Conception Bataillon 500
Alors que je travaillais sur la « rune d’Odal », je me suis retrouvé avec suffisamment d’informations assez intéressantes pour narrer d’autres aventures du bataillon 500. Je décidais d’exploiter celles-ci pour mettre en scène une aventure en deux parties. L’essentiel de l’opération Rösselsprung qui fait l’objet de ces deux scénarios est décrit dans les briefings.
Bataillon 500 (1)
Titre : Bataillon 500 (1)
Type : Attaque/défenseDate : 25 mai 1944, aube
Lieu : Contreforts de la Vallée de l'Unac
Région : YougoslavieMétéo :
Temps clairTours : 25+
Auteur : R2
Le premier scénario représente l’attaque des paras SS sur le QG de Tito dans les Balkans et leur tentative d’investir la grotte du chef yougoslave.Le premier jet de ce scénario donnait une situation trop historique quant aux résultats, et cela rendait le rôle du joueur de l’Axe par trop ingrat. Les tests ont donc permis de rééquilibrer l’ensemble au prix de quelques entorses à une réalité de toute façon impossible à vérifier dans le détail.Bien sûr, les amateurs de blindés passeront leur chemin, car il ne s’agit là que de combats d’infanterie dans un relief tourmenté.
Tito et les leaders yougoslaves. 1944
Ce qu’ils en pensent :
Nashorn :
Excellent scénario mettant en scène des combats d'infanterie dans un contexte original, avec du suspens jusqu'au bout grâce aux renforts Le choix sera difficile entre attaquer et défendre !
Bataillon 500 (2)
Titre : Bataillon 500 (2)
Type : Attaque/défense
Date : 25 mai 1944, journée
Lieu : Faubourgs de Drvar
Région : Yougoslavie
Météo : Temps clair
Tours : 25+
Auteur : R2
Tito inspecte son armée. 1944.
Après l’échec de leur mission initiale, les survivants se replient sur Drvar où ils se retrouvent encerclés par l’armée de Tito et une population en armes. Ils résistent et attendent les hypothétiques secours de la part des forces qui prennent d’assaut la ville par l’extérieur. C’est finalement la 7e SS qui se frayera un chemin jusqu’à eux. Division au côté de laquelle ils se sont déjà battu par le passé (voir La rune d’Odal).Cette fois-ci, nous voici en plein combat en zone urbaine, mais avec quelques véhicules. Les tests n’ont pas révélé de problème d’équilibre, mais plutôt la nécessité de redessiner les zones de déploiements pour un meilleur confort du défenseur.De même, les testeurs trouvaient plus agréable que le joueur allemand commence sans perte afin de se rendre mieux compte de l’usure de ses troupes dans cette bataille désespérée. C’était un peu moins réaliste, mais plus amusant en effet, alors j’ai accédé à cette requête de bonne grâce.
Ce qu’ils en pensent :
Corwin :
Un très bon scénario du célèbre et néanmoins vil Croco : R2 ! ; )2 camps totalement différents dans leurs moyens et objectifs : l’un doit tenir en attendant une hypothétique arrivée de la cavalerie (légère), seul contre tous ou presque, l’autre plein de moyens mais sans grande expérience. Un scénario très équilibré, jouable à 2 joueurs ou en solitaire, une carte magnifique, de nombreuses possibilités tactiques, des rebondissements, des larmes, du bonheur, bref tout ce qui vous fait aimer CM ! Amateurs de gros blindés, passez votre chemin, ici c’est un combat d’homme à homme, où chaque cartouche tirée doit faire mouche, et où les combats risquent fort de finir au corps à corps ! Btwo :
A venir…
Affiche allemande réclamant Tito mort ou vif. Le bataillon 500 était un bataillon disciplinaire pour la Waffen SS. Les pires missions lui étaient échues et dans ses rangs se côtoyaient pour moitié des SS coupables d’actes d’indiscipline ou de négligence, pour l’autre moitié des volontaires attirés par la réputation « extrême » de cette formation. Les officiers ou sous-officiers de la SS n’étaient pas punis comme ailleurs pour leurs fautes, ils étaient dégradés, leurs décorations leur étaient retirées, et étaient envoyés dans le bataillon 500 en tant que simple soldat. Seule une conduite exemplaire au feu leur assurait de retrouver leur honneur perdu. Le taux de perte invraisemblable de l’unité ne leur laissait que fort rarement cette opportunité.Les grades étaient attribués selon le mérite et la compétence montrés au combat par les soldats eux-mêmes. Une grande partie de ces hommes furent formés au saut en parachute pour une opération spéciale : l’opération Rösselsprung. Pour représenter des paras sur le front Sud en mai 44, il m’a fallu ruser. Bien que SS, j’ai préféré prendre des troupes de fallschirmjäger pour représenter le bataillon 500. L’éditeur n’offre pas l’opportunité de choisir des paras SS.Il n’y a que pour le commando d’élite Savadil que j’ai choisi la traditionnelle tenue camouflée des SS. Ils sont arrivés en planeur et ne faisaient pas partie du bataillon. Quant aux troupes titistes en 1944, mélange d’armée régulière, de partisans aguerris et, pour Bataillon 500 (2) de civils armés, j’ai dû avoir recours aux troupes Russes et aux partisans. Les Yougoslaves ne sont pas représentés non plus à CMBB.
Alors que j’ai terminé la conception de ce scénario il y a quelques mois maintenant, je signale qu’un article consacré à cette opération est paru dans le magazine Histoire de Guerre n° 57 d’avril 2005.
Télécharger les deux scénarios ici
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