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CMBB: AAR : Grosse chaleur pour la Wiking
Compte-rendus de batailles Arduenn a écrit : "

GROSSE CHALEUR POUR LA WIKING

GROSSE CHALEUR POUR LA WIKING  
  • Sur un scénario de Christophe Chauffour
  • Région de Kharkov 13 aoùt 1943
  • Temps clair, sol sec, température élevée, légère brise S-SO
    Combat de rencontre en 30+, terminé en 33 tours
    4 grands drapeaux, 1 petit drapeau.
  • Joueurs: TANKGO (All) VS ARDUENN (Sov)


PREAMBULE:
Ce scénario devait être joué intégralement entre Tankgo et moi.
Nous l'avons commencé le 19 juillet 2005.
Le 22 décembre 2005, je recevais son dernier fichier . À  2 ou 3 tours de la fin.
Il n'avait manifestement plus envie de le terminer, ou plus du tout le temps pour ce faire.
Bref j'étais dans le caca, ayant déjà  passé plusieurs heures à  la confection de cet AAR, d'un fichier vidéo devant l'accompagner, ainsi qu'un « roman de gare », vous pouvez imaginer mon état de frustration ! 4 mois, et 3 supplications plus tard, Tankgo me transmettait enfin son mot de passe : sauvé !


Restait plus qu'à  trouver une malheureuse victime pour terminer ce fichu scénario, qui, il faut bien le dire n'avait plus aucun intérêt pour mon futur adversaire.
Et c'est le sympathique FFLIMAJE (je m'demande où il a été péché un pseudo pareil !) qui s'y est collé : qu'il en soit mille fois remercié, sans lui, mon travail volait à  la poubelle virtuelle.
 
J'ai voulu que cet AAR reflète aussi fidèlement que possible les décisions qui furent miennes au fur et à  mesure du déroulement de la bataille, de mes doutes et de mes craintes, et ce qui finalement, à  mes yeux, fit pencher la balance de la victoire de mon côté.
 
De même, l'exercice d'improvisation m'intéressait en ce qui concerne la rédaction du roman de gare. L'histoire n'a pas été écrite une fois le scénario terminé, mais bien au tour par tour :
J'avais jeté mon dévolu sur le T70 du Lt Shoalilou.
Cet officier et moi-même ne faisions plus qu'un tout au long de la bataille : Je devais donc l'amener en première ligne pour qu'il y ait une histoire à  raconter, et, en même temps, être assez prudent pour ne pas me faire dégommer trop rapidement.
Pour cette raison, j'avais décidé de m'attacher les services du capitaine Ershakov, qui en cas de coup dur pour mon lieutenant, aurait pu continuer à  donner corps à  mon histoire. 
Voilà , j'espère vous donner du bon temps par cette petite histoire sans prétention.
Quant au volet vidéo de cette glorieuse victoire soviétique, les ronds de cuir du politburo ont malencontreusement égarés les films qui devaient la composer.
 Il va sans dire que ces incapables sont partis faire un petit séjour en Sibérie, histoire de leur rafraîchir les neurones.
Mais nous avons bon espoir de mettre la main dessus très prochainement. 


Situation générale:
Le 03 aoùt 1943, l'opération Zitadelle vient à  peine de se terminer, que les Soviétiques passent à  leur tour à  l'offensive sur les fronts de Voronej et de la Steppe : objectif Kharkov !
En face, l'Armee Kempf et la  4è Pz Armee de Hoth sont rapidement dépassés par les évènements et la supériorité matérielle des Russes.
Les ailes allemandes résistent relativement bien au choc, mais le centre s'effondre complètement, ouvrant une brèche béante, dans laquelle l'armée rouge s'engouffre. 
Le 05 aoùt, Bielgorod est libéré.
Le 07 aoùt, la pénétration soviétique atteint 70 km et menace Kharkov d'un enveloppement par l'ouest.
Entre temps, Manstein a rameuté le 3è Pz Korps, pour stopper l'offensive ennemie.
La division SS Wiking en fait partie .
 
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In memoriam Vladimir Kosta tombé pour la Mère Patrie le 13/08/1943
 
Carte générale des lieux :

