Janvier 1942, attaque anglaise de jour sur une grande carte type ville. Mon OB est : 1 bataillon d'infanterie motorisée, 3 canons AC 50mm, 3 canons 75 d'infanterie, 3 lance-flammes, 1 sniper (tout en vétérans). Cette ville que je dois défendre est située sur un billard comme seul sait en pondre le désert : la visibilité est limitée à environ 700 m par un peu de brouillard, et sinon, les seuls obstacles sont les bâtiments. Pour défendre cette ville, je dispose une compagnie à plat, le plus en avant possible des objectifs (pour avoir de la place pour un éventuel repli), et sur chaque aile une compagnie échelonnée plus en profondeur, pour éviter les débordements. Un canon AC 50 mm soutient chacune de ces 3 cies. L'attaque anglaise révèle assez vite les forces et faiblesses de mon OB comme de mon déploiement : mon infanterie, peut délivrer une puissance de feu assez impressionnante sur son homologue britannique, mais je n'ai pas pris assez de moyens antichars et ceux ci sont trop dispersés. J'arrive donc assez rapidement à clouer l'infanterie de Nashorn ; je me débarasse sans trop de difficulté de ses Stuarts ; mais ses deux pelotons de Mathildas me font l'effet d'un troupeau de rinocéros que j'attaquerais à coup de figues molles ! De plus, avoir une compagnie à plat, c'est bien pour le feu, mais si une section flanche, cela fait apparaître un trou béant dans la défense, avec plus grand chose derrière. Toute la suite de la partie consistera donc à replier mes ailes pour essayer de refermer une sorte de nasse autour des Mathildas et les assaillir à courte portée à coups de lances flammes, de grenades à fusils, et de chapelets de grenades ; le tout, en continuant à arroser l'infanterie adverse avec le reste de mes troupes pour éviter qu'elle ne sorte la tête du sable. En fin de partie, 5 des Mathildas ont été immobilisées (dont 3 abandonnées par leur équipage) et la 6ème a vu son canon endommagé, mais je de suis parvenu à en percer aucune.... Une mention spéciale à Nashorn pour la régularité de ses envois (parfois 2 par soir) ainsi que pour sa bonne humeur dans l'adversité qui aurait mérité un vote dans le concours des joueurs les plus fair-play.