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La colline 112
Compte-rendus de batailles


Avec Le Buntz, nous avons voulu réaliser cet AAR pour vous donner un compte rendu le plus détaillé de cette bataille en
définissant bien quels étaient nos objectifs ainsi que les moyens que nous voulions mettre en œuvre pour les atteindre. Les comptes rendus ont été écrits à partir de notes prises à chaud pendant la partie.
Nous avons ajouté à cet article, une revue de ce qui s’est réellement passé lors du combat qui s’est déroulé ce 10 juillet 44.

La situation :

10 juillet 44, scénario post débarquement couvrant la progression des Britanniques dans le bocage (cf. présentation historique).
Attaque anglaise menée par le Buntz et défense allemande dirigée par Mesmer.


Tours : 40+
Météo : couvert, sol humide

Auteur : Col. Kurtz

Objectif pour les Alliés : prendre la ferme des Duanes, le château de Fontaine ainsi que la route d’Eterville pour protéger le flanc droit de l’offensive alliée visant à conquérir la colline 112 qui a un point de vu inégalable sur la campagne Normande.

Problème : Ces positions sont tenues par des troupes allemandes solidement retranchées.

Plan de bataille :

Le Buntz :

Les forces :

 - 2 pelotons de churchill VI et un char churchill V (9th RTR)
 - 1 bataillon d’infanterie (le 5th Dorsetshire, 130th brigade, 43rd Wessex division)
 - 1 carrier non armé.
 - 1 OA de 3 inch
 - 3 OA de 25 pdr.


Renforts :

 - 1 peloton de churchill VI


Renseignements :
Les troupes ennemis sont constitués d’infanterie et de moyens antichars, aucun appui blindé a priori.


La carte :
Une grosse colline très pentu pour accéder au 1er drapeau situé dans une ferme puis un grand plat pour accéder au drapeau du village et en toute fin de carte un drapeau perdu dans les bois.

Difficile d’élaborer une stratégie dynamique, la pente sans aucun couvert de cette satanée colline va permettre à l’ami Mesmer de dessiner virtuellement des cibles sur le front de mes troupes. Une fois passé la crète il y a sur mon flanc gauche de grandes haies de bocage devant un bois et sur ma gauche un champ cultivé et rien, rien et rien.

Je vais donc forcer le passage au centre, point final.
Aucune finesse, aucune délicatesse, en un mot une tactique Ferme mais Courtoise !!!


J’opte donc pour cette prévision :


1er temps : Envoie d’une Cie de reco jusqu’à la crête de la colline, évaluation du dispositif adverse et arrivée du reste du bataillon appuyé par les chars lourds pour la prise de la ferme.


2ème temps : Contrôle de la grande haie sur mon flanc gauche sans pénétration des troupes dans le bois (cela sent le traquenard et Mesmer est bon à ce petit jeu là…) puis progression toujours au centre en s’aidant des platanes situés de part et d’autre de la route centrale.


3ème temps : Prise du village et arrêt des hostilités, j’estime que le 3ème drapeau est trop éloigné et je préfère assurer une progression lente et ne contrôler que deux drapeaux plutôt que m’exposer trop dangereusement.


Mesmer :

Les forces :
 - 1 batailllon (2./22. SS-PzGren. Rgt, 10th SS division Frundsberg)
 - 1 OA de 105 mm
 - 1 Pak 40
 - 1 20mm Flak
 - 2 obusiers de 75 mm


La carte :
Elle est divisée en son milieu par une colline. L’Anglais doit conquérir 3 gros objectifs. Le premier est la ferme des Daims qui trône sur la colline, les 2 autres sont le château de Fontaine et un bosquet situé à peu de distance derrière.

Le terrain se prête bien à la défense pour plusieurs raisons, il y a peu de couvert pour protéger l’avance du Buntz, la contrepente derrière la ferme est idéale pour retarder la deuxième partie de l’attaque anglaise et du côté Nord, un bosquet cerné par une haie haute est un piège mortel typique de la Normandie.

Je sais dès le départ que la ferme des Daims va tomber, elle est trop exposée et mon briefing me précise que les tommies disposent d’une artillerie impressionnante. Je m’attends à faire face à au moins un bataillon et les inévitables churchill qui accompagnaient les vagues d’assaut britanniques lors de l’opération Jupiter.

Mon plan va consister à disposer une première ligne de défense mobile entre la ferme des Daims et des foxholes pour le repli situés au pied de la haie destinés à couvrir la contre-pente.
Ma deuxième ligne de défense sera placée derrière la haie pour empêcher la progression du Buntz à travers les arbres.
Le reste de mes troupes sera disposé entre le château de Fontaine et le champ de blé au cas où !