Arduenn : son OB et sa mission

Tankgo : son OB et sa mission

Disposition initiale des forces soviétiques

A son arrivée sur place, le Capt Ershakov ordonna aux 3 sections d'infanterie qui progressaient sur la route, de le faire à  couvert des bois, sur la gauche du dispositif 
Le Capitaine Ershakov raconte : 
" Ce 13 aoùt 1943, peu avant midi, les premiers éléments de mon unité ont pénétré dans le village de Klenove. Un calme étrange y régnait, et la chaleur ambiante ne faisait qu'aggraver la nervosité des hommes, déjà  bien fatigués par les journées de poursuite enivrantes de l'armée fasciste en déroute.
Les hommes étaient pressés d'arriver à  Kharkov, et la relative facilitée avec laquelle nous avancions en territoire ennemi depuis plusieurs jours, commençait à  avoir un effet néfaste sur la prudence dont devaient faire montre mes subordonnés :
Approchant du village sur le  T 70 du Lt Shoalilou, qu'elle ne fut pas ma surprise de voir les sections des lieutenants Baklanov, Kravchenko et Ganiev, marcher l'arme à  la bretelle, le long de la route !!! "
" Bande de crétins ! " hurlai-je à  l'adresse de ces trois jeunes officiers.
" Vous avez envie d'être titulaire de la croix de bois ? "
" Ouvrez les yeux bordel de merde ! La colline d'en face doit grouiller de Boches qui n'attendent que l'arrivée d'idiots dans votre genre pour faire un joli carton ! "
" Ne restez pas planté là  à  me regarder avec des yeux d'esturgeons, bougez vous le cul; je veux que la progression se fasse à  couvert, exécution ! " 
-" Mais mon capitaine, les nôtres occupent déjà  le village : une section de sapeur est arrivée pendant la nuit et s'est postée à  la sortie de Klenove sans essuyer le moindre coup de feu ! " 
-se risqua à  dire le Lt Baklanov de la 1è section.
" La ferme Lieutenant, ici, c'est moi qui donne les ordres, et d'abord, enlevez moi ces épaulettes qui brillent comme une pute au milieu de la nuit ! Z'avez vraiment envie de vous faire dégommer ou quoi ! " 
" Décidément, ce lieutenant est vraiment trop con ", pensa Ershakov, qui décida d'accompagner ce dernier un bout de chemin. 
Cette guerre est vraiment une boucherie pensa t'il pour lui-même, on n'a même plus le temps de former convenablement les officiers de troupe. 
Sur ces sombres pensées, le capitaine sauta de son T 70, après avoir donné comme mission au
Lt Shoalilou de mener une reconnaissance rapide sur la côte 209, puis, il s'enfonça dans les bois à  la tête des 3 sections d'infanterie.

Au T3 Shoalilou (1) va arriver à  un endroit d'où il peut surveiller la route de Kharkov, tandis que les T70 (2et3) arrivent au sommet de la côte 209 d'où ils auront vue sur le flanc sud de la bataille.
Cette rapide prise des positions stratégique va en fait déterminer la suite de la bataille, car je verrai très tôt la direction prise par les éléments ennemis, ce qui me permettra de diriger mes blindés aux bons endroits au bon moment.

Le T70 du Lt Shoalilou et du caporal Kosta
T3 : Lt Shostakovitch s'embourbe à  proximité de la cote 209 avec son T70. Aucun ennemi en vue.
T4 : Il réussi à  se dégager et est envoyé en contre-pente sous le drapeau central de la cote 209.
T5 : 12 T34 arrivent en renfort de Bogodouhlov et sont dirigés à  toute vitesse vers la sortie de la ville où ils seront orientés suivant les besoins.
            Le Lt Shoalilou et son T70, postés en enfilade de la route de Kharkov signale l'arrivée des panzers allemands. Il tire sur le premier lancé à  toute vitesse, et à  ma grande surprise perfore sa tourelle. Blindé identifié comme étant un Pz III.
Un second le suit.


Le Sgt Dergach du corps des sapeurs arrive le premier à  hauteur de la route. Avec un peu de chance, il va arriver avant que les Panzers allemands ne débouchent du virage, et va pouvoir se mettre en embuscade.
Par contre, les 3 sections d'infanterie peinent et n'arriveront probablement pas avant les Boches. Dommage, j'aurais bien voulu les placer en flanc-garde gauche.
De plus en examinant la carte, je me rends compte que je n'ai absolument aucune troupe sur mon flanc droit et que l'ennemi pourrait exploiter cette faille.
Les T34 vont peut être devoir s'atteler à  cette tâche.
En attendant, j'espère que le tir de Shoalilou va refroidir mon adversaire, et le rendre plus prudent dans son avance, ça me donnerait du temps pour faire arriver mes troupes à  pied d'oeuvre.
Ershakov, était vraiment de mauvais poil ce jour là , et cette mauvaise humeur le rendait lui-même imprudent et fébrile : le voilà  à  présent qui devançait les sections d'infanterie, fouillant les quelques masures se trouvant sur son chemin à  la recherche de bouffe : il crevait de faim, et surtout de soif.
C'est dans des moments pareils que sa Crimée natale, terre de petits vins frais et fruités lui manquait le plus.
A la pensée que ces foutus Boches étaient chez lui en train de se saouler la gueule avec " ses " vins, il eut une bouffée de rage : Où sont ces foutus sapeurs éructa t'il ? Si je les trouve à  pioncer quelque part, ça va être leur fête !
Mais ERSHAKOV n'était pas entouré que d'incapables, et le Lt GERASIMENKO n'avait pas besoin de coups de pieds au cul comme motivation.
Lui aussi connaissait bien son boulot, et ses sapeurs étaient déjà  en progression vers la route Klenove- Kharkov.
GERASIMENKO comptait bien y établir un bouchon, et ne pas laisser les Boches s'établir dans les bois alentours.
Il en avait d'ailleurs discuté le matin même avec Shoalilou qui partageait son opinion : Serguei se posterait avec son T70 en enfilade de la route menant à  Kharkov et enverrait en même temps ses deux autres blindés en contre-pente de la cote 209 en mission d'observation.
Les nouvelles radios de bord permettaient enfin à  tout le monde de rester en contact.
Il fallait juste que l'infanterie promise ne traîne pas trop, si on voulait empêcher toute tentative d'infiltration ennemie.
" La vitesse est la mère de la victoire ", c'était la phrase préférée de Serguei Shoalilou, et il avait une envie folle de mettre cette maxime une fois de plus en pratique.
Un bruit sourd, venant de Kharkov venait soudain de se faire entendre : " Panzers en approche rapide "

