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Panther au combat
Histoire

PANTHER AU COMBAT


Panther de Grandmenil, détruit le 24/12/1944 lors de l’attaque du village.

 

Le récit que vous allez lire est tiré intégralement du livre « La bataille des carrefours – Les combattants racontent… Décembre 1944- Janvier 1945 » de monsieur MONFORT Eddy.



C’est le récit d’un combat raconté par le commandant du Panther 211 – 2è Pz Reg – 2è Pz SS DAS REICH.

Son récit est tellement intéressant et précis que je me suis rendu sur place pour y prendre les photos qui, je l’espère rendront son récit encore plus vivant.

Je précise cependant que l’endroit d’où LANGANKE a détruit les shermans venant de Lafosse n’est qu’une pure supposition de ma part ; mais, c’est le seul endroit d’où le village de Lafosse est visible depuis les hauteurs du moulin Crahay aujourd’hui.

En effet, si les dénivellations du terrain n’ont évidemment pas bougé depuis 60 ans, il n’en est évidemment pas de même en ce qui concerne la végétation qui elle a pu fortement évoluer depuis lors.

 

Cher ami AFien, bonne lecture…



L' Untersturmführer Fritz LANGANKE avait 25 ans. Il appartenait au 2éme régiment de Panzer (2éme division Panzer S.S.). et se souvient de son arrivée à Odeigne et plus particulièrement de l'assaut sur Freyneux en cette journée du 24 décembre lorsqu'il est en tête de colonne dans son Panther 211. Il nous retrace en détail les événements et le vécu d'un équipage en plein com­bat:

« Le 1er bataillon du régiment blindé de la divi­sion "Das Reich" se trou­vait dans la région à l'ouest de la Baraque de Fraiture et attendait ses ordres de combat. Dans l'après-midi du 23 décembre, les 2me et 3ème compagnies reçurent l'ordre de faire mouvement dès la tombée de l'obscu­rité pour Odeigne. Elles devaient prendre place pour une attaque qui devait com­mencer à l'aube. ( L'objectif de la journée est le village de Lafosse. )

Je com­mandais le 1er peloton de la 2me compagnie. C'était une rude nuit d'hiver. La neige était épaisse et crissait sous les pas. Le gel était mordant, même au travers des vête­ments d'hiver. On se sentait presque comme en Russie.

Le chemin d'approche passe dans une zone de bois et de taillis marécageux. Nous nous embourbons plu­sieurs fois et perdons ainsi beaucoup de temps. L'artillerie américaine arrose le terrain par des tirs d'inter­diction et de temps en temps, des fusées éclairantes des­cendent du ciel pour marquer les zones à bombarder.

L'itinéraire de progression, en passant par la vallée parfois fortement encaissée de l'Aisne, mène d'Odeigne vers un embranchement devant lequel s'ouvre une longue vallée oblique (au Moulin-Crahay). Là, la compagnie doit prendre à gauche et par Freyneux atteindre le village de Lafosse sur le sommet de la colline tandis que la 3ème compagnie bifurque sur la droite, par Oster pour attaquer en direction de Grandmenil.



J'avance dans le blindé de tête de la 2me compagnie.

Peu après l'embranchement, le chemin passe au-dessus de la petite rivière.





Ici, je commets une lourde erreur. Je prends deux taches sombres sur le pont pour des mines vu qu'à partir de ce moment il faut tenir compte de /'in­tervention de l'ennemi. Je passe donc la rivière à gué sur la gauche du pont. (Par après, nous avons constaté que les taches n'étaient pas des mines). La rivière est régu­lière et son lit est stable mais le talus sur l'autre rive est si abrupt qu'il nous faut longtemps avant que toute la compagnie n'atteigne à nouveau la route. Les premiers véhicules ont manqué de verser. Nous avons déjà perdu beaucoup trop de temps et nous ne pouvons certaine­ment plus compter sur l'effet de surprise. Lorsque nous avons tous finalement atteint le chemin, notre ordre de marche est assez bouleversé. Nous avançons enfin sans plus tarder vers la petite localité de Freyneux qui se trouve directement devant nous. Nous progressons en terrain découvert sur la droite de la route qui plonge plus loin vers la rivière et dont les côtés sont bordés d'une rangée d'arbres. Nous sommes quatre Panther échelon­nés qui attaquons le groupe de maison sur la gauche. Une voiture de mon peloton (Oberscharführer Pipert) m'accompagne, emmenant le chef du 2ème peloton. l'Untersturmführer Kurt Seeger et le Kompanietrupführer Alfred Hargesheimer.