Le but de la manœuvre va consister à faire le plus de dommage à l’infanterie anglaise pour minimiser sa capacité à contrôler les drapeaux. Mes moyens anti-char étant limités à une courte portée (à part le Pak 40), il faudra que je m’attaque aux tanks que lorsque je serai sûr de faire des dégâts !


Les zones de déploiement me forcent à diviser mon bataillon, 1 zone pour chaque compagnie.


- La Cie A est chargée de la défense de la crête et de la ferme des Daims.
Je place la 2ème section à contre-pente sur le côté Nord pour couvrir le champ de broussailles, l’OA et une MG42 sont disposé dans ce dernier pour harceler l’avance des tommies quand ils seront à découvert.
Les sections 1 et 3 dans des foxholes sont aussi à contrepente face à la ferme. Je place juste un demi GdC dans un des bâtiments avec le rôle d’observateur.
Dans un groupe d’arbre sur le côté Sud, un leader est chargé de diriger le tir de 2 mortier de 81. Dans le même coin le 20 mm est chargé de couvrir la contrepente des avancées de l’infanterie ou des véhicules de reco.


- La Cie B est donc disposée en majorité juste derrière la haie et 1 section sur le château de Fontaine.
Le Pak 40 est disposé en terrain découvert mais à l’abri d’un repli de terrain pour couvrir la descente allant de la ferme à la haie.


- La Cie C se répartit entre le champ de blé (2 sections) et le château (1 section). L’un des obusiers est en fond de carte sur le côté Nord couvrant la haie près du château, l’autre en fond de carte sur le bord Sud avec une vue sur la ferme.

3 mortiers de 81 sont placés dans des foxholes derrière le 1er bâtiment du château avec un lieutenant à l’étage pour diriger le tir. Un dernier 81 se place dans le champ de blé.
Plusieurs MG42 sont placées en fond de carte et dans les bâtiments.




Le Buntz : Tours 1 à 6, mise en place

J’envoie ma compagnie de reconnaissance, RAS jusqu’au tour 5 où une pluie de gros calibre (88mm ?) me fait très mal.
Je ne sais pas comment le Mesmer a fait mais tous se obus sont tombés directement sur la tête de mes troupes en reconnaissance!!!
Une section a pu passer, les autres cherchent leurs verres de contact dans les champs…

Mes chars en bout de carte détruisent tous les immeubles un peu trop grands à mon goût de manière à y déloger d’éventuels observateurs.
Difficile d’évaluer à ce stade les conséquences de ces tirs si ce n’est le bien être et le sentiment d’être utile tout en ne laissant pas l’adversaire être maître de l’initiative.


1er tour, 29ème seconde, le ton est donné à la ferme des Duanes !


Mesmer : Tours 1 à 4, La fête commence

La salve d’artillerie sur la ferme des Duanes n’aura pas lieu, mais ce sont les churchill qui commenceront le travail de démolition en ouvrant le feu sur les bâtiments de la ferme.
Le reste des blindés avec la biffe anglaise progressent en suivant la route venant d’Etoupefour.
Mon OA demande un tir sur une position évalué de l’avance des britanniques, le délai étant de 3 minutes.
Je repli de toute urgence mon 1/2 GdC d’observation avant qu’il ne se retrouve sous les décombres du corps de ferme déjà devenu bien branlant. Les 2 premières pertes allemandes auront lieu à ce moment.
Une fois les bâtiments détruits, j’envoie 2 de mes sections situées sur la contre pente réoccuper les ruines, profitant de la poussière qui a envahit les lieux. J’espère ainsi surprendre la 1ère vague d’assaut du Buntz qui pensera peut être n’avoir à faire face qu’à des défenseurs affaiblis et déboussolés.


Les défenseurs allemands réoccupent les positions fraîchement rasées.


Mesmer : Tours 5 à 8, Premières pertes.

Mon tir d’artillerie tombe au beau milieu d’une section anglaise, mais il semble que 2 autres sections aient réussi à passer avant l’orage. Celle qui subit le feu paraît être en pleine débandade.
J’observe que les churchill et de l’infanterie restent en réserve près des premiers bâtiments d’Etoupefour.
Un carrier arrive à toute vitesse en direction des ruines de la ferme. Mes 2 sections sont en place embusquées dans les décombres. Mais les tanks anglais continuent leur pilonnage de la ferme et occasionnent quelques pertes parmi mes hommes. Malgré cela ils serrent les dents et attendent leur heure en suivant la progression de la biffe ayant passé la salve d’artillerie.
Je prends la décision de faire progresser le barrage de 105 mm vers les troupes restées en réserve pour y semer un peu de zizanie et ralentir l’arrivée des renforts anglais sur la ferme. Ma position avancée de 81 mm harcèle les fantassins du Buntz qui progressent le long de la route.
Le carrier quand à lui fait la course devant mes positions comme si de rien n’était, il est temps d’envoyer un Pzschreck régler le compte de l’importun.