La culasse du 45 s'ouvrit et avala le perforant. Sergue௠aimait cet instant précis, où, la fureur des hommes était sur le point de se déclencher. Il sentait l'adrénaline monter dans son corps, et, à  cet instant précis, il lui semblait qu'il faisait corps avec le tube de son 45mm.
Le T 70 n'était pas une bête de guerre, mais Shoalilou, pour rien au monde n'aurait voulu le changer pour un T34 : bien du temps était passé depuis les premiers combats blindés de 1941, époque où le T34 inspirait la terreur aux équipages allemands.

Autre vue du blindé héroà¯que prise par des camarades le 07 aoùt 1943
Maintenant, les Boches avaient appris à  combattre efficacement celui-ci : Le T34 était devenu la cible prioritaire pour tout tankiste allemand normalement constitué, si bien que Sergueà¯
préférait maintenant l'agilité et la petite taille de son T70, et, avec son chauffeur Wladimir KOSTA, ils s'étaient déjà  maintes fois tirés de situations très délicates.
Il avait fait siennes les techniques de harcèlement de ses ancêtres cosaques : s'embusquer, frapper l'ennemi rapidement, et se retirer tout aussi rapidement !
Le grondement se rapprochait de plus en plus, SHOAHLILOU avait pointé son canon vers la route de Kharkov, et il attendait sa proie : il ne fallait pas rater son coup, car  étant tout à  la fois chargeur et pointeur, il n'aurait jamais le temps de remettre le couvert, s'il ratait son gibier !
Pourvu surtout que ce ne soit pas un de ces nouveaux blindés apparus à  Kursk le mois passé, se dit il en son fort intérieur, parce qu'alors là , on est très mal !
Mais la silhouette caractéristique d'un Pz III déboucha à  toute allure dans le champ de vision de Serguei : l'aboiement de la petite pièce d'artillerie, mis sèchement fin à  cette calme fin d'avant-midi. Sergue௠vit la caractéristique gerbe d'étincelles et le petit nuage de poussières s'élever de la tourelle du blindé ennemi. Il sut que son coup avait fait mouche, mais, perdit presque aussitôt, le contact visuel avec ce blindé.
De toute façon, Wladimir avait déjà  passé la marche arrière, car, le Pz III n'était pas seul : ils purent encore en compter 4 autres qui eux aussi filaient tout aussi vite vers KLENOVE.
T6 et 7 : les blindés qui sont passés devant SHOAHLILOU sont identifiés comme des Pz III (et IV, brièvement pour l'un d'eux) 4 L et 1N.
Une section de sapeurs a le temps de traverser la route et de se poster en embuscade.
Un T34 arrive également à  l'angle du virage et ouvre le feu sur les panzers, qui, alors que je pensais qu'ils allaient essayer de progresser sur l'axe routier, coupent à  travers champs, pour, probablement passer entre Klenove et les bois, et se rabattre ensuite sur les objectifs de la cote 209.

La manoeuvre est fort risquée pour le Boche, car mes T34 sont arrivés à  la sortie de Klenove. Une partie va se mettre en contre- attaque, l'autre va devoir protéger la cote, où mes 2 T70 éclaireurs se trouvent. Ceux-ci ne voient encore aucun ennemi en vue.

Mon manque d'infanterie à  cet endroit ne me permet pas de contrôler les bois sur la gauche de la côte. A mon avis, l'infanterie allemande va essayer de s'infiltrer par là .
En ce qui concerne la poussée blindée ennemie sur mon flanc gauche, je ne m'inquiète pas de trop, car j'ai aussi de nombreux canons AC qui peuvent les prendre de flanc depuis Klenove.
La situation est sous contrôle jusque maintenant.
T8 : j'ai reçu du renfort en infanterie sur mon flanc gauche, mais elle est trop éloignée pour me servir à  quelque chose actuellement.
Il faut que je la ramène en ville où je ne dispose encore d'aucune troupe.
Mon infanterie qui progressait avec Ershakov a été prise pour cible par les blindés allemands, elle est donc condamnée pour le moment à  rester sur place, tant que cette menace persiste.
 