Entre-temps, la 3ème compagnie a atteint l'embran­chement et avance sur la droite en direction d'Oster et Grandmenil, parallèlement à la pente qui se trouve devant nous avec le village de Lafosse.

Pour nous, la visibilité est incroyablement mauvaise.



Nous montons une pente légère mais couverte de neige qui scintille fortement dans la lumière de soleil encore très bas. Nous levons la tête pour mieux voir et nos yeux nous font mal d'être grand ouverts dans cette luminosité trop vive. Nous avons à peine parcouru 100 mètres que les Américains ouvrent le feu. Ils tirent en même temps sur nous et sur la 3ème compagnie dont les véhicules leur tournent le dos. A partir de maintenant, tout se passe très rapidement. Le char de l'Untersturmführer Seeger est incendié lors du premier coup au but. Seeger parvient en s'en extraire avec des brûlures mais les quatre cama­rades de son équipage meurent dans le véhicule. Le char de /'Oberscharführer Kurt Pippert est touché et immobi­lisé, visiblement hors d'usage, le canon pendant. L'équipage abandonne le véhicule. J'ignore ce qui s'est passé avec le quatrième Panther, mais touché également, il se retire lentement vers l'arrière.

Je remarque que les Américains tirent également sur des cibles derrière nous, par-dessus nos têtes. Je me retourne et je peux voir comment des chars de la 31me compagnie sont touchés par derrière. Dans une telle situation, lorsqu'on est impuissant, une colère rageuse vous saisit. Nous progressons encore un peu et tirons à notre tour quelques obus.

Entre-temps, nous avons pu partiellement recon­naître ce qui se passait devant nous. A environ 100 mètres, légèrement sur la gauche, à proximité d'une mai­son, un char se trouve embusqué derrière une pile de bois. Seul le tube de son canon apparaît par-dessus le tas de bois. Il ne peut apparemment pas tirer bas assez pour atteindre notre châssis. Nous faisons pivoter notre tou­relle dans sa direction et le mettons hors combat avec quelques obus. Il ne brûle pas mais ne tire plus. Notre char a reçu ses premiers coups venant de l'avant. Un canon anti-chars américain tire apparemment sur nous à partir d'un bosquet touffu situé à une bonne centaine de mètres. D'après la cadence de tir, nous estimons nous trouver face à deux canons.

Leurs possibilités de pointage sont désespérément limitées. Ils tirent seulement sur notre coque. C'est pour­quoi nous pouvons aussi risquer de faire pivoter notre tourelle. Les taillis sont si denses que nous sommes incapables de distinguer les éclairs de départ des tirs. Après avoir éliminé le blindé, nous refaisons pivoter la tourelle immédiatement droit devant; nous avançons encore un peu et tentons de détruire le bosquet et les broussailles à coups d'obus explosifs et de rafles de mitrailleuses afin d'apercevoir les canons.

Pendant ce temps, nous avons encaissé plus de 10 coups et ce, pour la deuxième fois dans cette guerre. Sur le Panther, les soudures du glacis, qui encaisse la majorité des coups, se déchirent lors d'impact violent. Le train de roulement est également fortement endommagé.

