La ville perdu. Dans les villes c’est au fond toujours la même chose, On n’y rentre ou l’on y est remercié à l’entré par manque de logements, lorsque par bonheur on réussi à y entrer, on se chamaille pour fouler le même paillasson et au bout du compte, on laisse généralement pas mal de saletés derrière soi en partant. Cette définition vaut pour CM. Les copropriétaires n’y sont pas plus sympathiques, les voisins sont tout aussi bruyants et je ne vous parle même pas des gestionnaires immobiliers ! Pour cette énième partie avec mon cher Roll, j’avais envisagé une technique des plus rudimentaire : j’arrive, je passe à l’agence prendre les clés du meublé, je m’installe, j’enlève mes chaussures et je me pose devant télé avec une bière et le journal. C’était sans compter sur l’affluence de la rentrée, avec embouteillages et carrefours bloqués. Comme j’avais décidé de prendre l’artère principale avec toute ma famille de blindés, au premier carrefour : cafouillage. Refus de priorités, feu rouge brûlés, accrochages, constats et pas un gendarme pour rétablir la circulation. Pendant ce temps, le vacancier Roll arrive en ayant pris soins de fluidifier son trafic. Bien évidemment il passe à l’agence avant moi, s’installe et attends ses convives en grignotant quelques olives. Une fois sortie de ce bourbier, j’arrive en regardant juste derrière moi si je n’ai pas laissé, dans ce tumulte, traîner un par-choc ou deux au sol. À peine vérifié, en me retournant, je me prends trois bourres pifs par Roll, à coup de 105, juste pour me faire remarquer que j’arrivais en retard. Trois blindés au tapis, d’entrée de jeu. La suite n’est pas plus glorieuse, j’essaye tant bien que mal de trouver un porche pour m’abriter, tandis que j’achemine du lourd par le flanc droite et gauche, afin de raisonner mon ami Roll. Rien n’y fera, devant le nombre impressionnant de ses « Skoda breaks » à tourelles. Vous pensez bien que je n’ai même pas eu le temps d’enlever de la galerie le petit bateau « Sévilor », c’est juste en short et en tong que je regagne les faubourgs de la ville, avec comme seule préoccupation, l’urgence de trouver un toit pour m’abriter. Face à l’ampleur du dégât, je me résous enfin, en bon père de famille, à me rendre aux nouvelles autorités compétentes de la ville, afin d’accélérer le traitement du dossier de ma demande d’HLM. Tout cela n’aura duré que quelques tours, ce n’est pas plus mal, dans un sens comme dans l’autre, j’aime le travail bien fait !

Un petit village sans prétention si ce n´est la présence d´une distillerie et de 2 entrepots de vodka qui en justifient la conquète. Donc gros moyens : T34/85, IS2, ISU 152 et 2 Cies de fantassins. Frayeur au départ : on démarre plutôt visibles. A Staline vat :on fonce à l´abri des 1éres maisons et on progresse avec 2 blindés par voies entre les maisons. Cela paie, le 1er des trois drapeaux, qui sont en enfilade,est sous contrôle et les accès au second sous le feu de nos pièces. La progression de l´adversaire s´y brise avec de telle pertes qu´il renonce. Saint Alexandre Newski veillait sur nous !