" Merde ", pensa ERSHAKOV, Ces fils de putes vont arriver avant qu'on atteigne la route de Kharkov  et le couvert des bois !
Le mot de Cambronne convenait effectivement très bien à  la situation : ils étaient à  présent arrosés de rafales de mitrailleuses provenant de blindés ennemis en train de déboucher de la route de Kharkov.
Ces tankistes avaient manifestement décidé de passer dans le no man's land séparant la route de Kharkov, du village de Klenove !
Ca va être notre fête se dit-il ! Ce n'est pas avec mes biffins que je vais stopper tout ça !
Heureusement, la troupe n'était pas trop exposée, ils ne s'étaient pas fait piéger en terrain découvert ! Tout le monde à  couvert hurla t'il !
Il n'hurla cependant pas assez fort, pour ce faire comprendre de tout ses hommes, car une forte détonation retentit sur sa droite : perdu dans ses lointaines pensées, Ershakov, n'avait ni vu ni entendu un T34 qui se portait au devant des envahisseurs.

C'était irréel : le T34 avait su tirer le premier, et un Pz III avait semble t'il été détruit, mais, le reste de la meute s'acharnait maintenant sur ce courageux combattant : on aurait dit que toute l'armée allemande dirigeait ses tirs sur lui : des gerbes de terre et de poussière dansaient tout autour du mastodonte, on voyait clairement que de nombreux obus allemands frappaient et arrachaient de ci de là  des morceaux de la carapace du T34.
Et malgré cela, ce dernier continuait à  tirer sur ses adversaires ! Cet échange de tirs dura à  peine une minute, mais ça sembla durer une éternité, avant qu'Ershakov ne vit une ou deux ombres glisser hors du blindé finalement détruit. Le courageux équipage était maintenant pris pour cible par ces fumiers de nazis.
Heureusement pour eux, d'autres T34 entraient maintenant dans la danse, ces porcs de fascistes allaient avoir autre chose à  faire que de s'acharner sur ces pauvres malheureux ! 
T9 et T10 : 4 Pz III L et 1 PzIII N  tentent une percée en essayant de passer entre la route principale, et le bois situé à  gauche de Klenove où viennent d'arriver mes 3 sections d'infanterie.

Celles-ci sont obligées de se terrer pour ne pas subir de pertes. Un de mes T 34 ouvre le feu et détruit un Pz III L. il est aussitôt pris sous le feu des autres Pz, et je comptabilise 16 coups au but sur sa cuirasse. Il succombera lors du 13é tir.

Entre-temps, j'ai déplacé le T70 de Shoalilou et l'ai posté en surplomb de la route où il a vue sur l'endroit où les chars allemands vont passer.

De même, Mes T34 qui se trouvaient dans le virage près de Klenove, en surveillance de la route principale, sont engagés sur celle-ci, puisque l'ennemi n'a visiblement pas l'intention de l'emprunter avec ses chars.
Je les poste également près de mes sapeurs, à  un endroit où ils vont voir déboucher les blindés allemands.
Les autres T34 sont postés prudemment à  la lisière de Klenove.
De cette manière, les tirs qui vont s'abattre sur les chars allemands le seront depuis 2 directions différentes, ce qui théoriquement leur laisse peu de chance de s'en sortir.
Et c'est ce qui se passe : sans subir la moindre perte, les 4 blindés allemands sont irrémédiablement détruit : un vrai tir de foire. Je vais pouvoir faire sortir mon infanterie du bois, car j'aimerais la positionner dans les bois sur la gauche de la cote 209 : c'est pour moi, la voie d'accès la plus discrète et la plus dangereuse à  mon sens pour mon ennemi.
Pendant ces événements importants, j'ai ordonné à  mes 2 T70 restants d'avancer sur la cote 209 pour surveiller toute tentative d'approche ennemie.
C'est apparemment une bonne idée, car, 3 ou 4 SPW sont repérés sur la route en bas, en train d'essayer d'approcher : un de ceux-ci est détruit par un tir de T70 à  près de 850 m !!!

N'ayant plus de menace actuellement, je presse mon infanterie de renfort, vers Klenove qu'elle va avoir pour mission de tenir.

Maintenant, je trouverais logique que mon adversaire essaye de s'infiltrer avec son infanterie par les bois, sur la gauche de la cote 209, tandis qu'une attaque blindée bien décidée devrait lui permettre de s'emparer de la cote 209 sans trop de difficultés, car je n'ai pas l'intention dans un premier temps d'y résister.
Je trouve plus important de tenir les bois avec mon infanterie, ce qui me permettrait le cas échéant de tenter une manoeuvre d'encerclement des unités ennemies qui se trouveraient sur la cote 209 : elles seraient sous le feux des canons AC depuis Klenove, et de mes blindés qui déboucheraient sur leur arrière.
Mais on n'en est pas encore là . Pour le moment, tous se passe au mieux.
Shoalilou s'était déjà  avancé près de la route de Klenove, à  proximité de la section des sapeurs. Il avait repéré précédemment cette petite trouée dans les bois donnant vue sur les prés en contrebas.
" D'ici Wladimir, on va pouvoir remettre ça sur ces cochons de nazis, mais tiens toi prêt à  faire marche arrière si nécessaire ! ".
Sergue௠avait déjà  averti le commandant des T34, de l'arrivée imminente des 5 blindés ennemis, et il voyait déjà  2 T34 remonter la route de Klenove pour se poster en embuscade.
Il fut aussi le premier à  voir débouler le Pz III de tête de file.
Sergue௠ricanait tandis que le flanc du char ennemi s'offrait à  son canon.
De cette distance, impossible de le manquer !