Depuis le début de l'offensive en Ardenne, nous avons un nouveau radio dans l'équipage. C'est un Unterscharführer qui jusqu'ici était dans le bataillon des transmissions et qui s'est porté volontaire pour un équi­page de blindé. Il n'est donc pas habitué aux situations difficiles de combat. Les impressions de son premier engagement le submergent rapidement; il ne sait pas les gérer. Les actions de l'équipage qui se succèdent à un rythme rapide, le tourbillon qui s'ensuit, les obus qui, l'un après l'autre, frappent le char avec fracas, la plupart du temps, là où vous êtes assis, c'est dur, désagréable et pénétrant jusqu'aux os; tout cela, c'en est trop pour lui. Lorsque la radio sort de son support attaché à la boîte de vitesse et tombe sur lui, lorsque, juste à côté de sa tête, des soudures sautent, une crise de nerf le prend. Il crie, veut sortir du blindé et n'est calmé par le chauffeur qu'avec beaucoup de difficultés. Une telle panne en des moments de haute tension nerveuse est difficilement gérable pour un équipage de char. Nous avons perdu le rythme et ne valons plus que la moitié de notre valeur d'avant /'incident. Car un équipage bien exercé est comme un organisme vivant. De sérieux dérangements rendent les exploits presque impossibles.

Nous n'avons toujours pas fait taire les canons devant nous. Endommagés comme nous le sommes, nous n'osons plus foncer sur les buissons devant nous. Nous encaissons à présent un coup, qui nous touche un peu plus haut et qui arrache le bloc de support du canon et l'envoie tournoyer en l'air. Il tombe finalement sur le bord avant de l'écoutille de la tourelle mais glisse heu­reusement vers l'extérieur. Lorsque l'obus a percuté, j'ai seulement vu quelque chose voler et, de peur, je me suis laissé tombé en arrière dans le char. De ce fait, ma tête était déjà dans la tourelle lorsque le support du canon a frappé le bord de l'écoutille. Je ne reçois qu'un petit coup qui me met K.O. quelques instants.

Nous avons reçu entre-temps plus de 20 coups et décidons de faire marche arrière vu que l'on ne peut découvrir le canon anti-chars. Nous reculons lentement, dépassant nos deux chars dont l'un brûle encore violem­ment. Nous atteignons le chemin où nous les avions lais­sés précédemment. En plus, les nerfs de notre radio cra­quent pour de bon; il saute du char et doit être emmené vers l'hôpital. De l'autre côté de la route, il y a un repli de terrain qui descend en légère courbe vers la gauche. La pente est raide, avec un bord de 3 mètres. Sur le bord supérieur, il y a une rangée touffue de conifères. Ils jet­tent une ombre épaisse que nous utilisons comme camouflage. L'autre véhicule devant nous, qui avait reculé, se trouve également ici. Le gros de la compagnie s'est retiré loin sur la gauche, en lisière de la forêt qui se trouve à mi-pente de la colline, à côté d'un groupe de maisons, afin de tenir le village sous son feu.


 



Pendant ce temps, des chasseurs-bombardiers interviennent, s'en prenant surtout à la 3ème compagnie. Sur /'itinéraire à partir d'Odeigne, à 2 - 300 mètres avant l'embranchement, se trouve une petite carrière, sur le versant droit assez pentu. Un de nos canons anti­aériens de 37mm y a pris position. Il entre aussitôt en action contre les chasseurs-bombardiers américains volant en rase-mottes. Pendant des heures, des groupes de chasseurs-bombardiers assaillent ce canon. A cause du terrain, les avions ne peuvent utiliser qu'une voie d'ap­proche. Inébranlablement, le canon tire quel que soit le nombre de chasseurs-bombardiers qui arrivent. Un enga­gement exemplaire! A chaque passage, nous tremblons dans nos Panzer. Les chasseurs-bombardiers qui volent très bas doivent en effet passer juste au-dessus de nous et, chaque fois, nous redoutons qu'ils nous visent. Nous ne pouvons reprendre notre souffle que lorsqu'ils se trouvent juste au-dessus de nos têtes. Apparemment, l'ombre profonde dans laquelle nous nous trouvons, constitue une excellente protection.

