Scénario "Camarades de Lituanie", joué en PBEM contre le sympathique Mesmer.
Le but de ce scénario est d'empêcher les Russes de s'échapper, sur une carte comprenant un petit village, un immense bois et de beaux espaces à découvert.
Je choisis de défendre le village, ne laissant qu'un PC de section et deux GdC à l'orée du bois. Les moyens dont je dispose sont limités, mais en contrepartie le Russe va devoir se lancer au milieu des champs, sans couvert digne de ce nom.
Dès le début, Mesmer oblique vers le bois, ouvrant le chemin avec ses chars. Je les harcèle de loin au fusil AC, mais malgré des pénétrations en série, des ricochets, rien ne paraît troubler la marche en avant de mon adversaire. Même un camion restera insensible à mes tirs…
Je commence à paniquer : Mesmer évite toute ma défense et va pouvoir sortir comme à la parade… Il se lance à travers champ, et là les deux GdC embusqués jouent les héros : ils rafalent sans discontinuer, obligeant les Russes à ramper et perdre du temps. Car c'est bien là le but de l'Allemand : vu la supériorité numérique du Russe, impossible de gagner autrement.
Sentant que mes braves soldats ne pourront résister bien longtemps, je commence à replier mes troupes du village, pour aller les poster après le bois, entre celui-ci et la sortie.
Mes renforts arrivent fort à propos quand mes deux GdC sont déroutés (ils auront tenus de précieux tours face à plusieurs sections). Je parviens à détruire deux chars tout en perdant un de mes véhicules. Le plus dur est fait, le Russe est dans le bois mais manque cruellement de temps… Mes GdC sont en position, Mesmer à 100m à faire à découvert en 3 tours, face à toutes mes forces. Dès qu'un GdC Russe pointe le bout de son nez, il subit des tirs venant de plusieurs directions et baisse la tête. Réalisant qu'une percée est impossible, Mesmer me demande un CLF, car continuer ne servirait à rien : il ne peut passer et je ne peux pas me permettre de monter à l'assaut.
Ce scénario est sympathique car mettant en oeuvre des moyens limités côté Allemand, contrebalancés par un terrain favorable à la défense. Le bonus accordé à l'attaquant est d'ailleurs primordial pour éviter une défaite totale.
Le tournant de la partie est cet assaut contre deux GdC, assaut qui a piétiné pendant de précieux tours, me permettant de me replacer tranquillement. L'arrivée des renforts fut aussi un soulagement, leur venue s'étant effectuée pile poil où il fallait, quand il fallait.
Merci à toi Mesmer pour cette très bonne partie pleine d'humour et d'échanges, car elle n'était pas évidente à jouer pour toi. Je t'accorde ta revanche quand tu veux !