Par  trois fois ses obus perforèrent la coupole du blindé nazi, mais celle-ci pivotait malgré tout dans sa direction !
" En arrière, en arrière ! Hurla t'il à  l'adresse de Wladimir, qui de toute évidence éprouvait les pires difficultés à  faire passer ses vitesses.
Tous les jurons  connus  dans la Sainte mère Russie (et il y en a une infinité) résonnaient aux oreilles de Sergueà¯, qui déjà  arrachait ses écouteurs et s'apprêtait à  évacuer le blindé, lorsque le tir salvateur d'un des 2 T 34 pulvérisa proprement le " 3 Lang ".
Sergue௠ne s'en était pas rendu compte, mais il était en nage : la chaleur suffocante mêlée à  l'odeur de cordite était à  présent insupportable, et, les hurlements de Kosta qui s'acharnait toujours sur le levier de vitesses n'arrangeait pas les choses.
Enfin, dans un craquement peu rassurant de pignons, le T70 bondit en arrière, et les hurlements de joie de Kosta se mêlèrent à  ceux de douleur de Shoalilou dont le crâne allait désormais compter une cicatrice supplémentaire.
Le T70 et son équipage avaient eu chaud ! moins toutefois que les blindés ennemis : un vrai carnage : en quelques secondes, les tirs conjugués des T34 les avaient réduits à  l'état d'épaves fumantes.

Le front semblait s'allumer de toutes parts : sur la cote 209, Les 2 T70 restants, annonçaient, par leur tir, l'arrivée de l'ennemi : un semi-chenillé venait d'être détruit, et les autres, cinq ou six, cherchaient le couvert pour continuer leur progression vers le sommet.
T11 : j'ai été trop vite et trop sùr de moi quant à  l'axe de progression ennemi. Je croyais que la punition infligée aux 5 blindés allemands allait rendre prudent et circonspect mon adversaire.
Mauvais calcul de ma part, car, voici qu'arrivent de la même direction ( et qui n'ont pas été repérés par mon T70 qui s'était redéployé pour l'embuscade) d'autres blindés allemands, dont un Tigre (en fait un Pz IV, et deux Pz IV (identifiés ?), si bien que lorsque que mon infanterie s'élance hors du bois pour achever les tankistes allemands, et progresser vers la route, elle est prise sous le feu des blindés susmentionnés. Tragique erreur pour mon infanterie que je vais avoir bien du mal à  sauver de cette situation.
Dans la foulée, je vais redéployer mes T34 en deçà  de la route de Klenove, derrière un bois, de manière à  pouvoir prendre de flanc les blindés ennemis, si l'envie leur prend de suivre la même direction que l'attaque précédente.

Tir de fumigènes pour essayer de dégager mon infanterie des tirs des blindés ennemis
Les T70 sur la cote 209, vont rester là  pour le moment : il n'y a qu'un blindé léger qui a été découvert en face. Le but pour ces 2 chars de reconnaissance va d'être d'essayer de détruire au maximum la force mécanisée de mon adversaire, pour le ralentir le plus possible dans son approche des objectifs.
Un tir de fumigènes a été ordonné sur mon flanc gauche pour protéger la retraite de mon infanterie avancée, et aussi, de protéger l'avance de l'infanterie arrivant en renforts, et qui doit se déployer dans la ville. Le délai (2 min) est sans doute trop long pour les unités qui se sont avancées sous les feu ennemis, mais ça devrait aller pour les renforts.
 
