Une partie contre le scaphandrier fou Ibis ou je prends les Russes. Il s’agit d’une bataille de rencontre en rase campagne avec une myriade de GDC d’infanterie, de blindés et autres véhicules. Il y a pourtant longtemps que j’appris à mes dépends que le nombre ne fait pas la qualité. Et lorsque je pense rétrospectivement à ces couards rampants, ces équipages de chars fuyants en tous sens, ces artilleurs agrippés à leurs tubes de 81, ces mitrailleurs sans machines, je ne peux m’empêcher de pleurer de rage.
Depuis le début tout avait de toute façon mal commencé avec mes KV et T-34 terrassés par des Stug retors et indestructibles de face. La bataille se joue alors dans les bois pour une lutte acharnée pour les drapeaux encore trop loin pour moi : tout le monde reste insensible à mes ordres et passe son temps à ramper dans les steppes tantôt à droite, tantôt à gauche, mais rarement en face vers les bannières tant convoitées. Mon Belge de partenaire grignote du terrain en me refoulant de partout et surtout du terrain acquis. Tout cela se fini alors très désagréablement, sans surprise et avec renoncement de mon côté. J’aime beaucoup les Belges et la Belgique, mais tout de même….