Miroir de la batille n° 8484 contre le très agréable adversaire William 44
« Italie, juillet 1944.
Voici plusieurs jours que nous harcelons les arrières d’une colonne blindée allemande qui se repli au nord.
Nous avons tenté de les engager franchement, mais chaque fois les allemands laissent quelques hommes en arrière pour nous ralentir, tandis que le gros de la colonne se tient hors de portée.
Mais cette fois ci, les choses ont changées. Nos renseignements sont clairs : Profitant de la présence de la rivière Melfa, les allemands ont cessé leur mouvement de repli pour fortifier une position en saillant. La bataille que nous attendions tous va avoir lieu ici.
Nous décidons d’attaquer sur deux axes Est-Ouest, le premier empruntant un gué au Sud avec pour objectif de couper la retraite des allemands, et le second utilisant le pont au Nord pour foncer sur le village fortifié de Melfa.
Le passage du gué s’opère non sans mal, sous un déluge d’obus de 105 mm. Juste derrière ce goulot, se trouve les premiers défenseurs teutons, une section épaulée par des MG et une casemate abritant un canon de 75 mm. Les allemands semblent déterminés, et se défendent jusqu’au dernier. La prise de ce premier bloc défensif entraine des pertes qui en disent long sur ce qui nous attend.
Pendant ce temps, l’artillerie fait aussi des dégâts dans les rangs des troupes chargée de prendre le pont. Un de 150mm tente de détruire le pont. Pour tenter de le préserver, nos mortiers de 81mm étendent un rideau de fumigène juste devant le pont. Les 420 obus dressent un rideau parfaitement opaque qui nous permet de passer en sécurité 90% des troupes de l’autre coté de la rivière. Lorsque le brouillard artificiel se lève, c’est deux casemates 75 qui détruisent instantanément 4 TD M10 et Un canon de 57mm. Une des deux est détruite, l’autre est enfumée jusqu’à ce que nos sapeurs puisent la contourner pour la détruire.
Le reste de la bataille est une poussée constante, émaillée d’accrochages sévères à l’orée et dans le village jusqu’à l’assaut final sur les point stratégique que sont la mairie et l’église.
La progression sur le flanc Sud est moins chaotique puisque que nous ne rencontrons plus de résistance significative. Ceci permet à la Compagnie G ainsi qu’à la compagne K de sapeur de rejoindre les troupes à l’assaut du village par l’Est, en ouvrant un front au Sud.
Les allemands sont décimés.
Nous tenons tous les points stratégiques sauf un petit drapeau à l’Ouest du village.
Mais non pertes sont sévère : 36% des effectifs sont hors combat, 4 chars ont étaient détruits. »
Merci Willy pour cette défense acharnée, pour la régularité de tes envois et pour fairplay jamais démenti !
