wespe a écrit : " Avec l'arrivée de CMBN, je me devais de créé un scénario se déroulant dans le bocage.
Tout en procédant à l'élaboration de la carte, l'idée me vint de créé une bataille qui démontrerait la dureté des combats
dans cet environnement, je désirais la rendre le plus réaliste possible.
Pas question aux véhicules de se mouvoir n'importe ou sur la carte, le terrain est peu propice aux grandes manoeuvres et l'adversaire
est devenu expert concernant le camouflage et les embuscades.
Certes, c'est un scénario fictif mais on retrouve le contexte réel des combats dans le bocage.
Les tests très convaincants ont permis une finalisation parfaite. Peu importe le camp choisi, l'adrénaline sera au rendez-vous.
Ne vous attendez pas à un scénario classique comme ceux se déroulant sur de grands espaces sur le front de l'est, l'assaillant devra user de
tout son stratagème pour venir à bout du défenseur. Ce dernier emploiera la ruse pour lui causer de lourdes pertes et tenir ses objectifs.
La carte n'étant pas immense, le bocage offre des combats se déroulant souvent au corps à corps, pas de répit, il faut vite se ressaisir
et trouver l'alternative pour ne pas se faire massacrer.
Au fil des tests, je me suis beaucoup amusé à faire ce scénario, les possibilités et surtout l'intensité des combats diversifient chaque partie.
Cette bataille se déroule au nord de St-Lo, les américains doivent investir un village et s'emparer d'un pont pour continuer leur avancée vers St-Lo.
Un mois après le débarquement, St-Lô semble inaccessible. Les Allemands se cramponnent aux collines dominantes au nord.
La 29ème division d'infanterie américaine avance lentement au prix de lourdes pertes.
Elle a été confrontée contre les 352ème division d'infanterie et 3ème division de parachutistes Allemand.
Le 12 juillet, le 29ème division, maintenant épaulée par une nouvelle division, le 352ème DI (arrivée à partir du 9 juillet), affronte la côte 122,
bastion allemand renforcé par la position du Carillon, elle n'avancera un peu, plus à l'est, que sur la crête de Martinville, au prix de 1 000 hommes
perdus en deux jours. Ce jour-là, la 2d DI perd 69 tués, 328 blessés et 8 disparus.
Le bocage est vraiment un enfer.
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