Le Buntz : Tours 7 à 10, Reconnaisance

Les sections ont repris leur progression vers la ferme, le carrier envoyé en reco  a établi plusieurs trous défensifs ; Je suis sur qu’il y a quelqu’un dedans. (ha ha ha !!!!)


La reco, un métier dangereux ?

Par contre petite erreur en bout de carte, j’ai fait lever la tête à deux sections pour les mettre en place pour la progression et ce satané allemand me balance une pluie de mortiers.
O tempora, o mores !!
Non seulement l’Allemand vise bien mais en plus il voit loin !
Je m’en veux un peu sur ce coup là car j’ai perdu des troupes bêtement, rien ne pressait la Cie reco n’ayant pas fini son job.

Pour la suite j’envoie un char Curchill V en soutien de la section d’infanterie proche du village au cas où...
On va vite voir « oùquisonses » canons…

Afin là aussi de s’assurer qu’il n’y pas trop d’hostile sur la crête j’ordonne quelques tirs sur les rares arbres présents et un tir d’artillerie sur la crète.
J’aperçois un groupe d’individu en repli en réaction à mon bombardement.


Mesmer :Tours 9 à 11, La tension monte

Le fameux carrier évite les charges creuses, et se retrouve au milieu de ma ligne de défense. Il zigzague entre les grenades, les balles pleuvent contre le fin blindage de l’engin. Le pilote doit se sentir tout petit dans son véhicule. Je finis par demander à mon 20 mm d’en terminer une fois pour toute avant qu’il n’aille s’emparer du château de Fontaine à lui tout seul. Le carrier encaissera un nombre impressionnant d’impacts avant de succomber.


La fin du courageux carrier.

La pression anglaise commence à se faire sentir sur ma première ligne. Mes mortiers de 81 mm ayant quasiment épuisés leurs munitions, ils se replient. Et grand bien leur en prends car peu de temps après l’abandon de leur position une pluie d’obus tombe sur cette dernière. L’un de mes équipages abandonnera tout de même son mortier sous l’effet de la panique.
Des obus pleuvent aussi sur mon OA qui se débine avec 3 obus en réserve, il aura rempli son rôle malgré tout.
La moitié des chuchill montent à l’assaut de la ferme avec la biffe qui est maintenant très proche de cette dernière. Mes défenseurs une fois la surprise passée auront intérêt à décamper en vitesse car cette position risque vite de se transformer en enfer !


Le Buntz :Tours 11 à 20, Assaut sur la ferme

Je prépare l’assaut sur la ferme en rapprochant le plus possible mes Cies de réserve. Les chars se mettent en branle lorsqu’une pluie d’artillerie tombe à nouveau et endommage deux churchill !! Canons inutilisables. Bien bien, ils feront de la reco alors(sniff !).

La montée vers la crête n’est troublée que par quelques tirs sporadiques qui accompagnent les  pluies d’artillerie qui arrivent à fréquences régulières.

Mais à part les dommages sur les deux churchill les pertes sont acceptables.

Ce qui l’est moins c’est la difficulté pour les troupes de pouvoir répondre avec efficacité à l’ennemi, l’insaisissable Mesmer !!

Une fois les troupes en place un nuage de fumigènes atterrit tout autour du village et j’ordonne à ma Cie de reco appuyé par 3 chars et une Cie de combat de monter à l’assaut de la ferme.


Assaut sur la ferme des Duanes.


A partir de là plus rien ne sera comme avant et même si je pourrai poursuivre mon plan mon niveau de perte sera trop grand pour assurer la victoire même si j’ai escompté jusqu’à la fin atteindre un nul acceptable.

La ferme a été prise mais au prix de lourdes pertes quand on sait qu’elle n’était tenue que par un leader et 3 groupes de combat appuyés de quelques soutiens.

J’ai perdu l’équivalent de deux sections sur cet assaut et un char !!
Ce qui n’a pas marché :
- une saloperie de mur face à moi qui a contraint certaines de mes troupes à l’enjamber et d’autres à le contourner par la droite
- un effet fumigènes plutôt fluctuant qui a été très versatile et qui n’a pas empêché les tirs à bout portant de l’axe
- une combativité remarquable et exceptionnelle des allemands qui ont tenu bon et longtemps avant extermination complète.

Peut être aurais je du continuer pendant 2 ou 3 tours la préparation d‘artillerie.
Le Buntz n’a pas fait ce choix car il était nécessaire de conserver des munitions pour la prise du village.
Il a été pris du « syndrome de l’attaquant » face à une défense solide ce qui le conduit au bout d’un moment à psychoter sur sa lenteur et la progression timorée de ses troupes et qui se dit qu’il faut mettre un coup d’accélérateur.(souvent fatal pour lui…)


Mesmer : Tours 12 à 17, La perte de la ferme des Duanes.