Lors du retour à notre position actuelle, nous remar­quons que le véhicule ne peut presque plus tourner. Nous changeons donc toute une série de maillons afin de pou­voir rouler, toujours interrompus par le carrousel de plus en plus intense des chasseurs-bombardiers. Dans la neige, c'est pour nous un travail qui nous fait transpirer fortement. Seul le pointeur est enviable; il ne peut pas s'éloigner de son canon. »

AU MOULIN CRAHAY

Dans la matinée, l'attaque menée par les Panther sur Freyneux et Oster avait été menée par la 2éme compagnie de l' Obersturmführer Alfred Hargesheimer du 2éme régi­ment de Panzer S.S. Elle était composée de 11 chars Panther et avait le soutien de la 1 ére compagnie d'infan­terie du 3éme régiment de Panzergrenadiers "Deutschland".

Après avoir évacué Freyneux et réparé leur Panther, l'équipage de Fritz Langanke se retrouve en position d'attente sur les hauteurs du Moulin-Crahay. L' Untersturmführer LANGANKE poursuit:

« Vers midi, le temps devient quelque peu brumeux et de temps en temps la neige tombe faiblement. Tant qu'il fait encore clair, je fais tirer quelques rafales de mitrailleuse sur des points géographiques remarquables (courbes plus accentuées de la route, élévations de terre plus nettes, arbres isolés) pour évaluer les distances exactes que nous notons sur un schéma. Il est probable qu'à tout moment, une contre-attaque américaine des­cendra la pente. Nous voulons y être préparés.



Dès que l'occasion se présente, je discute avec l'équipage qui a évacué le Panzer de /'Oberscharführer Pippert. Nous en concluons que le véhicule peut encore rouler. Dès que l'obscurité est tombée, l'équipage grimpe prudemment dans le char et de fait, le fait revenir. Entre-temps, des Américains y étaient apparemment montés. Le chef de la 3è compagnie, l'Obersturmführer Veith vient à notre ren­contre et décrit le déroulement de l'action dans son sec­teur. Après avoir perdu quelques véhicules, ils se sont arrêtés dans le bois en pente sur la droite de leur itiné­raire et sont de plus en plus harcelés par l'aviation. J'apprends maintenant qui a été tué dans le char détruit. Quelques-uns de mes plus proches camarades, avec les­quels je combattais depuis longtemps, se trouvent parmi eux. Mon ami Vobis est l'un d'eux.

A la suite de cela, l'atmosphère devient très oppressante.

La visibilité devient toujours plus mauvaise; les nuages sont bas. Au-dessus de nous passent des flots importants de bombardiers qui se dirigent vers le Reich. Le cœur lourd et plein d'une rage impuissante, nous ne pouvons que les suivre désespérément du regard. »

Au village de Lafosse

Lorsque des unités allemandes sont signalées près de Freyneux, le 3ème peloton de la compagnie "C" du 14ème bataillon de chars (9ème division blindée) ins­tallé depuis la veille dans le village de Lafosse se pré­pare à faire mouvement en direction du moulin de Lafosse. Le sergent Meron J. THOMPSON avait 26 ans, il était dans le Sherman en tête de colonne:

« Dans l'après-midi, nous avons fait mouvement et j'ai reçu l'ordre du lieutenant Hugh Morrison de pivoter de 90° à gauche. Nous étions dans une colonne avec mon char en tête, celui du lieutenant Morrison à l'arrière et 3 autres chars intercalés.

Nous avions à peine parcouru une courte distance que nous avons été touchés une première fois sur le tube du canon. J'entendis et je ressentis d'autres explosions, au moteur et sous mes pieds. Il était temps de quitter le véhicule avant que notre compartiment de munitions n'explose à son tour. Quand nous sommes sortis du véhicule, j'ai vu que, à l'exception du char du lieutenant Morrison, tous les autres chars avaient aussi été touchés. Il y avait un petit fossé sur le côté et nous nous sommes rassemblés à cet endroit. Je donnais ensuite l'ordre aux hommes de se disperser et de retourner dans nos lignes. Au total, 4 chars furent démolis. Je fus le seul à être blessé dans cette action. Quand le premier obus toucha le canon de mon char, je reçus de petits fragments au visage. Je restai plusieurs jours sans me raser et le sang gela. On aurait dit que j'étais passé dans un hachoir à viande. Nous avons pu rejoindre les lignes de la 82è divi­sion aéroportée et de là, être conduits à un hôpital avec mon canonnier, Leo Soberalski qui avait été blessé pen­dant la retraite. Notre propre compagnie ne savait pas ce qui s'était passé et c'est pour cette raison que, pendant un moment, nous avons été portés "disparus en action". Les autres membres de mon équipage étaient Carl MCPherson, le chauffeur, et Clay ton Nonamacker, le co­pilote. »

