Cap_Dan a écrit :La situation actuelle à l'Est est une succession de mouvements avec fixation. Il n'y a pas encore de question de ravitaillement.
je ne dis pas qu'il ne faut pas régler rapidement ce problème mais que même si on change la règle du ravitaillement, cela ne changera rien à cette phase de mouvement. Ce sera différent par contre pour les phases suivantes car certaines unités risquent d'être non ravitaillées.
Tu as partiellement raison , pour l'instant la question du ravitaillement ne s'est pas encore véritablement posée à l'est , mais on va y arriver très vite . Quoique pour certaines unités elle se pose déjà : leur ligne de ravitaillement traverse des régions en guerre .
Les unités peuvent finalement aller ou bon leur semble sans se soucier véritablement de leur ligne de ravitaillement , d'ailleurs l'état non ravitaillé est très peu restrictif .
En ce qui concerne les combats , suite au résultat du combat en 150 , pour lequel tu nous a dit que
le gagnant du combat prenait le controle de la zone ( car il faut bien qu'il y ait avantage à gagner un combat dis tu ) , j'ai consulté la règle ;
Il n'y est pas défini ce qu'est le concept de controle d'une zone ? En quoi cela consiste t-il ? je n'ai pas trouvé de réponse . Ce concept n'exite pas dans les règles . Est ce que cela veut dire etre présent sur zone avec des troupes ?
Pour ce qui est du ravitaillement , il doit transiter à travers une région alliée ou partiellement alliée ? Qu'est ce qu'une région partiellement alliée ? région à controle partagé , c'est à dire avec des unités des deux camps présentes sur zone ? On a cependant vu que posséder des troupes dans une région n'impliquait pas d'avoir le controle ? Alors comment est ce qu'on le definit ?
Mais j'imagine mal que l'on puisse posséder des troupes dans une région , sans la controler en partie ; il faut bien que les troupes soient physiquement quelque part ? ce qui équivaut bien à controler la partie de la région ou elles se trouvent . C'est en contradiction avec ce qui est dit plus haut = etre dans une région sans la controler ? Je crois qu'il faudrait explicitement superposer la notion de controle d'une zone à celle d'occupation physique avec des troupes .
Les règles de la MCP 1 étaient à mon avis beaucoup plus claires : régions controlées par celui qui l'occupe avec des troupes ou l'a occupée en dernier , perdues ou conservées selon le résultat du combat , pas de double occupation hormis les régions en guerre , mvt obligatoires après combat qui éliminent de fait la double occupation , régions en guerre inaccessibles .
Les nouvelles règles annihilent de fait le bénéfice d'un combat victorieux : l'ennemi peut se maintenir sur zone indéfiniment , il peut la traverser .
Je veux bien qu'il existe une guerre de mvt , mais pour qu'il y ait pémétration il doit d'abord y avoir percée décisive par destruction des troupes ennemies , qui crée une bréche permettant aux unités de s'engouffrer . Ici ce n'est pas le cas et le combat en 150 en est un parfait exemple : l'ennemi est vaincu avec de lourdes pertes , mais celà n'a aucune importance : tout se passe comme si il y avait eu une percée décisive et l'ennemi peut allègrement pénétrer dans la région arrière sans problème . Je ne vois pas ce que cela a de réaliste . Le résultat en MCP 1 eut été un recul forcé du perdant , est le vainqueur restait seul sur zone et en avait donc le controle exclusif .
Ici en MCP 2 on a créé des règles qui permettent une guerre de mouvement à une armée qui ne gagne pas ses combats ... il suffit juste de passer à saute-mouton sur les troupes ennemies ...
Si on veut une guerre de mvt , il faut remporter des combats et détruire les troupes ennemies pour ouvrir des brèches . A ce titre , le mécanisme MCP 1 qui repoussait le vaincu sur une région adjacente ou plus lointaine en fonction du niveau de victoire était à mon avis une parfaite traduction en terme de jeu du phénomène de retraite ou de déroute consécutivement à une sévère dérouillée sur le terrain , phénomène commun à toutes les armées de toutes époques .
Souvenez vous de vos wargames en carton , ce n'est pas un hasard si ce mécanisme y est très largement répandu . Après Waterloo , l'armée française n'a repris consistance qu'une fois la foule des fuyards à peu près rassemblée en France ( et je ne compte pas ceux qui ont fuit jusqu'à Paris ! )