La MG 42 tenant à peu près la même position que mon OA est prise à partie par les churchill encore en réserve en fond de carte. Mon OA qui essayait de se dissimuler comme il pouvait dans les broussailles est tué par l’explosion d’un HE destiné à la mitrailleuse.
Les obus fumigènes pleuvent sur la ferme, ça sent l’assaut en règle à plein nez ! Les churchill se rapprochent, j’en dénombre 10. La partie n’est pas gagnée.
Je décide de replier une des sections sous couvert de la fumée, celle sur ma droite (la plus éloignée des britanniques) car vu la prolifération de blindés inutile de faire massacrer les 2 sections. Celle de gauche va prendre la charge ennemie de plein fouet et c’est elle qui pourra infliger le plus de dégâts !
Ordre, contrordre, les hommes râlent mais sont content de quitter cette position.
Dissimulés par l’épais rideau de fumigènes les troupes du Buntz s’élancent. Mais les tommies aveuglés eux aussi par la fumée tombent nez à nez avec les défenseurs qui eux sont à l’abri des gravats. C’est le carnage, les anglais tombent comme des mouches sous le feu nourri de ma section. Les churchill ne peuvent que difficilement ouvrir le feu, gênés par le manque de visibilité et peut être aussi par le corps à corps qui s’est engagé. Le Buntz va perdre pas mal de gars sur ce coup là
Une fois la surprise passée, les anglais vont se resaisir, les blindés finissent par faire feu et l’infanterie réplique avec beaucoup plus de précision.
Je tente un repli de ma dernière section mais ils sont trop proches de l’ennemi. Seul le PC de section réussira à s’échapper non sans mal. Il ne restera qu’un seul SS qui avec son STG 44 et quelques grenades continuera à faire feu comme un forcené sur les brits qui l’entourent.


Le dernier défenseur de la ferme des Duanes.

Le Buntz en profite pour envoyer sur chaque bord de carte un churchill, très certainement pour couvrir la prochaine étape de son avancée.
J’ordonne à l’un de mes schrek d’aller à la rencontre de celui de droite en espérant qu’il sera couvert par les replis de terrain au cours de sa progression.

A ce moment du jeu un petit bilan s’impose. La ferme est tombée mais c’était prévu, je trouve que je ne m’en tire pas si mal car ma seule section laissée en défense a apparemment fait pas mal de dégâts chez les troupes Anglaises. C’est maintenant que les choses sérieuses vont commencer pour l’ami Buntz, car je compte bien le stopper le maximum de temps possible sur la ligne de défense à contre-pente. 2 sections sont prêtes pour remplir cette tâche et le Pak 40 veille aussi.


Le Buntz : Tour 21 à 30, Contrôle des haies.

Une fois la ferme contrôlée, les Britts pensaient souffler un peu mais cela n’a pas été le cas.
Le Mesmer avait positionné des soutiens en diagonale qui arrosent la ferme.
Mes troupes ont pris pied sur toute la longueur de la haie dans des trous individuels.

On va nettoyer tout cela sauf que pour atteindre la haie mes troupes sont sur la crête proprement dit avec de la terre et les seuls platanes auxquels je faisais référence au bord de la route.


Les abords de la haie sont sous contrôle.

Mais je suis censé être plus nombreux que lui donc nous allons faire un assaut au centre en longeant la route pendant que d’autres troupes appuyées par les churchill contourneront par mon flanc gauche.
Et c’est à partir de là que les Britts ont voulu retourner à GOLD beach et renter chez eux.
On passera vite sur les 3 canons qui m’ont explosé 3 churchill ainsi que sur les shreks qui transforment ma progression en chemin de croix.
Mes troupes ont eu un mal de fou à prendre le contrôle des haies et une Cie entière est resté sur le carreau faute d’appui blindé conséquent.


Mesmer : Tour 18 à 25, L’avance anglaise continue.

