Scénario: La coopérative agricole

Mon plan était simple: prendre à tout prix l'église au centre:Sa position au milieu des différents objectifs m'assurerait un fabuleux tremplin pour faire "rayonner" les troupes qui s'y trouveraient vers les autres drapeaux sans qu'elles soient trop éloignées d'un secteur en difficulté qui éxigerait un apport de force rapide.Ensuite il sagirait de conquérir chaque position de gauche à droite.

J'avais disposé mes engins les plus mobiles sur ma gauche (secteur que je tenais dés le début de la bataille) dans l'attente d'une hypothétique attaque de mon adversaire de ce côté.Leur mobilité me servirait à les rediriger vers la droite dés que l'église serait prise et que je me serais assuré que rien ne viendrait par là.

D'entrée je fis foncer la quasi totalité de mon infanterie (pas des bras cassés en plus...) vers l'église,montée sur tout ce que je pouvais trouver comme transport de troupe.Il fallait faire vite car mon adversaire ne manquerait pas d'en faire autant,et je m'attendais à une sacrée bagarre dans cette forêt....Et bagarre il-y-eut........Heureusement,les quelques engins d'appuis qui avaient accompagné la piétaille firent la différence (contrairement à Steel qui,à cause de la topographie du terrain ne pût pas ammener de blindés jusque là...).La position prise,tout devint possible......et je me préparais maintenant à attaquer plus à droite,le prochain drapeau,aprés avoir réuni mes forces.

Mes "lourds" (les StuGs et le fameux Elephant) tenaient la position sous leur feu et empéchèrent toute tentative de Steel pour prendre la place avant moi.Aprés quelques pertes (dues notamment à de terribles barrages d'artillerie),j'y étais,le drapeau était à moi....

Le village sur ma droite resta hors d'atteinte,Steel s'y étant retranché (que dis-je barricadé.....)et une brève tentative de ma part en fin de partie ne fût pas concluante.

Une partie vraiment sympa où un bon plan s'accompagna de coups de chances aux moments cruciaux.Steel est un joueur trés sympathique avec qui je ne manquerais pas de rejouer (quand tu veux la revanche mon gars ).Sa principale erreur fût je crois de ne pas assez disputer cette fameuse église......(et c'est un athée qui parle.......)

Scénario La coopérative agricole Italie.

Un adversaire sympathique, une belle grande carte, des troupes intéressantes (1 Cie para vêt, 3 Churchill, 4 M10, pléthore d’HT et de Stuart Kangaroo …), en voilà une partie qui s’annonce bien !

Mon plan initial est d’assurer la défense du village et de son drapeau à 300 pts sur l’aile gauche, de faire du bruit et de la poussière en diversion sur l’aile droite, de prendre au plus vite et de tenir l’église au centre car je pressens que sera là la charnière du champ de bataille ; je réserve une force mobile à gauche pour effectuer un mouvement sur la fameuse fabrique.

Au début tout ce passe bien, j’arrive rapidement sur les objectifs que je me suis fixés et notamment le premier sur l’église … pour me rendre compte que j’ai commis une bévue qui me sera fatale ! J’ai sous-estimé les besoins sur cet objectif et n’ai pas vu que les véhicules ne pouvait y accéder par l’arrière et donc je prive mes troupes dans ce secteur de tout soutien utile. De plus, cerise sur le gâteau (de mon adversaire, ou en tout cas c’est lui qui le mangera), mon unité mobile (peloton de Shermans, section sur HT, M10 et Priest) ne peut déboucher dans la plaine, mon adversaire ayant placé judicieusement ses appuis au centre.

Après tout va très vite, un maelström de Panzers, d’AMs et Sdkfzs surgit (du diable Vauvert) de la droite à fond la caisse et en tirant de partout pour ne s’arrêter en fin de partie dans le village à 300 pts à gauche de la carte, emportant au passage les drapeaux, tuant et massacrant mes troupes (si, si, d’ailleurs je vais déposer une plainte).

Le score est sans appel (60/40). Et je ne proposerai pas Musashi à l’élection du joueur le plus fair-play, me mettre une pareille déculottée, quand même !

Epilogue : Bon, tout compte fait, il peut être proposé comme joueur le plus fair-play, car il a accepté ma demande de cessez-le-feu alors qu’il aurait pu refuser et augmenter encore son score. Bravo !

Je souhaite donc une revanche et même si je dois encore me prendre une raclée, ce sera avec joie car tu es un adversaire agréable et de grandes qualités.