Scénario "La piste de Djidjiga" de R2. Parfait à jouer en IP: ça chie du début à la fin! Pour cette revanche, je choisis les anglais et, ma foi, j'ai plutôt été bien inspiré. SPOILER***. L'objectif principal est un promontoire (que dis-je, une péninsule!) battu par les vents, et l'objectif secondaire est une oasis, l'exact opposé du précédent, c'est-à-dire une cuvette recouverte d'une végétation tout à fait luxuriante pour la région. Je me dis d'emblée qu'il ne fera pas bon se trouver là-haut, et je désobéis donc aux ordres en abandonnant tout projet de conquérir le mamelon. J'affecte donc deux sections de ma compagnie à la capture de l'oasis; elles seront soutenues par le peloton de Rolls Royce qui nous accompagne dans cette expédition somalienne. Dit comme ça, c'est la classe! Il s'agit en réalité de 3 automitrailleuses en carton päte... La troisième section se déploie dans la rocaille en face de la butte. Je vais utiliser la vitesse du Dingo pour pousser une pointe afin de voir un peu à quoi nous allons nous frotter. Enfin, le dilemne: que faire des extraordinaires obusiers de 25 pounders que nous trimbalons depuis le Kenya? Je décide de couper la poire en deux: un sera déployé, l'autre attelé. Celui qui est déployé n'a pas de lignes de visée extraordinaires, mais il couvre le sommet chauve et rocailleux de l'objectif. Le Mathilda, la pièce maîtresse de notre groupe est comme d'habitude à la traîne, et n'arrivera que d'ici une dizaine de minutes... Ca y est! Les premières balles sifflent! Les italiens donnent l'assaut sur les deux objectifs. Ils prennent pied très vite dans l'oasis et quelques minutes plus tard apparraissent les premiers signes d'activité au sommet de la butte. Dès le début mes fusils AC entrent en action et commencent à harceler les blindés légers italiens, ce qui facilite le travail de mon 25 pds dont l'excellent capitaine Sedgwick supervise le tir. Le Dingo, couvert pour l'instant par le canon commence à mitrailler les fantassins italiens pris au piège sur le plateau. Cependant la menace se précise et il doit redescendre à l'abri. Du côté de l'oasis, la situation se fige assez vite: l'assaut se révèle impossible, les italiens sont dans la cuvette et hors de portée de mon deuxième canon qui a réussi à se déployer sans encombre. Mon adversaire n'a pas cette chance et le seul canon qui lui aurait permis de menacer sérieusement le Mathilda est très vite mis hors d'état de nuire. Mais oui...le Mathilda, au fait? A peine arrive-t-il en vue des combats que l'ordre lui est donné de se ruer (...enfin, presque!) sur le monticule car rien, c'est ce que je crois en tout cas, ne peut plus l'arrêter. Et c'est donc avec horreur que j'identifie in extrémis une ridicule tankette comme étant en réalité une chenillette lance-flammes. Fort heureusement, les équipages britanniques, même débutants, réagissent plus vite que leurs homologues soviétiques. La catastrophe est évitée et mon plan complètement chamboulé. L'ennemi tient fermement les deux objectifs: l'oasis est imprenable, il va falloir monter à l'assaut de l'Everest: c'est la section d'assaut de Marilyn qui s'y colle (faudra demander à R2 pour le décodage des messages subliminaux contenus dans ses scénarios ;-)). Les italiens dont le moral finit quand même par être ébranlé par l'action conjuguée du Mathilda et du 25 pds (contrairement à ce que j'ai lu dernièrement sur AF, je les trouve plutôt coriaces) ne peuvent repousser cet assaut et la partie se termine donc sur le tableau suivant: l'oasis aux italiens, le promontoire à personne. C'est le faible niveau de mes pertes qui m'assure la victoire. Dans la foulée, on a un peu discuté de l'équilibre du scénario. Il est vrai que le joueur allié a du matériel puissant et le joueur italien peu de moyens de faire taire les obusiers à longue distance...d'un autre côté j'ai redouté assez longtemps que mon adversaire lance un raid sur mes arrières: le temps que met un obusier à pivoter est un handicap certain contre des cibles multiples. Reste le Mahilda... Difficile de porter un avis définitif. Bonne partie, et pas la dernière, contre un joueur particulièrement fair-play!

Toc toc toc!!

"Entrez!"                                                                                                                                                                                                                         "Capitaine Rozario, au rapport Général"         

"Bien capitaine, veuillez m'expliquer les raisons de ce désastre, et tachez d'etre convainquant!!!!!"

"Général, ce matin, suite à notre , hum hum, retraite du front, je fus envoyé en éclaireur avec ma compagnie, appuyé par une section de chemises noires, afin d'ouvrir la route à nos troupes. J'avais sous mes ordres 1 M11/39, 1AB Lancia 12M, ainsi qu'un canon de campagne de 75 mm.Notre mission consistait à reconnaitre la piste menant à Djidjiga.

Alors que nous arrivions en vue de la crete 125, et du seul point d'eau potable à 50 km environnant, je vis de la fumée s'élever au-delà. Il ne pouvait s'agir que de la poussiere sous les sabots d'un troupeau sauvage, mais par mesure de sécurité, je détachais la 1ere section du Lt Martinat, ainsi que celle des chemises noires du Lt Jiambi, appuyé du char M11 afin de se placer sur la crete et avoir ainsi une vue panoramique des alentours, pendant que le rets de la troupe et moi-meme allions au point d'eau nous rafraichir. C'est à ce moment que les choses se gatérent.

De la poussiere s'élevait aussi en direction du point d'eau, ainsi que des bruits de moteur. La 2eme et 3eme section eurent pour ordre de tenir le point, pendant que mes 2 véhicules automitrailleurs protégeaint leur progression, et que je faisais mettre en batterie le canon en retrait.

Apparurent alors 2 AC Rolls Royce, ainsi que des troupes d'infanterie anglaise.Mon premier véhicule eut son