Le dernier défenseur tombe l’arme à la main. La ferme est définitivement anglaise.
Le pzschrek que je pensais pouvoir faire évoluer à l’abri se fait abattre par les nouveaux propriétaires de la ferme. De plus 3 churchill viennent rejoindre celui qui était présent sur ma droite (au Nord).
Les churchill ont été identifié comme étant des Mark VI (armés de canon de 75 mm) sauf l’un d’eux, celui de l’extrême Sud,qui est un Mark V (canon de 95mm).
Ceux qui sont sur la colline au niveau de la ferme se mettent à pilonner le premier gros bâtiment du château de Fontaine, j’ordonne un repli en 4 ème vitesse des GdC, MG42 et PC commandant le tir des mortiers de 81 mm juste derrière. Mais Buntz met tellement de cœur à l’ouvrage dans ses travaux de démolition qu’il rase l’édifice en un tour de temps, seul le GdC réussira à sortir à temps. Et comble de malheur pour moi, les 3 mortiers sont aussi détruits, je les pensais à l’abri dans leurs trous d’homme. Ce tour m’aura fait mal !
J’aperçois d’importants mouvements d’infanterie contournant la ferme par le Nord en restant à l’abri de la colline.
Ma ligne de défense devant la haie se fait discrète et attend son heure.
Un des 4 churchill du Nord part en éclaireur vers la haie et mon 20 mm ne trouve rien de mieux à faire que de lui tirer dessus, le fanatisme des servant devant être poussé à l’extrême pour faire un acte aussi suicidaire ! La réplique des blindés est immédiate et sans appel.
C’est un nouvel assaut qui commence pour les tommies, les blindés s’élancent vers la haie et l’infanterie suit plus ou moins protégée par un nouveau rideau de fumée nettement moins compact que le précédent.
L’un des blindés passe à une dizaine de mètre d’un foxhole où un groupe de soldat est resté embusqué. A l’aide d’un chapelet de grenade ils arrivent à immobiliser le churchill et par un coup de chance monstrueux le finisse avec une grenade. Je suis agréablement surpris de leur efficacité avec ces armes !


Premier churchill à succomber.

Les 3 autres au Nord entrent dans l’axe de tir de mon Pak 40 et lui présente leurs flancs, c’est parfait, pile-poil comme je les attendais ! L’échange de tir sera court mais efficace, il détruit l’un des blindés et touche plusieurs fois les 2 autres (qui seront finalement abandonnés) avant d’être réduit au silence par l’un des churchill resté au niveau de la ferme.
Les fantassins de Buntz attaquent en terrain découvert et se font canarder par les défenseurs devant la haie. Malgré tout la pression commence à devenir très importante pour les hommes en face de la ferme.
Les biffins anglais se retrouvent agglutinés au même endroit et l’opportunité de tirer dans le tas avec l’un de mes obusiers de 75 est trop belle. Malheureusement pour moi, les blindés ne lui laisseront pas le temps d’ajuster un tir qui aurait pu être meurtrier, les servants changeant de cible continuellement entre le troupeau d’infanterie et les blindés, le canon est mis hors de combat en 2 tours sans avoir été vraiment efficace.
Son attaque par le Nord ayant été contrarié Buntz regroupe ces troupes et lance un nouvel assaut depuis la ferme. Celui-ci sera couronné de succès mes défenseurs se faisant pulvériser par les tirs de soutien de l’infanterie et des churchill.
Un Pzchreck dissimulé dans les broussailles près du croisement réussira à mettre hors service un autre churchill, l’addition doit commencer à être salée pour le Buntz.
La pression se relâchant sur le Nord j’en profite pour mettre mes hommes à l’abri de la haie et essayer de les regrouper dans le bosquet.
Le Buntz a réussi à progresser  et à percer ma ligne de défense, ce n’était pas une mince affaire car il y avait encore une fois beaucoup de découvert à traverser, mais je pense que les pertes doivent commencer à se faire sentir chez lui.
La prochaine étape pour lui va être la traversée de la haie, un obstacle défensif très difficile à négocier.


Mesmer : Tour 26 à 32, Mauvais calcul !

J’ordonne à la section dissimulée au Sud de la route, dans le champ de blé, d’aller renforcer les troupes protégeant la haie.
Le Buntz finit de nettoyer le devant de la haie et j’aperçois qu’il regroupe ses forces vers le carrefour avant de continuer son avance. Un doute commence à naître en moi, à savoir si il ne va pas se décider à passer par la route plutôt que par la haie et le bosquet.
Le regroupement sur le carrefour se fait de plus en plus nettement, et ma décision de bouger la section des blés m’apparaît de plus en plus comme une erreur.
En pesant le pour et le contre, je crois que Le Buntz est en train de faire un choix judicieux. Passer par le bosquet présente un couvert non négligeable, mais il y a 2 haies à franchir (pour entrer et sortir) qui risquent de lui coûter un maximum de pertes en blindés et en hommes, les quelques éclaireur qu’il envoie semble lui confirmer. Passer par la route lui offre peu de découvert mais au moins ses blindés pourront offrir un tir de couverture.
De plus mon 2ème obusier risque de voir son efficacité nettement réduite car il ne couvre que le château et n’a pas de LdV sur la route et les blés.
Les blindés se mettent à pilonner le château que j’avais prudemment évacué connaissant le penchant du Buntz pour les entreprises de démolition.


Le Buntz pris en « flag » de destruction du patrimoine français !!

