La zone à conquérir est très particulière. De multiples petites zones de forêts ou de bois avec très peu d'espace entre. L'objectif principal est près d'un village détruit. Une route étroite traverse le village. Une autre route suit en parrallèle la forêt.
Pour ne rien gacher, il pleut ! Danger d'embourbement.
Nos unités blindés sont loins des routes et des objectifs qui sont très dispersés.
Nos valeureux camarades du corps des blindés avance lentement jusqu'à la route. La enfin il prennent leur envol !

Pendant ce temps une unité de reconnaissance ainsi que 2 sections d'infanteries s'approchent de l'objectif principal. Une autre section prend possession sans coup férir du bois le long du village détruit.
Tout se passe bien. La visibilité semble réduite. Il ne reste plus aux T34 qu'à traverser une zone d'une centaine de mètre à découvert le long de la route perpendiculairement au village. Mais cela semble parfaitement faisable. La défense sera facile, l'infanterie étant camouflée en forêt et les chars en soutien contrôlant les points de passage 100 m derrière !
L'objectif principal est sous contrôle en cinq minutes par l'infanteire. Il ne manque que les 3 T34 de soutien.
La zone de forêt autour du village est sous contrôle. La moitié des T34 cherchent des positions de tir à l'abri de la forêt.
Le premier blindé passe la zone le plus vite possible en toute confiance...

Erreur grave, ce blindé est détruit par un coup direct. Du coup, à 400 m un Stug s'est dévoilé.

Qu'à cela ne tienne ! Ce n'est pas parce qu'un T34 c'est fait surprendre qu'on ne vas pas éliminé ce stupide Stug !
Surtout que de bonnes positions en défilement de tir se trouvent facilement. Le moral est bon les équipages tirent.
Manqué ! Un seul tir fasciste et le second T34 explose ! Un troisième est passé, il croit qu'il va détruire facilement l'espèce de boite de feraille applatie à 300 m. Encore raté ! Nos courageux camarades évacuent immédiatement la carcasse. Encore un tir direct au but !

Les T34 sont arrétés. 2 KV1 en réserve sont envoyés à la place. Je crois naîvement qu'ils résisteront facilement au canon de 75 court allemand. Mais il est impératif d'avoir un soutien blindé de l'autre côté du village.
Pendant ce temps, un T34 placé de l'autre côté du village prend à revers un Stug qui s'avance imprudemment. L'espoir renaît. Le Stug pris de côté n'a rien vu et sa fragilité latérale c'est révélée.

Les KV sont en place. Ils bondissent...
Avec horreur, ils sont automatiquement détruits. A chaque fois par un coup unique ! C'est l'élite de la panzerarmee auquel nous faisons face !

Pour courroner le tout, je tente d'envoyer le char lance flamme à travers un chemin tortueux dans la forêt pour éviter la route mais il s'embourbe.
Puis un autre canon d'assaut détruit un T34 qui maneuvrait près du village. Dans le même mouvement un autre Stug contre-attaque le dernier T34 de l'autre côté du village. Impossible de les détruire de face même à moins de 300 m.

C'est fini. Il me reste un char qui tente timidement de repousser l'infanterie ennemi.
Nous nous retirons du principal objectif car l'assaut des Jagers allemands appuyé par 2 canons d'assault est insupportable.
Epilogue : Le commandant des blindés soviétiques a été passé par les armes pour haute trahison.
P.S. : Ding, la prochaine fois je ne te laisserai pas avoir une chance aussi insolente avec tes blindés !