Scénario "Volte-face (b)" de R2
L'IA (et Nightsun) "m'a tuer" © : les 10 tours après le temps réglementaires auront été de trop pour ma résistance, même si le résultat est amplement mérité (ne me faites pas dire ce que je n'ai pas écrit).
Confiant dans mon positionnement défensif, bien positionné sur les hauteurs, je me dis que les Français du CEF vont avoir bien du mal à me ravir ce beau village surplombant la vallée, l'oratoire et les différentes hauteurs de la carte.
Mais pas du tout : tout d'abord, une partie de l'ennemi, sur mon aile droite, est déjà positionné derrière mes lignes et prenant l'oratoire à revers, élimine une partie des défenseurs et le canon AC qui avait une si belle vue sur les blindés ennemis. De ce côté, des attaques et contre-attaques se succèderont près de la moitié de la partie avant que le calme ne reprenne le dessus, laissant des troupes de chaque camp croire que l'objectif etait à eux. En réalité, c'est le seul qui restera contesté, les autres tombant dans l'escarcelle de Nightsun.
Au centre, le promontoire sur lequel se dresse le village, que je croyais quasiment inaccessible depuis le fond de la vallée, sert de terrain de trekking pour l'infanterie de Nightsun qui monte tranquillement tandis que ses blindés, faisant fi de la beauté architecturale des maisons patriciennes, les réduisent en ruines fumantes (malgré mes protestations sur sa barbarie !). S'engage ensuite de furieux corps à corps pour le contrôle de cet objectif qui tombe malgré les pertes.
Les renforts blindés arrivant à ma rescousse ne suffisent pas à inverser la vapeur et je pense subir une défaite minime, espérant même (soyons fou) un nul en ma faveur lorsqu'arrive le 40ème tour : les pertes en blindés ennemis sont importantes (les miennes aussi, mais chut...), je pense que son infanterie est exsangue également, et quelques objectifs (1 gros, sur les hauteurs à ma gauche et 2 petits plus bas et aussi sur ma gauche) portent mes fières couleurs.
Mais, nous changeons alors de dimension, Nightsun et moi, et l'IA, sûrement sadique, décide de prolonger la partie, changeant une position délicate en un long calvaire : du gros calibre tombe sur l'objectif encore entre mes mains, faisant fuir mes valeureux guerriers, un M10 me prend un revers, survit aux tirs de proximité d'une équipe de tueurs de char, élimine mon dernier Panther, et s'en va récupérer un objectif supplémentaire, etc.
Finalement, mes couleurs ne flottent plus nulle part, et je cherche mes hommes sur la carte, lorsque, rassassiée, l'IA se souvient qu'elle peut stopper le jeu. 
Bravo Nightsun car je ne crois pas la partie facile pour l'assaillant, mais tu as mené ton offensive de main de maître. 
A tout de suite sur le front de l'est !