Rapport de Lorenzo
Par une glaciale soirée d'hiver (j'habite en Suisse donc c'est très courant, pas comme chez Tipy...), je rencontre mon ami Dédalus sur le chat. Nous décidons de nous lancer dans une IP sur scénario qui remettrait en scène ce froid polaire. Le lieu sera Stalingrad, la bataille qui nous provoque le plus d'émotions, et je mènerai l'attaque allemande, mon infanterie étant équipée de toutes nouvelles tenues de camouflage blanches. Le scénario s'intitule "My City of Ruins", en novembre 1942 et que l'on m'a souvent conseillé. Et là, stupeur. La carte est somptueuse, l'ambiance lugubre. Très froid, enneigé, brouillard épais et la bise qui souffle sans discontinuer nous promet un combat urbain acharné. Et je ne suis pas décu. 3 petits flags et un gros en fond de carte au bout d'une immense avenue, c'est en fait un monument commémoratif. L'accès au gros flag sent l'ambuscade à plein nez, c'est pas le moment d'y aller. Je divise donc mes forces en 3 colonnes, pour les regrouper en fond de carte et prendre ainsi d'assaut le dernier flag. Je m'empare d'un flag à droite de la carte dans une usine, après un combat horrible mais heureusement soutenu par un canon d'infanterie de 150mm. Le flag en plein centre de la carte tombe également après bien des soucis, mes troupes régulières étant bien commendées par un PC de section élite et avec toutes les qualités doublées, mais je ne pourrai plus progresser ici; plus de munitions, plus assez d'homme et des coups de feu dont la provenance est impossible à définir, je préfère donc défendre l'objectif fraichement acquis. Par contre, le flag de gauche, dans la forêt du parc restera imprenable. Rien que pour atteindre ne serait-ce que l'orée de la forêt, il me faut traverser et prendre plusieurs bâtiments. Horrible, mes troupes se font prendre à parti de tous les côtés. Impossible de savoir d'où, les Russes de Dédalus étant de véritables fantômes. Je fais intervenir mes Panzers, qui détruisent les bâtiments. Dans certain cas, les Russes s'enfuient et dans d'autre, les ruines leur offre encore plus de possibilités. Malgré ces coups d'arrêt, la progression à droite est fulgurante. Les tours se font rares, et je décide de mettre les bouchées doubles pour tenter d'arracher ce gros flag, capital. Un combat se déclenche avec des sapeurs russes, mais je parviens à les déborder et fonce sur le monument, que je prends puisque peu défendu, les Russes l'ayant délaissé pour prêter main forte à leurs camarades, heureusement pour moi. L'IP s'est déroulée en plusieurs soirs glacials, c'était magnifique. Merci à Dédalus, adversaire ponctuel et exemplaire, jouer avec toi fut vraiment passionant. Bataille intense, soutenue et haletante de par les possibilités tactiques et son ambiance que je n'ai rencontré que peu de fois dans des scénarios. Quand j'y repense, j'en ai encore froid dans le dos... Encore merci Dédalus, la prochaine à Stalingrad quand tu veux.
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