Partie disputée sur le scénario "Insolation", disponible sur AF
Ce scénario de poche (~ 1000 points) oppose en 1944 deux petites troupes interarmes.
J'ai l'impression que l'équilibre penche en faveur du camp allemand et n'ai tenu la partie nulle que grâce au moment tardif où est survenue la poussée de mon adversaire. Cela dit, mon jugement est probablement faussé par le fait j'ai une fois de plus joué mes blindés comme un cochon, et que je les ai donc rapidement perdus.
Sinon, on retrouve tous les ingrédients qui font le "Label R2" : un briefing impeccable, une carte intéressante à jouer, une situation originale, et des unités inhabituelles : bref, un vrai plaisir à jouer.
Par ailleurs, je tiens à signaler l'extrême régularité de Crickey en matière d'échange de mails : ce n'est pas un grand causant, mais avec speedy-Crickey aux commandes, recevoir 3 mails dans la soirée est chose tout à fait possible ; surtout que je pensais être un oiseau de nuit mais j'ai trouvé là mon maître : à 2 h du matin vous recevez encore des réponses.
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QUE CEUX QUI VEULENT LE JOUER NE LISENT PAS CE QUI EST CI DESSOUS
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Bon, ben me voilà aux commandes d'une compagnie de bleus, dont une section avancée est épuisée avant même d'avoir bougé, et de quelques automitrailleuses légères.
Avec ce drapeau qui est à l'autre bout de la carte, j'ai beau ne pas vraiment croire à l'inévitable Tigre qui m'est annoncé je me demande bien à quelle sauce je vais être mangé et prie pour que les moyens blindés adverses soient des plus limités...
J'opte donc pour une progression des plus prudentes :
- Je laisse la section avancée se reposer, et envoie une automitrailleuse pour les soutenir, au cas où.
- Les deux autres sections progressent en direction du drapeau de part et d'autre de la route, en profitant des rares bosquets et des replis de terrain; cela, dans l'intention d'aborder l'objectif par le petit côté, à savoir les forêts qui sont à ma gauche.
- Deux autres automitrailleuses vont explorer les broussailles sur la droite afin de se prémunir contre d'éventuelles mauvaises surprises.
- Mes deux auto-blindées avec moyens anti-chars restent camouflées sur les hauteurs pour surveiller les mouvements allemands éventuels et avoir l'occasion de tirer le premier.
En pratique, la progression se passe sans encombres, et pour cause : quand mon infanterie arrive sur l'Objectif, il n'y a personne en vue, si ce n'est de la poussière trahissant des mouvements de véhicules sur la route qui arrive par la droite.
Mes 'sonnettes' anti-chars ont effectivement l'occasion de tirer les premières sur un blindé de DCA, mais sans effet, et la cible reste tellement peu de temps dans mon champ de vision que je me rends compte que ma position de tir ne sert pas à grand'chose.
Comme entretemps, d'autres auto-blindées, un peu plus musclées sont arrivées en renfort, j'envoie ces dernières en appui derrière mon infanterie qui se cache dans les bois. Et les deux auto-blindées initiales partent elles aussi dans les broussailles pour tenter de prendre les troupes ennemies de flanc.
Jusqu'ici tout va plutôt bien : on arrive doucement vers le tour 20, et j'ai pu capturer l'objectif sans combat.
Les ennuis arrivent quand les choses sérieuses commencent : je commets l'erreur d'accepter un combat frontal avec les Wirbelwinds ennemis, et la cadence de tir des DCA quadruples fait que je perds tous mes blindés. Le seul véhicule DCA que je parviens à détruire, je l'ai flambé avec un piat.
Avec en prime, une bourde de première : je perds ma dernière auto-blindée en lui faisant terminer la prise de flanc par un ordre 'traquer', mais en oubliant d'y associer un arc blindé. Résultat des courses : en s'acharnant sur de l'infanterie, elle se fait elle-même surprendre et fumer par un Wirbelwind.
A l'arrivée, je me retrouve avec ma compagnie de bleus seule pour faire face à 3 Wirbelwinds et 2 Halftracks-canon. Malgré mes piats, je ne suis donc pas mécontent de voir arriver le coup de gong final.
