Scénario semi-historique "Up the Squille" (41+) de Frederick Brandt (l'auteur de l'excellentissime campagne Sie-kommen), joué en double-aveugle : 13 octobre 1943, les américains franchissent la rivière Volturno près du bled de Squille en Italie.
Il s'agit pour les alliés de s'emparer de 5 objectifs dont deux majeurs et de faire sortir de la carte une des trois compagnies d'infanterie dont dispose le camp américain dès le départ. L'objectif de l'axe est de s'accrocher aux drapeaux et de retarder autant que possible le transfert des troupes US à travers la carte.
Scénario pas facile pour l'allemand qui dispose de moyens limités avec des zones de déploiements un peu contraignantes (je découvre celà à posteriori of course
), mais qui jouit d'un petit bonus de scénario.
Le Buntz joue d'entrée l'évitement et se replie sur des positions favorables en me "laissant" les deux objectifs majeurs qui sont aussi les plus proches. Cependant il n'a pas vraiment d'autre choix car il semble impossible de tenir le village face à une attaque un tant soit peu préparée.
En revanche, le flanc gauche ennemi demeure dégarni ce qui me permet de faire sortir la compagnie désignée tout en m'emparant d'un troisième objectif au passage.
Le quatrième drapeau situé sur des hauteurs boisées est trop bien défendu pour les deux sections que j'envoie le disputer ; quant au cinquième objectif situé sur le flanc droit allemand, j'ammasse une force idoine pour un assaut frontal qui ne pourra jamais avoir lieu faute de soutien face à des bois dont des bruits d'infanterie porteurs de sombres présages me parviennent ça et là... La vision du dispositif adverse à la fin de la partie viendra me conforter dans ce choix.
En résumé un scénario un peu trop contraignant et compliqué dans lequel le plaisir de jouer fut relativement absent des deux cotés (même si la carte est plutôt jolie et manoeuvrière) ; bof bof bof...
Un grand point positif néanmoins : Buntz est un joueur particulièrement agréable, régulier et combattif et je brûle de le corriger à nouveau sur un scénario de son choix cette fois (ben oui cui-là c'est moi qui l'ai déniché
; il avait qu'à pas prendre l'axe !)