-Lambert quelques éléments s'accrochent encore à la rive canadienne, mais cette abscence de soutien annihile toute chance de réussite, les tirs incessants que nous subissont interdisent tout repérage suffisament précis des positions ennemies.
Tour 38
Des tirs nourris ont immédiatement cueilli nos troupes au nord, près de la route de Vimoutier, et leur ont infligé de lourdes pertes avant même qu'elles aient eu les pieds dans l'eau. Personne n'est passé.
Tour 39
Un dernier assaut se prépare sur St-Lambert, les derniers groupes encore en état se rassemblent, mais cela en vaut il la peine ? Encore des pertes inutiles !!
Tours 40 à 42
Echec sur toute la ligne ! C'est la déroute...Nous ne franchirons jamais la Dive !!!
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