Le churchill V qui était sur le côté Sud de la colline se regroupe avec les autres.
De mon côté je rassemble une section ainsi que des Pzschreck vers le côté Sud de la haie pour tenter de harceler les blindés quand ils entameront leur progression. Mes tentative d’envoyer des équipes AC sur eux se soldent par un échec, les tommies maîtrisant le découvert entre le bosquet et la haie au niveau du carrefour.


Le Buntz : Tour 31 à 40, Progression vers le village.

Même si les haies sont contrôlées force est de constater que je ne peux plus gagner la partie, à moi de la jouer fine pour augmenter son niveau de perte.
Je positionne 1 section le long de la haies, son rôle n’est pas de progresser mais de s’assurer le contrôle de la zone et d’éviter toute contre attaque sur mon flanc gauche par Mesmer (il en est capable le bougre !!)
Les troupes restantes, environ une grosse Cie doivent progresser le long de la route appuyé par mes 3 derniers churchill.


Violents combats sur la route menant au village.

Le chemin de croix est un calvaire pour mes troupes, l’avance en terrain découvert est une succession de fusillades mortelles de l’axe associées à des tirs de shreks qui  font mouche.

Mes dernières troupes se sont approchées à 15 mètres du village sans pouvoir progresser.


Mesmer : Tour 33 à 41, Le dernier acte.

Une nouvelle salve de fumigènes tombe sur la route, ne me permettant que de distinguer des silhouettes s’élançant à l’attaque en tentant de progresser à l’abri des arbres bordant celle ci. Les churchill leur emboîtent le pas
Les fantassins atteignent la 1ère maison occupée par mes hommes, un combat au corps à corps s’engage. Trop inégale pour les Anglais les SS dans les ruines du château offrant un soutien aux défenseurs de la maison, ils sont stoppés.
J’en profite pour envoyer 2 survivants, d’un GdC de la 1ère ligne de défense, traverser la haie en direction de la ferme des Duanes et y faire une reco, histoire de voir si il est possible de lancer une contre attaque sur cet objectif.
Ils se font régler leur compte assez rapidement. Je soupçonne que la défense qu’il a dû fournir à cet endroit est légère mais je préfère jouer la prudence et abandonner cette option la traversée de la haie risquant de me coûter cher.
La fumée s’étant dissipée, la biffe du Buntz a du mal à progresser mais la contrepartie étant que les church mettent à mal mes défenseurs particulièrement ceux du champ de blés.
Caché derrière la 1ère maison un schreck réussi à détruire un des churchill VI (fait fort étonnant car la LdV passe par la maison, il a du faire feu à travers 2 fenêtres ouvertes, héhé !!!).
Des fantassins anglais en déroute cherchent à se réfugier de l’autre côté de la haie, ils se feront cueillir par les SS stationnés dans le bosquet, pas de prisonniers. Le major commandant le bataillon britannique y perdra la vie.
Un de mes schreck se précipite au plus près de la haie pour essayer de détruire d’autres blindés mais sans soutien il rendra les armes avant de faire quoi que ce soit.
J’envoie alors 2 ½ GdC armés de chapelets de grenades et de panzerfausts terminer le travail. Un de mes schrecks embusqué dans le champ de blé ouvre aussi le feu prenant les blindés en sandwich. Résultat : les GdC en élimine 1 à coup de chapelet de grenade (arme que j’avais sous estimé, je comptais plus sur les panzerfaust) et le schreck fait un massacre en mettant hors de combat 2 churchill VI et le churchill V.
Le Buntz n’a plus les moyens de pousser plus avant son offensive, la partie se termine au 41ème tour par une victoire tactique pour la défense allemande.



Quelques petites réflexions après l’action :

Le Buntz : En conclusion je n‘ai réussi à prendre qu’un seul drapeau sur trois. L’absence de couverts sur la crête à exposé pendant de très nombreux tours mes troupes aux tirs ennemis.
Je n’ai pas su me servir correctement des fumigènes (seconde fois que cela m’arrive ce truc !!).

Mesmer a très bien joué sa partie en se permettant même de mettre en œuvre une défense élastique afin de redéployer ses troupes soit en profondeur soit des flancs vers le centre.

Je n’ai jamais réellement pu lui faire des  pertes conséquentes : avant le village je n’avais aucune ligne de tir à cause de la crête et une fois que j’ai pris la crête  c’est Mesmer qui a eu tout le loisir de jouer au tir au lapin sur cibles vivantes.

Sympathique partie contre un adversaire de valeur.
Ce scénario est très instructif dans le cadre d’une étude sur l’attaque défense d’un point fixe en hauteur et c’est un excellent amusement ludique.


Mesmer : Dur combat pour les britanniques du Buntz, les pertes auront été sévères au sein du 5th Dorset. Il faut dire que la nature du terrain avec ses grands découverts était un sacré handicap pour l’attaquant !

