La bataille se déroule en affrique orientale. Mes britanniques, cruellement dépourvus de blindés vont devoir faire face à de redoutables divisions blindées italiennes.
Le terrain est extrèmement valloné. Mais un surplomb me permet de placer d'entrée l'un de mes trois obusiers en position de tir avec ligne de vue sur le centre du champ de bataille.
Cet obusier, aidé par les trois avions de chasse qui labourent consciencieusement le terrain, va désorganiser les convois d'artilleurs ennemis, retardant de plusieurs minutes la mise en batterie de ses propres obusiers.
Et laissant le temps à mes véhicules d'ammener mes pièces supplémentaires (deux canons anti aériens, bien utiles contre ses blindés légers) et les deux autres obusiers.
Mon infanterie s'avance et prend position sur un mamelon qui dommine les objectifs situés dans une cuvette en contrebas.
L'ennemi lui se rue sur le but, au risque d'une désorganisation profonde.
Mes automitrailleuses contournent le champ de bataille et une section d'assaut tente de s'infiltrer sur l'arrière des lignes.
Malheureusement, mon estimation des pertes ennemies, notemment son artillerie, est largement surévaluée. Et mes auto mitrailleuses paniquent à la vue d'un seul char, survivant d'un groupe de trois sur le flanc gauche. Et mon infanterie tarde à donner l'assaut...
Personne ne le sait encore, mais le sort de la bataille est réglé: l'ennemi aura le temps déployer ses troupes en un dispositif défensif efficace, et son artillerie entrera en action alors que les premieres vagues d'assauts seront lancées.
La suite sera épouvantable et lourde en pertes humaines et matérielles.
Ce sont deux armées éxangues qui se font face en fin de partie, les italiens ont failli à plusieurs reprises craquer sous le choc des assauts anglais répétés, mais tiennent bon.
Partie acharnée en tous cas. l'aviation est, je crois une arme d'appui appréciable dans un contexte comme celui la: des troupes totalement hors de vue, blindés qui se terrent entre deux collines, aléatoire certe, mais appréciable.