Les chars du lieutenant Hugh Morrison ont été détruits au village de Lafosse. Celui du sergent Thompson et du sergent Richard May furent abandonnés dans le premier virage, juste en contrebas de l'église. Les deux autres blindés, celui du sergent Harry Pothoff, a été détruit le long de la route, entre l'église et le carrefour qui conduit à Oster tandis que le quatrième, celui du sergent Thomas Chapman a été abandonné à la sortie du village, en direction de Grandmenil. Malgré le fait que des villa­geois ont toujours pensé que ces destructions étaient le fait de l'aviation américaine, les chars Sherman ont bel et bien été détruits par les blindés allemands qui étaient en position sur les hauteurs près du Moulin-Crahay, juste sur l'autre versant de la colline.

« Je suis remonté sur mon siège et j'observe la pente vers Lafosse» nous décrit Fritz LANGANKE:

« L'Obersturmtührer Johann Veith qui tombera plus tard en Ardennes et obtiendra à titre posthume la "Croix de Chevalier", se tient devant, à côté de mon char, à hau­teur du frein de bouche du canon.

Soudain, des blindés américains apparaissent, des­cendant en ordre déployé la côte venant de Lafosse. Apparemment, ils avancent en direction de la 3ème compa­gnie. Un groupe très important de chasseurs-bombar­diers attaque en même temps dans la même direction. Je crie à Veith de se bouger parce que nous devons tirer. Il n'entend pas à cause du bruit. En peu de temps, les pre­miers Américains ont atteint les points dont nous avons mesuré la distance en tirant à la mitrailleuse, après quoi notre premier obus fut tiré. Malgré la triste situation, je ne peux m'empêcher de ricaner lorsque la casquette de Veith s'envole sous l'effet du souffle après le coup et lorsque lui-même est étourdi un instant jusqu'à ce qu'il com­prenne au deuxième tir ce qui ce passe.


 


Grâce à notre préparation et malgré la faible visibi­lité, tous touchons coup après coup les cinq premiers Sherman qui descendent la pente en biais vers notre droite. Ils sont à 500 - 700 mètres de nous.* Suite à cela, les autres blindés font demi-tour et se retirent. Ensuite, le calme revient et peu après l'obscurité s'installe. Nous nous retirons sur Odeigne avec difficultés. Là nous pou­vons examiner notre char au calme. Les obus ont tracé de profondes éraflures dans le blindage avant. C'est éton­nant qu'il ait encore tenu. Nous avons eu beaucoup de chance que l'angle d'impact des tirs nous fut favorable.

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->En fait, l’engagement probable de Langanke avec les shermans descendant la route de Lafosse était d’environ 2000 à 2100 m.

<!--[if !supportLists]-->· <!--[endif]-->C’est en tout cas la distance séparant les point 1 et 2 (carte ci-dessous)


 

Notre Panther endommagé ne peut hélas pas prendre part à l'attaque suivante, menée dans la nuit de Noël contre Manhay et Grandmenil. »

Sources : « la bataille des carrefours – les combattants racontent… Décembre 1944 – janvier 1945 de MONFORT Eddy (tecxte)

Cartes IGN – support informatique

Photos et montage : Screen Panther « Theatre of War », logiciel photo filter

 

Didier MARTIN / ARDUENN .

APPUI – FEU (décembre 2007)


  


Posté le par Cap_Dan
 


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