Dernier épisode de notre cycle "les Espagnols en Russie".

Scénario Mercredi Noire et bien pour être noir il fut noir. Un défaite mineure quasi inexplicable puisque je termine avec plus de 80% de pertes. Je m'attendais à une véritable rouste !

Je ne vais pas trop en dire pour ne pas dévoiler le scénario mais je le recommande à tous les amateurs. Les cardiaques doivent plutôt jouer les volontaires de la division Azul !

Le soviétique commence la partie avec des moyens faramineux qui s'avèrent en fait être juste suffisants face au fanatisme des Espagnols. La défense de JJ était parfaitement conçue. Les axes d'attaque les plus évidents étaient verrouillés et ceux moins évidents l'étaient aussi ;)

L'ambiance Stalingrad y est puisqu'il faut se battre avec de lourdes pertes pour chaque pouce de terrain avec des Espagnols indéboulonnables qu'il faut tuer jusqu"au dernier. J'ai vu des GdC résistés à des tirs de plusieurs Cie et sections de tanks relevés la tête juste au moment de la vague humaine !

La fin de la partie fut très longue 47 tours pour 35+, mon erreur a été de me précipiter sur une dernier grand drapeau vers la fin essuyant de grosses pertes alors que j'avais encore les moyens de le contester. J'ai même fait charger des unijambistes c'est dire :

Mon seul regret c'est l'IA qui n'a quasiment pas tiré un cannister de toute la partie alors que les blindés en étaient largement pourvus. A la fin mes blindés à court de HE tiraient inexplicablement leurs obus AP au lieu d'utiliser les C même sur de l'infanterie à découvert...

Attention scénario "mercredi noir" de R2

Je prends l'Espagnol en défense. D'emblée, il me semble impossible de défendre tous les objectifs. J'en abandonne un au centre. J'espère avant tout remporter la partie en infligeant un maximum de pertes à mon adversaire et en tenant les drapeaux sur les ailes. Je m'attends à subir durement le rouleau compresseur russe mais je possède trois atouts tout de même dans ma besace : des troupes dont le niveau moyen est bon voir très bon, 2 OA (1 de 105 et 1 de 75) et de nombreux canons.
Je place mes troupes de façon à ce qu'elles puissent effectuer des tirs d'enfilade meurtriers. Je dispose aussi un grande nombre de tranchées derrière des maisons afin que mon adversaire ne puissent pas m'étriller en effectuant des tirs de zone.
Très vite l'ennemi pointe le bout de son nez et je tente de fixer avec mes MG puis je fais donner mes OA. Je réajuste continuellement les tirs de mon artillerie qui me sert "àboucher les trous" au fur et à mesure que la pression russe s'accentue. Chaque obus doit expédier ad patres un maximum de biffins. Je suis relativement heureux dans cette exercice de style puisque mon OA de 105 sera responsable de 42 pertes ennemies et celui de 75 de 28 pertes ennemies. Cela me sauvera en fin de partie puisque lorsque mon adversaire atteindra le grand drapeau au centre de mon dispositif l'infanterie de Bloody n'aura plus assez de punch pour enlever cette position alors qu'elle n'était plus tenu que par un PC de compagnie, quelques biffins et une poignée d'artilleurs héroïques qui n'hésiteront pas à dégainer leur armes de poing pour faire le coup de feu contre les hordes bolcheviks.
Concernant les chars ennemis, tout le jeu consistera à faire tirer mes AC au dernier moment avec à chaque fois un pourcentage important de placer un AC au but en partant du principe qu'étant donné la masse de blindés dont dispose mon adversaire tout AC qui se dévoile est un mort en sursis. Malgré quelques erreurs dues à mon impatience au départ, je réussis à détruire un grande nombre de blindés russes.
A noter au passage qu'un Pak 36 ou un 75IG18 muni de charge creuses peut s'avérer redoutable s'il attend le dernier moment pour tirer.
Quelques blindés passeront malgré tout au travers des mailles du filet.
Sur ma droite un KV1 et un T34 feront des trouées sanglantes dans mes rangs et aideront à Bloody à s'emparer d'un grand drapeau. Je renonçai à reprendre ce drapeau, redoutant les canisters de mon adversaire et me contentai de canarder lâchement Bloody depuis mes tranchées.
Un de ses T34 trouvant la faille, foncera vers le fond de carte pour s'emparer d'un grand drapeau. Grâce aux quelques GdC reçus en renfort je lui réglai promptement son compte.
Même scénario sur ma gauche où sur les trois T34 qui tentèrent un rush, 2 finirent à l'état de carcasses fumantes, le dernier, déchenillé se contentant d'arroser au canon mon infanterie.

Bref un scénario haletant pour l'Espagnol où il faut continuellement se demander s'il faut mieux se faire tuer sur place ou par contre lâcher du terrain.
La partie est loin d'être facile pour le joueur russe malgré la masse de troupe à sa disposition. Le terrain est loin de lui être favorable et sans OA pour noyer l'adversaire sous les fumigènes cela devient sanglant.

Merci à mon fidèle adversaire.
Prochain défi pour moi : battre cette vieille baderne de peluche miteuse en prenant l'attaquant...