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3ème combat avec mon parrain Mathocle, nous nous sommes déplacé en Tunisie pour le scénario "Du Riffifi à Gazala" je prends le camps français en défense.
Mon Parrain remporte une victoire mineure.
Placement Le placement initial est pratiquement imposé pour ma part je positionne :
- un AC 25 mm pour battre le gué à l'est (mon flanc gauche), le canon sera lui-même appuyée par la 3ème section (lieutenant Jacquot) de la Cie B, positionnée sur la route au nord. Le gué est également protégé par le Lt Gayard 2ème section (Cie A) et un GDC ainsi qu'un bunker MG.
- La 1ère section Cie A du lt. Fortas, à proximité de l'oasis devra y organiser rapidement une embuscade.
- Au centre, le pont est défendu par une wickers et un champs de mine ; la colline El Chroukran abrite le lt Darcis (5ème section Cie B) ainsi qu'un canon 25 L, une hotchkiss, et 4 mortiers de 76,2 mm.
- Sur le flanc droit le second gué est contrôlé par un bunker, le lt. Imbert (1ère section de la Cie A) accompagné d'un groupe.
Le Capitaine Dubos contrôle les faubourgs avec 4 groupes de combat appuyer par 4 Crusaders.
La coopérative agricole est défendue par trois sections, deux automitrailleuses, enfin une troisième automitrailleuse est dans le périmètre de la gare.
Le dispositif est complété de mitrailleuses, de 4 canons : un 47 mm et de 3 Breda AA 20 mm.
Déroulement de la partie.1er TOUR De la colline El Chroukran le Canon antichar prend comme cible un char léger qui se dirige à grande vitesse vers le pont.
Au loin sur le flanc gauche plusieurs véhicules se dirigent vers le gué.
Du 2ème au 4ème TOURS Le blindé italien envoyé en éclaireur près du pont détruit rapidement un crusader, ce dernier est rapidement vengé.
Le canon sur la colline, succombera sous les tirs de deux blindés, non sans avoir neutralisé un char léger.
Sur le flanc gauche, le bunker qui gardait le gué ne sera d'aucune utilité, pris comme cible par 3 blindés ennemis il est abandonné.
6ème et 7 TOURS Sur le flanc gauche l'ennemi s'approche du gué, mon canon va entrer en action. Sur le flanc droit, fort de l'expérience précédente, j'envoie un Breda appuyer les avants postes qui gardent le gué.
Les mortiers sur la colline cueillent, à découvert, ce qui semblerait être l'équivalent de 2 sections, ils y sèment la panique ; une troisième section en profite pour progresser vers ma "forteresse".
A droite, un Semovente passe le gué et mon AC le prend à partie à 200 mètres, il encaisse au moins 6 coups au but avant de rebrousser chemin.
8ème TOUR Sur le flanc droit, le tir d'un mortier s'est décalé sur la section la plus avancée, un second a pris pour cible le blindé qui semble paralysé sur place, mon crusader arrivé en renfort détruit le second blindé.
A la fin du 8ème tour sur ce flanc la situation est a priori sous contrôle, En effet je dois faire face :
· aux ennemis infiltrés qui doivent être en train de traverser le gué au pied du djebel,
· à un ou deux blindés.
A ces forces je peux opposer :
- deux mitrailleuses (une sur le djebel et celle du bunker),
- un crusader,
- le groupe du Lt Darcis, ainsi que les 4 mortiers (dont un qui couvre le gué le plus à l'ouest, et un qui a comme objectif les canons ennemis qui soutiennent l'attaque que subit mon flanc gauche et qui ne pourra pas résister longtemps.
Par contre de l’autre coté, je sais déjà que la gare est perdue, je dois combattre pour retarder l’avance l'ennemi.
Du 9ème au 11ème TOURS Sur le flanc gauche 2 Semovente traversent le gué sans encombre mes unités faisant face à un feu d'infanterie nourri pourront néanmoins immobiliser un blindé dans le lit de l'oued.
Sur le flanc droit du djebel mes mortiers détruisent un blindé léger alors qu'un troisième mortier rate à chaque tir les canons qui viennent de détruire un Breda
Mon optimisme qui prévalait à la fin du 8ème tour ne s'est pas encore transformer en pessimisme mais c'est en bonne voie, car je suis surpris par l'arrivée au sommet du Djebel d'un groupe précurseur d'ennemis, car dans les secondes qui suivent ce sont plusieurs groupes qui franchissement le sommet et qui sèment la panique parmi mes troupes qui se sentaient, un peu plus tôt, invincibles.
Du 12ème au 13ème TOURS Sur le flanc gauche des camions ennemis se dirigent vers le gué pour le franchir, mes groupes sont débordés et décrochent (s'enfuient ?).