J’ai été surpris par l’importance de la force blindée anglaise, vu mes moyens AC, je ne pensais pas faire face à autant de churchill.
La bataille s’est à peu près déroulée comme je l’avais envisagé. La perte de la ferme des Duanes était quasiment certaine vu son exposition et sa place en première ligne. Mais elle a coûté cher au Buntz vu ses pertes en biffe lors du 1er choc.
Sur ma 1ère ligne, la défense élastique n’a pas trop mal marché et le repli sur les positions en contrepente a été une épine dans le pied des anglais.
Comme je l’ais dit précédemment le choix du Buntz de réorienter son attaque par la route au lieu de passer par la haie a été une bonne décision. Il aurait peut être dû écarter un peu plus  ses churchill de la haie.
Les panzerschreks se sont révélés redoutables malgré l’épais blindage des churchill et le Pak 40, bien placé, a fait son office sur une distance d’engagement de 400 à 500 m de flanc.
La qualité de mes troupes a beaucoup aidée aussi face au bataillon régulier du Buntz qui devait moins facilement sortir la tête de l’herbe que mes vétérans dès que le feu devenait plus intensif. Et c’est quand même un handicap lorsque l’on est attaquant.
Bref, un scénar assez difficile pour le Buntz malgré des forces assez impressionnantes et son habileté au combat.


Et une soixantaine d’années auparavant ?

Situation stratégique :



Caen n’étant pas tombé le 6 juin comme cela avait été planifié par les alliés et la ville ayant résisté a une deuxième attaque le 12 juin, Montgomery lance le 25 juin 1944 l’opération Epsom. Le plan consiste à capturer les ponts sur l’Odon et contourner Caen par le Sud-Est afin de disposer d’assez d’espace pour déployer la force blindée britannique.



Le 8ème Corps britannique doit à tout prix s'emparer de la côte 112, une hauteur qui domine une large partie de la région de l'Odon et offre une vue sur l’aérodrome de Carpiquet (qui résiste toujours à la poussée anglo-saxonne) ainsi que sur la ville de Caen. Mais cette position stratégique est fermement défendue par les Allemands qui refusent d'abandonner ce point clé de la région. Les premiers assauts britanniques se soldent par des échecs et rapidement, les navires alliés interviennent pour soutenir les troupes du 8ème Corps en bombardant la côte 112. Les Ecossais reprennent leur marche, appuyés par l'artillerie navale et tentent de percer les défenses allemandes.
Le 28 juin en début d’après midi, la position est prise par la 8ème Rifle Brigade et les chars du 3ème Royal Tank Regiment après de rudes combats. Malgré diverses contre-attaques, les Allemands ne parviennent pas à reprendre la côte 112.
La 2ème SS panzer division lance une offensive par l’Ouest et menace le dispositif anglais. Montgomery décide replier les blindés pour disposer d’une réserve, ce retrait sonne la fin de l’opération EPSOM. Seuls, les fantassins restent pour défendre la côte 112, mais leur position devient vite précaire car elle constitue un saillant. La côte 112 est alors abandonnée et les Allemands y reprennent leurs positions.

Le succès très mitigé de l’opération Epsom amène Montgomery à préparer une nouvelle opération dénommée Jupiter.
Il est finalement décidé que Caen sera prise par une attaque frontale soutenue par un bombardement aérien massif. Et pour cela les Anglais doivent percer vers le Sud et le Sud-Est pour consolider leur flanc gauche et empêcher que se reproduise le scénario d’EPSOM. Ils ont aussi besoin d’ouvrir de nouveaux itinéraires de contournement de Caen qui risque de ne plus être praticable par les blindés et les transports, les ponts de l’Orne sont cette fois visés et sur le chemin se trouve la côte 112.
Jupiter débute le matin du 10 juillet et la 43rd Wessex division se met en marche.



Notre partie :

Le lieu de la partie que nous avons joué se trouve sur une zone située au Nord-Est de la côte 112. L’attaque anglaise est menée par le 5th Dorsetshire bataillon (130th Brigade), dont le rôle est de prendre le contrôle de la ferme de Daims (aussi appelée les Duanes) et le château de Fontaine défendus par le 2./22 SS-PzGren. Rgt (10 SS Pz. Division Frundsberg). Cette manœuvre permettant de couvrir le flanc droit de l’offensive sur la côte 112.
 


Le premier objectif du 5th Dorset est la ferme des Daims qui forme un saillant à proximité immédiate  de Fontaine-Etoupefour : moins de 400m. La ferme reçoit une attention toute particulière de l’artillerie lourde, d’autant que les Britanniques ont placé dans le clocher de l’église du village plusieurs observateurs d’artillerie, qui ont une vue idéale sur la ferme.
La C company du 5th Dorset, accompagné de churchill du 9th RTR, s’élance à l’assaut à 5 heures précises. Dix minutes plus tard, le lieutenant-colonel Coad, depuis son PC « aperçoit les fusées vertes annonciatrices du succès,qui s’élèvent au-dessus des ruines fumantes des granges. La bataille commence ainsi pour nous avec un grand soulagement et je peux lancer en avant mes deux compagnies de réserve. »
Les défenseurs de la ferme des Daims ont été littéralement assommés par le bombardement d’artillerie et ils ne sont plus en état de combattre normalement. La moisson de prisonniers est donc importante. Quelques hommes poursuivent la lutte, mais toute la ferme est nettoyée par la A company, dès son arrivée sur place.

