Scénario original opposant de l’infanterie allemande légère attaquant des partisans !
Deux drapeaux sont répartis sur la carte : un dans un énorme bois tout excentré au fond à gauche (La Planque) et un à peu près central, situé dans un village, dans l’église au sommet d’une butte. Le tout sous la pluie.
Bref, pas facile à assaulter, mais je me rassure en me disant qu’il ne s’agit que de partisans !
Tu parles, endoctrinés jusqu’à la moelle !!
Mon plan initial : Flanc gauche : tout le monde progresserait dans l’énorme zone boisée : 2 sections pour s’emparer de la planque, derrière eux, de nombreuses armes d’appui composées de MG et de mortiers qui s’installeront à l’orée du bois pour avoir de bonnes lignes de vue sur le village. Deux voitures blindées se tiendront en soutien en retrait sur la route. Leur rôle sera de s’assurer qu’aucun partisan ne pointe le bout de son nez des frondaisons puis de se diriger ensuite vers l’église au centre.
Centre : juste une section qui escorte sous couvert de bois quelques armes d’appui et mon observateur de mortier.
Flanc droit : 2 sections qui progresseraient le plus possible vers le village, toujours en terrain boisé, là aussi quelques armes d’appui les accompagnent. Sur la route un char léger Somua couvrirait leur approche.
Je voulais installer mes troupes au centre et à droite confortablement à l’orée de bois avec de bonnes lignes de vues pour les armes d’appui, ça ce fut facile…
Mais pour mon flanc gauche, je pensais prendre sans difficulté La Planque puis contourner les lignes ennemis pour prendre le village à revers. Résultat des courses : le bois sur ce flanc gauche fourmillait de partisans, ce qui retarda considérablement la prise de ce drapeau, en particulier deux sections russes en embuscade qui ont repoussé mon premier assaut. Là j’ai compris que les 25 tours ne me permettraient pas de mettre à exécution mon plan de contournement.
J’ai donc attendu et rassemblé mes hommes sur ce flanc, suite à l’embuscade meurtrière et jeté dans les derniers tours un assaut sur La Planque. Les partisans n’ont pas tenu ce second choc et ont fuis : un drapeau pour moi.
Pour l’autre drapeau, des terrains découverts me séparaient des premières maisons, j’ai donc utilisé tous mes tirs de soutien de mortier pour faire un gros barrage de fumigènes, mais sous la pluie, ça n’a pas tenu longtemps ! Heureusement, mes troupes étaient syncros et j’ai pu atteindre les abords du village avec une section par le centre et deux par la droite. J’ai fait également converger les deux autos blindées et le Somua afin fournir des tirs de soutien pour mon infanterie.
Mes armes d’appuis (MG et mortiers en nombre) ont fournit également un secours indispensable. Maison par maison, j’ai grignoté le terrain en me rapprochant de l’objectif : l’église au sommet d’une butte.
Alors que je suis parvenu à chasser, fixer ou tuer les partisans sur mon chemin, de très nombreux autres arrivèrent à l’opposé de la butte, d’où presque aucune de mes troupes n’avaient de lignes de vue. Résultat des courses : mon adversaire a rameuté assez de bolchos pour me contester ce drapeau.
La partie fut géniale à jouer, mon adversaire bien sympas (et très courageux pour avoir pris la tête d’une « force » de partisans), et le suspens dura jusqu’au dernier tour : 31 tours joués au lieux des 25 prévus.