De sa position avancée, Ershakov était aux premières loges.
Le grondement sourd des blindés nazis se rapprochait, et les chefs de chars avaient tous refermés leurs écoutilles, raison pour laquelle sans doute, ils ne virent pas approcher et s'embusquer sur leur flanc gauche 3 blindés soviétiques, dont le petit T70 de Shoalilou
L'enfer se déclencha de nouveau, mais cette fois, il n'y eut pas de retour de manivelle :
En une vingtaine de secondes, l'arrogante force blindée allemande fut réduite à  l'état de ferraille fumante.
Hourra Pobieda !
Des cris de victoire sortaient de dizaines de gorges.
Ershakov se retourna et il vit les 3 sections des lieutenants Baklanov, Kravchenko et Ganiev, s'élancer à  travers la plaine, à  la poursuite des équipages rescapés.
La tension que venait de vivre ces hommes se libérait subitement, et la rage exterminatoire qu'éprouvait chacun d'eux envers l'ennemi les rendait aveugle à  tout danger.
La fumée et le bruit dégagés par les tirs des combats n'avaient pas permis aux 3 jeunes lieutenants de se rendre compte de l'approche d'une deuxième force blindée ennemie.
A présent, les hommes se trouvaient à  découvert, et, avant qu'ils ne se rendent compte de quoi que ce soit, la grande faucheuse faisait de nouveau son office.
Ershakov avait beau s'agiter et faire signe aux hommes de se coucher à  couvert, c'était trop tard : les balles et les obus ennemis fauchaient à  présent les hommes comme du blé mùr.
La panique s'était déjà  emparée des survivants qui fuyaient en tout sens.
Seule la 1ère section de Baklanov semblait pour le moment échapper aux coups directs, et, sous sa conduite, elle arriva sans perte sous les couverts d'un petit bois.
Ce bleu n'est peut - être pas si nul qu'il en avait l'air au premier abord, se dit en lui-même Ershakov, il a su faire traverser sa section sans se faire allumer !
Il lui fallait, à  son tour faire preuve de clairvoyance.
Il ne pouvait tout de même pas rester là , bloqué dans ce petit bois au milieu de nulle part !
Déjà , il avait analysé la situation dans laquelle il se trouvait : si les Nazis décidaient de reprendre leur attaque sur le même axe, il ne donnerait pas cher de sa peau ; un miracle avait eu lieu une fois, et il ne se reproduirait pas de sitôt.
60 m tout au plus le séparait du bois dans lequel la section de Baklanov venait de pénétrer.
Les Boches sont encore trop occupés à  massacrer mes 2 autres sections ; c'est le moment ou jamais. 
T12-13-14-15: Le front s'embrase de toutes parts ; sur ma gauche, les 2 Pz 4 et le tigre (Pz V) restent à  distance et se contentent d'arroser mes 2 sections de biffins qui se sont fait surprendre.
Heureusement, Tankgo ne profite pas de la situation, l'explosion de ses 5 précédents blindés le fait manifestement hésiter à  continuer l'assaut de ce côté. Les sections 2 et 3 ont morflé quelque peu, mais ce n'est pas trop grave, à  part 2 Gdc qui sont paniqués, les autres se regroupent dans le bois. Une des 2 sections est cependant isolée de son officier.
Au T14, mes fumigènes tombent, me donnant l'occasion de renouveler ma tentative de traversée de ce que j'appel désormais " le boulevard des panzers " (De longs délais se passant entre les échanges de fichiers, ce tir de fumigènes, m'a dans un premier temps inquiété : j'avais oublié que j'avais ordonné ces tirs, et j'ai alors cru que Tankgo s'apprêtait à  lancer un assaut avec de la biffe accompagnée de ses blindés)
J'ai également repositionné mes T34 qui se sont postés à  l'arrière du grand bois. De cette manière si les blindés ennemis empruntent le " boulevard ", mes T34 le prendront sur son flanc, et si, il décide d'attaquer par la route, mes sapeurs interviendront, laissant en principe, le temps à  mes T34 de pivoter.
J'ai également envoyé un T34 avec le T70 de Shoalilou à  l'endroit où se dernier se tenait lors du premier contact ennemi. J'espérais pouvoir surprendre au moins un blindé allemand par derrière, mais c'est mon T34 qui a fait les frais de cette manoeuvre, tombant probablement sur un P4 Crack : ce dernier placé en défilement de tir détruisit le T34 du premier coup !
Le T70 étant resté pour sa part à  l'abri des tirs ennemis, et surveillant de nouveau la route venant de Kharkov d'où il voit arriver d'autres véhicules ennemis (Spw et camions)
Pendant ce temps sur la cote 209, mes 2 T70 se sont montrés à  la hauteur de mes espérances : 7 Spw divers détruits, avant que je ne perde un des 2, victime probablement d'un Marder.
Ces 2 blindés légers, je viens de les renforcer par l'arrivée de 3 T34, que je dispose sur mon flanc droit à  l'abris d'un bois : J'espère bien pouvoir faire un chaud accueil aux Spw qui ont réussi à  éviter mes T70, mais la présence des marders va demander beaucoup de prudence.

Au T 15, 9 T34 viennent de m'être donnés en renfort, ils arrivent sur mon flanc droit, et je décide de les garder en réserve, derrière un bois à  proximité de Klenove.
L'infanterie, quant à  elle arrive dans les faubourgs de Klenove.

