Opération test Jitomir, malgré les pertes sévères, alison à tenu le plus longtemps possible et je le remercie pour la cadence ainsi que son fair-play

Je vais remasteriser Jitomir en le réduisant de moitié et fournir plus de blindés aux russes car il est vrai que la ville est assez difficile à défendre, les allemands possédant une force importante

Mon ami Wespe m’a fait goûter en prime time une de ses nouvelles inventions dont il a le secret, j’ai nommé Jitomir. À première vue la carte ressemble à une belle banlieue typiquement Soviétique avec ses faubourgs, ses usines et son centre ville à faire déguerpir le touriste moyen avec force. Bref que du moche. Si vous rajoutez par-dessus ça, cette bande de malades qui va s’étriper joyeusement pendant plus de 120 tours, vous serez définitivement convaincu que ce n’est pas l’endroit idéal pour ouvrir un Club Med. Au regard du nombre de mes fantassins et de mes canons, je pars plutôt confiant dans cette belle épopée, je remarque juste au passage un petit déficit en blindés, mais je me rassérène en voyant toutes ces petites têtes coiffées d’un casque qui m’entourent. J’avais juste oublié qu’un soldat russe ne vous écoute pas (vu qu’il ne parle pas la même langue que vous) et que les canons, qu’ils soient de 45 ou de 76, ne savent pas viser correctement un char ennemi. Dès les faubourgs, la situation va devenir très compliquée pour moi. Wespe avance comme un renard avec son infanterie qui progresse à couvert, qui débusque le buveur de vodka et qui achève le boulot avec sa cohorte de PZ III et IV. Dès lors le fantassin russe de base est atteint de troubles nerveux et compulsifs inextinguibles : tremblements, bégayements, incontinences et il crie inlassablement une phrase en russe dont je vais finir par me faire traduire le sens et qui signifie « FOUTONS LE CAMP ». Le problème est que je ne suis pas médecin et que ne connaissant pas la cause de cette étrange épidémie, je vais très vite finir par me retrouver quasiment tout seul face aux barbares d’en face. Du coup j’apprends rapidement à mon tour une nouvelle phrase dans la langue de Dostoievski qui veut dire « ATTENDEZ MOI ». Je vous passe la musique de « Benny Hill », mais je vous laisse imaginer la scène en accéléré. Je n’ai pas de petit vieillard chauve devant moi pour lui taper sur la tête, mais à part ça tout est conforme. 120 tours en courant le dos à l’ennemi et en tournant la tête derrière soit pour voir s’il ne vous rattrape pas, c’est éreintant ! Au final, j’en serais bon pour un torticolis et pour me retrouver agrippé au premier drapeau croisé, avec la dernière section qu’il me reste à crier (toujours en russe) : « C’EST PAS NOUS QUI AVONS VOLÉS VOTRE SCHNAPS. PITIÉ, NE NOUS ACHEVEZ PAS ». Il faut d’ailleurs avouer que dans sa grande mansuétude, le Feld-maréchal Wespe m’a accordé la grâce en réduisant notamment le score terrible qu’il avait réussi à m’infliger lors de cette très drôle et très agréable partie en sa compagnie.