Sur la gauche du 5th Dorset, la D company s’avance en direction d’un petit bois appelé par les Britanniques Horseshoe Wood, c'est-à-dire bois en fer à cheval.
La bataille y est plus féroce d’aux Daims, car la position est plus éloignée de la première ligne britannique et moins visible depuis le clocher de l’église. En conséquence, les pertes britanniques sont beaucoup plus lourdes. Le major Roe, commandant de la D company, fait partie des victimes. Quand au lieutenant Hayes qui s’est enfoncé trop loin dans les lignes allemandes avec sa section, il est tué avec la plupart de ses hommes, les survivants étant capturés.



La ferme des Daims n’était qu’un avant-poste et la C company du 5th Dorset poursuit son avance jusqu’au château de Fontaine, qui est aussi le poste de commandement du 2./22. SS-PzGren. Rgt. Et qui est défendu par la 6ème compagnie de cette unité. Lors de l’assaut, le poste de radio de la compagnie britannique est mis hors service et au PC du bataillon, tout contact est perdu avec l’unité. Finalement, la A company donne de ses nouvelles : La compagnie C est en difficulté sur la partie Nord de son objectif.
Du côté allemand, la situation n’est guère meilleure ainsi que le confesse le sturmbannführer (commandant) Hans Loffler, commandant du 2./22. SS-PzGren. Rgt, dont le PC se trouve dans le château de Fontaine :
« Les lignes téléphoniques sont coupées et il est impossible de les réparer sous le feu ennemi. Le barrage roulant touche le poste de commandement et empêche toute forme de communication. Je sais que la position doit être tenue à tout prix. Je décide donc de faire le coup de feu avec les quelques hommes de l’état-major pour repousser l’ennemi qui a pénétré dans nos positions avancées. Je remplis ma veste camouflée de grenades et je prends un fusil. Je sors avec mes hommes, mais à peine suis-je dehors qu’un obus atterrit près de moiet qu’un éclat me transperce la jambe. Je tombe et on me transporte jusqu’au poste de secours du 1./22. SS-PzGren. Rgt Les hommes qui me transportent doivent se frayer un chemin à coup de pistolet et de grenades. Je suis blessé une seconde fois par une grenade ».
La pression britannique est de plus en plus forte et les compagnies C et D du 5th Dorset finissent par dépasser le château et occuper tout le secteur. La lutte n’est pourtant pas terminée. Faute de nouvelles, le lieutenant-colonel Coad se rend sur place à 5h52. Il y rencontre le major Newton qui lui confirme que la position allemande vient d’être enlevée. A 6h15, la nouvelle est confirmée à l’état-major de la 130th Brigade par un message envoyé par le PC avancé du 5th Dorset : « 6h15. Château de Fontaine pris ».

Epilogue pour la côte 112

L’assaut de la côte 112 revient aux 5th Wiltshire, 4th Somerset et 4th Wiltshire bataillons appartenant à la 129th Infantry Brigade. A l’aube ces bataillons s’élancent mais se retrouvent vite en difficulté à cause de la nature du terrain qui présente de larges découverts. Les combats font rage toute la matinée et une bonne partie de l’après midi, mais la position ne tombe toujours pas et les Anglais sont stoppés dans leur avance.
Le commandement de la 43th Wessex décide d’engager le 5th DLCI (Duke of Cornwall Light Infantry). A 17h, le bataillon gagne sa ligne départ, le plan de bataille est sommaire et consiste à avancer droit devant. A 19h30, appuyé par les churchill du A squadron du 7th RTR, l’attaque commence. Ils parviennent finalement à s’emparer du sommet à 21h après avoir essuyé de lourdes pertes.
Les Allemands engagent alors la 9th SS Pz. Division Hohenstaufen dans la bataille. La pression devient insupportable pour les hommes du 5th DLCI qui effectuent finalement une retraite.



La côte 112 ne sera plus reprise par les alliés et sera finalement abandonnée par les Allemands le 4 août 1944 lors de leur lent repli vers Falaise.

Sources : www.dday-overlord.com
              Hors série Militaria n°58 « La bataille de Caen, La côte 112 »

Un grand merci au Buntz de s'être lancé dans cette aventure avec moi Wink
  


Posté le par Cap_Dan
 


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