Mes canons arrivent à détruirent 2 camions alors qu'un troisième arrive à s'infiltrer.
Sur le flanc droit un Breda pris à partie par un fusil anti-char arrive néanmoins à détruire le dernier blindé léger visible, dans le même temps je perds un Marne Herr II.
Du 14ème au 15ème TOURS L'aviation ennemi fait son apparition dans le ciel et ses deux bombes détruisent un camion et immobilise mon avant dernier Breda : à contre pente il pourra tout au plus couvrir de son feu les pentes nord du djebel El Chroukran.
Plus en arrière, mon deuxième Marn Herr est détruit.
Sur mon flanc droit, le dernier Breda qui gardait le gué sur se replie pour se mettre à l'abri de plusieurs blindés qui s'avancent, son repli va au-delà des ordres et il se fait cueillir par le canon que je n'ai pas pu faire taire avec mes mortiers). Plusieurs groupes ennemis se dirigent maintenant vers le gué ; je n'ai plus que le lt. IMBERT et son 3ème groupe pour défendre ce passage sans oublier, mais pour combien de temps encore, un mortier sur les pentes du djebel.
Du coté de mon flanc droit je détruits encore un camion, le gué est jonché de plusieurs carcasses fumantes.
Du 16ème au 18ème TOURS Sur le flanc droit mon dernier mortier arrive, avant d'être réduit au silence, à clouer sur place les unités ennemies qui tentent de franchir le gué.
Les blindés ennemis ont maintenant le champ libre pour déferler sur le gué, le lt Imbert et le 3ème groupe sont fixés par les tirs de plusieurs blindés.
Sur le flanc gauche j'immobilise un blindé, mais je perds mon troisième Marn Herr II qui gardait la gare.
Au loin je vois se replier un canon automoteur, maigre consolation pour mes hommes qui devront dans les prochaines minutes résister pratiquement sans soutien à de nombreux blindés ennemis.
Du 19ème au 25 ème TOURS Sur le flanc gauche l'infanterie ennemi appuyé par deux blindés progressent en direction de la Gare sous le feu sporadique de ma défense éparpillée. Mes hommes abandonnent la lutte d'autres se font tuer sur place.
Mes canons arrivent à immobiliser dans le gué un canon ennemi.
Au centre : la mitrailleuse s'est ressaisie et contrôle le gué au pied de la colline, immobilisant les troupes qui, la descendent et qui convergent vers les faubourgs.
Sur le flanc droit l'infanterie qui gardait le gué abandonnent la lutte face aux trois blindés, ces derniers atteindront les faubourgs mais les tirs croisés de mes canons et le courage de l'infanterie en viendront à bout des deux premiers, le troisième effectuant un repli provisoire.
L'aviation italienne réduira au silence mon dernier blindé certes immobilisé mais qui contrôlait encore le flanc nord du djebel.
Du 26ème au 30ème TOURS La prise de la Gare et la résistance des faubourgs.
La gare défendue que par deux mitrailleuses est capturée, aussi je me prépare à arrêter la progression de l'ennemie qui devrait maintenant se diriger vers la Coopérative Agricole
Du coté des faubourgs l'infanterie ennemie a pu enfin traverser les gués mais elle ne bénéficiera plus d'un soutien blindé, en effet l'auto canon a été arrêté, par un des Brinda 20 mm AA à la hauteur du bunker, alors que le groupe du sergent Delpierre viendra à bout du dernier char italien du secteur.
Du 31ème au 35ème TOURS : l’attaque de la Coopérative.
La pression se faisant moins forte du coté du faubourg, je laisse avancer les troupes ennemis en direction de la Coopérative j'ouvre le feu lorsqu'ils sont à bonne portée : en terrain découvert avant la haie qui borde le champs de blé, soit dans le champs de blé lui-même.
Je dispose de trois sections pour faire face à l'attaque qui est appuyé par un Semovente que mon dernier canon Breda 20 mm AA, quasiment à cours de munitions, arrive à faire reculer.
Mes derniers tirs de canon déclenchent un incendie dans l'angle du champs de blé ce qui a pour effet de séparer une section de leur chef.
Les combats font rage du coté la coopérative mais l'attaquera sera stoppée ; du coté des faubourgs les combats ont repris maisons à maisons.
Conclusions
La bataille prend fin les italiens ont capturés trois drapeaux celui du Djebel et les deux de la Gare, celui des faubourgs est partagé et je conserve celui de la coopérative. Je remercie Philippe pour cette troisième partie, qui se termine en sa faveur et au cours de laquelle j'ai pu mesurer son opiniâtreté.