Fedor Baklanov, était assis par terre, au milieu de ses hommes, ils se dévisageaient les uns les autres. Le couvert de la forêt leur permettait de souffler un coup.
Pas une seule perte, il n'en revenait pas, et le visage de ses compagnons d'infortune reflétait la même incrédulité.
Les mains tremblaient, et les visages de ces soldats qui, seulement un quart d'heure  auparavant, semblaient sortir de l'enfance, étaient maintenant pareils à  ceux de vieillards !
La métamorphose était incroyable, mais incontestable !
Pas un son ne sortait de leur bouche, et ils auraient aussi voulu être sourds, pour ne plus entendre les cris et les gémissements de leurs camarades tombés sous la mitraille ennemie.
La forte voix d'Igor Ershakov couvrit un instant l'aboiement lointain des mitrailleuses nazies, et, une tape " amicale " envoya rouler le Lt Baklanov deux mètres plus loin.
" L'apparition " était bien réelle, et en plus, elle était capable de compliments :
" Félicitations lieutenant, j'ai vu la manière dont vous avez tiré vos hommes de ce guêpier.
Avec votre gueule d'ange, je vous avais sous-estimé ! "
" Assez lambiné maintenant, rassemblez vos gars, on monte à  la recherche de Gerasimenko et de ses sapeurs, ils vont certainement avoir besoin de nous très bientôt. " 
Sur la cote 209, ça devenait sérieux aussi : l'ennemi se faisait de plus en plus pressant, et, malgré les pertes infligées : pas moins de 7 Spw envoyés au tapis, il semblait évident que le haut commandement allemand désirait emporter la mise de ce côté-là .
Shostakovitch et son chauffeur venaient de tomber en héros de la mère patrie aux commandes de leur T70
Aussi le Lt Nedelin et ses 2 T34 se portèrent sur le flanc droit de notre dispositif.
Sa progression se faisant à  couvert des regards ennemis, il espérait bien surprendre les éléments mécanisés allemands qui avaient échappés aux tirs dévastateurs des 2 T70. 
T16 à  19 : Tankgo me laisse dans l'expectative, je n'arrive pas à  deviner de quel côté l'attaque principale va venir, mais ce qui est sùr, c'est que mon beau plan d'enveloppement de l'ennemi par son flanc gauche tombe à  l'eau : la présence d'un tigre (PzIV) sur ma gauche, accompagné d'autres blindés dont des Pz4 m'interdit cette manoeuvre.
Je décide donc d'envoyer 3 T34 sur la droite de la cote 209 pour surveiller l'approche ennemie de ce côté, puisque mes 2 T70 viennent de se faire dégommer.
De toute façon, ma situation n'est pas si mauvaise, puisque Tankgo doit passer à  l'offensive s'il veut emporter la partie. Je vais donc rester en attente de sa réaction, en essayant de garder mes 6 T34 en réserve pour les envoyer où la menace ennemie se fera jour d'ici peu. 
T20 : perte de mes 3 T34 sur la cote 209 : 3 Pz4 en retraite les ont dégommé après un furieux échange de tirs où mes T34 se sont montrés peu efficace pour ce qui est de mettre des coups au but.
Sur ma gauche Shoalilou et son T70 finissent également leur carrière : un P4 a réussi à  s'approcher sans se faire remarquer et l'a envoyé ad patres.
De plus Tankgo semble privilégier son attaque de ce côté-là  : ses blindés avancent vers le bois à  gauche de la route.
Il va probablement essayer d'investir ceux-ci avec son infanterie et attaquer Klenove au centre.
T21 : je viens encore de recevoir 3 T34 et 2 sec d'infanterie sur ma droite.
J'envoie tout ce beau monde en contre-pente de la cote 209 sur mon centre, à  l'abri d'un petit bois qui devrait protéger le flanc gauche de ces éléments.  
T21 à  24 : Cette fois, la dernière phase du jeu se met en route : Tankgo contourne bien les bois sur ma gauche avec ses Pz IV (3 sont repérés) Le tigre semble vouloir rester sur place pour protéger " l'allée des panzers ". Un Spw semble encore vouloir tenter sa chance de ce côté, mais se fait immédiatement cueillir par un de mes AC 45 mm posté dans le village.
Au T24, le ton semble être donné aussi du côté de la cote 209 : 3 Pz IV sont repérés en approche, ainsi que des Spw. Mes T34 sont positionnés à  contre pente pour réceptionner ce
beau monde, mais ma biffe arrivée récemment en renfort n'aura probablement pas le temps d'investir le bois sur la crête, dommage !

On voit ici les panzers en approche lors de leur dernière tentative de percée
(Dessus de la photo)
Si c'est tout ce qu'il a encore à  m'opposer, je crois que les carottes sont cuites pour lui, car il me semble que j'ai réussi à  verrouiller tous les axes d'approche possibles.
L'enfer va probablement se déchaîner d'ici peu.
Shoalilou était maintenant revenu à  son emplacement initial. De là , il pouvait voir l'intense activité ennemie sur la route de Kharkov : des camions et divers véhicules blindés ennemis semblaient faire des allez-retours incessants sur la " Nationale " , mais, cette fois, leur rapidité était telle qu'il lui avait été impossible d'en aligner un seul.
De surcroît, l'ennemi se méfiait désormais, et le grondement sourd des Maybach indiquait clairement que quelque chose se préparait de l'autre côté de la ligne de front !
Maintenant que l'excitation du combat s'estompait peu à  peu, Sergue௠sentait monter en lui une angoisse sourde, incontrôlable : il ne voyait rien, mais sentait, comme un gibier sent le chasseur qu'il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond ; Il se pencha vers
Kosta, qui, de son côté avait ouvert son écoutille pour se donner un peu de lumière : cette foutue boîte de vitesse commençait à  rendre l'âme et pissait son huile, rendant le plancher du blindé particulièrement glissant.
" Wladimir, c'est pas le moment d'essayer de rafistoler cette saloperie, ferme cette écou. ! "
" Whaaam ", l'aboiement caractéristique d'un 75 lang venait de couper la parole au chef de char : l'obus avait raté sa cible, percutant le sol à  l'avant du char, il avait ricoché sous le plancher de celui-ci, éventrant les tôles de protection.
Oui, le chasseur était là  : un Pz IV, à  moins de 250 m ! Et ils ne l'avaient pas vu arriver !
" Whaaam ", le second coup, lui était bien ajusté, et de surcroît mortel pour l'infortuné Kosta, proprement décapité par l'obus nazi.

