Première partie contre Lawrence, qui me propose une bataille dans le désert, en l’occurrence « Du rififi à Gazzala ».
Tout est dans le titre. Dans ce scénar, ça chauffe pour la défense qui doit stopper une reconnaissance italienne avec une petite troupe éparpillée et des supports un peu faiblards.
Mon déploiement ne fût pas très inspiré et pas très différent de celui par défaut. Résultat : avec sa bonne connaissance du scénario, Lawrence pilonne dès les premiers tours mes zones de défenses les plus exposées… ‘commence bien cette histoire... J’ai juste le temps de repérer une meute de chars alignés comme à la parade et voilà déjà les premières pertes. Avec si peu de troupes, ça s’annonce mal pour moi.
Le moral reviendra quand ma DCA finira par abattre l’énervant chasseur qui survolait mes positions depuis quelques tours.
Ensuite, je décide de faire le mort en attendant que ses blindés passe le pont pour réagir. Quant à son infanterie, elle doit au moins parcourir 400m à découvert avant d’atteindre les arbres dans lesquels je me planque, ce n’est donc pas ma priorité pour l’instant.
Mes Crusaders se planquent derrière le peu de relief de cette carte et j’attends patiemment la déferlante de spaghettis. Après un petit épisode comique où Lawrence arrose ses propres troupes en confondant fumigènes et tir d’artillerie, les premiers échanges de tirs entre blindés ont enfin lieu. J’ouvre le feu avec tout ce que j’ai, même si certaines unités (les 20mm) n’ont aucune chance de percer le blindage des boîtes de conserve italiennes, espérant ainsi détourner l’attention de mes pièces maîtresses. Tactique payante, le nombre de tireurs empêchent les italiens de concentrer leur riposte et mes canons de 20mm immobilisent quelques assaillants (chenilles touchées) à défaut de les percer. La plupart des chars italiens seront stoppés après le pont.
Malheureusement, le nombre d’attaquants finit quand même par avoir raison de mon dispositif, notamment à cause des fusils AC perchés sur un promontoire qui sèment sérieusement la zizanie à Gazzala en arrosant mes zozos tous azimuts (et hop, une allitération!).
Rien n’empêche plus la déferlante de son infanterie à quelques tours de la fin. De plus son artillerie continuera d’entamer mes défenses jusqu’à la fin.
Je tente alors tout ce que je peux pour retarder son avance et j’arrache in extremis l’égalité alors que je suis au bord de la rupture sur toutes mes lignes de défense.
Bonne partie, où quelques tours bien inspirés m’ont permis de compenser mon déploiement peu efficace et de limiter la casse alors que ça aurait pu tourner à la correction !
Scénario intéressant mais qui mériterait une retouche du relief de la carte à mon avis.
Merci à Lawrence pour sa régularité.