1942 / combat de rencontre printannier à la campagne avec 1500 points.
En face : mon adversaire favori, Alison, avec cette fois une casquette d'officier allemand.
8 KV bien carrés, réguliers, une Cie d'infanterie vérérane et 1 T34 pour faire le compte.
Les KV sur les points culminants pour dissuader (et + si affinités) les blindés adverses, l'infanterie se rue sur le + important des drapeaux.
Le Germain tentera, après avoir pris le petit drapeau de déborder par les flancs, sans succès.
Une erreur de ma part : vouloir transfomer les KV en taxis pour emmener une section d'infanterie prendre le petit drapeau, elle se fait désarçonner et ne doit un salut relatif qu'à la fuite vers le plus proche des lieux boisés. Tant pis les KV assureront seuls à 4 la prise du petit drapeau...
Tant que le chat-tigre n'est pas là les souris-chars russes dansent !!

J’ai toujours estimé ridicule de devoir prendre des drapeaux, qu’ils fussent grands ou petits, au milieu de nul par. Se battre pour un champ de patates ou un bois relève pour moi plus de la pathologie psychiatrique que du véritable défi stratégique. Dans cette partie, j’accepte donc le scénario d’une improbable rencontre au détour d’un chemin bucolique. Je compose un OB en lorgnant le verre de whisky aux reflets dorés qui stagne sur le coin de mon bureau, juste sous la lampe et je place tout mon petit monde sur la carte avec la précision d’un maréchal ferrant  réparant une montre Suisse. Il était évident que ce dilettantisme habituel allait une fois de plus me coûter cher !Ne trouvant rien d’autre, je prends des PZ tout gris avec un joli paquet de biffins à l’uniforme impeccable. J’envoie très vite cette troupe badine gambader vers les fanions gris. Sans avoir eut le temps de siester dans les blés Roll fait débouler ses tracteurs agricoles blindés déguisés en KV.En deux tours, je perds l’ensemble de mes PZ et mes gars ont juste le temps de se planquer dans les taillis pour admirer ce spectacle fumant. Ne pouvant rien faire je pleure en poussant des petits cris stridents qui finissent par énerver Panzerchien. Cette sale bête, excitée, fini par me trouer mon pull à force de me pincer avec ses incisives. Au prix ou je paye mes Hugo Boss, j’envisage un instant de le liquider sur le champ. Je finis par me raviser en fourrant une nouvelle fois mon pif dans mon verre de Macallan 18 ans d’âge.La suite n’est pas plus glorieuse dans la mesure où Roll installe son convoi de manouches sur le terrain du principal drapeau sur la gauche (je ne suis pas sur qu’il ait fait le ménage en partant). À droite, mes blondinets enlèvent leurs chaussures et se glissent jusqu’au petit drapeau qui se trouve dans un bois. Les points perdus par la destruction de mes PZ renforcent l’écart du score, me désignant ainsi comme le vaincu potentiel. J’aurais beau tout essayer contre ces mastodontes, mais rien n’y fera. Mon seul instant de plaisir dans ce monde de brut sera lorsque Roll lancera quelques blindés sur le drapeau de droite avec de l’infanterie sur le pont : quelle cible !Au final trouvant un petit goût d’amertume au Macallan, je décidais de passer au Lagavulin 16 ans d’âge ! Depuis ça, tout va beaucoup mieux !