Le Lt Shoalilou, parvient, sous le feu ennemi à  s'extraire de son blindé où vient de périr le caporal Kosta
Le souffle de l'explosion, tel une main de géant, avait arraché Sergue௠de son poste de combat. Il gisait à  présent, à  demi inconscient sur cette terre nourricière qui allait encore s'abreuver du sang des hommes, avant de pouvoir leur offrir les moissons de la liberté.
Incrédule, il regardait ses jambes : Une de ses bottes avait proprement disparu.
En fait non, elle trônait, toute fumante, sur la tourelle de son T70.
" On dirait une grosse pipe bavaroise " se dit-il en lui-même !
Sergue௠n'entendit pas le 3è tir du blindé nazi :  ses oreilles sifflaient douloureusement ; mais, l'aveuglante lueur du 75 qui venait d'exploser à  moins de 5 m de lui, et la lueur des traçantes, frappant le sol, réveillèrent brutalement l'instinct animal qui sommeillait en lui.
Ce n'est pas encore aujourd'hui que ces salauds de nazis allaient avoir sa peau : la dure instruction qui lui avait été donnée aux commandos marins, avant sa mutation dans l'arme blindée, refaisait brillamment surface.
Tel un fauve, et à  la vitesse de l'éclair, il bondit et se mis à  couvert dans un repli de terrain.
C'était ça aussi l'expérience du combattant : savoir choisir sa position de combat, pour qu'en cas de coup dur, la retraite puisse se faire dans les meilleures conditions possibles.
La journée était à  présent terminée pour lui : plus de char, les esgourdes ruinées et le poil roussi, il ne lui restait plus qu'à  rejoindre Klenove pour y trouver une relative sécurité.
Dans cette peu glorieuse retraite pédestre qui lui était infligée, il eut quand même le plaisir de voir monter les T34 de ses camarades.
Ces blindés dégageaient une telle impression de puissance qu'il ne douta pas un instant que le sort des Nazis était désormais scellé : l'odeur du diesel se mêlait à  celle de la victoire
Il marcha encore une trentaine de mètres, pénétra dans la forêt protectrice, et se laissa tomber au sol, les bras en croix.
Les arbres laissaient passer une lumière magnifique, et, loin du regard des hommes et de Dieu, il se mit à  pleurer son ami Vladimir.
Le capitaine Ershakov, de sa position avancée, n'avait pas perdu une miette du destin tragique des dernières forces blindées allemandes, et, après avoir rassemblé les rescapés des 2è et 3è sections, d'un coup de sifflet, ordonna la marche en avant.
Plus rien désormais ne pouvait les empêcher d'atteindre Kharkov.
L'Ours russe venait encore de planter ses crocs dans les reins de la bête nazie.

L'infanterie allemande, en route vers la captivité après l'attaque manquée sur Klenove
T 24 à  33 : Tankgo et son successeur, tentent en désespoir de cause, de forcer le destin en envoyant tout ce qui lui reste en blindés, dans une attaque tournante au sud du bois entourant la route de Kharkov , d'où il espère déboucher sur Klenove.
Parallèlement, ses derniers éléments blindés essayent de s'emparer de la cote 209.
Il est bien trop tard pour lui, je suis maintenant en supériorité numérique manifeste.

Ligne de front au tour 33 et manoeuvres envisagées lorsque le gong sonna.
En résumé, je pense que ma victoire est due au fait : 
1)      J'ai rapidement pris la cote 209 d'où j'avais vue sur tout le côté nord du champ de bataille
2)      Shoalilou placé à  l'ouest, avait vue sur la route Kharkov – Klenove et m'a averti de l'arrivée des blindés ennemis
3)      Tankgo, quant il a voulu prendre la cote 209 s'est fait tailler en pièce par mes seuls T70, car ses SPW ont agit sans appui blindé. 
Ou, et là  c'est moins flatteur pour mon ego : le scénario était trop déséquilibré en faveur du Russe, mais là , vu que je ne possède plus le scénario, et que je n'ai joué qu'avec les Popovs, je suis incapable de répondre à  cette question.

Rapport de combat


  


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Posté le par Tipy1980
 


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