wespe : Meilleurs voeux à tous STEELPANTHER25 : Meilleurs voeux à toi. Comment vas-tu ? wespe : Très bien et toi? STEELPANTHER25 : Nouveau Patch CW v1.06 Tipy1980 : salut les gens
( Note De l'Auteur : ce texte est la traduction d'un article de D. Löwenhamn que j'ai trouvé sur axishistory.com. Voici le lien, si vous êtes rongé par l'impatience de lire la 2e partie. http://axishistory.com/. J'ai essayé d'être le plus précis possible dans ma traduction et j'avoue avoir préféré l'usage répétitif du terme "sniper" plutôt que de jongler avec les termes snipers / francs-tireurs / tireurs d'élite...
En espérant que vous me pardonnerez et que vous y réfléchirez à deux fois avant de ne pas prendre un tireur niveau crack dans votre OB.
Petit retour en arrière sur la dénomination des chars américains.
Pendant la 1ère GM, les chars américains, qu'ils soient achetés à l'étranger ou étudiés sur place, portaient le nom donné par leur constructeur.
Renault FT17 Light tank
Best Tracklayer (Best est le nom du constructeur)
Après la guerre c'était le nom du constructeur et la date d'adoption, parfois était précisé et le type (light, medium).
Christie M1919
Au début des années 30 un système d'identification précis fut mis en place.
- d'une part les prototypes étaient désignés par la lettre T et dun numéro correspondant à leur ordre d'apparition précédé parfois du nom du constructeur (T2, Christie T3, Cunningham T1),
- d'autre part les chars entrant en service était désigné par la lettre M suivit pareillement d'un numéro d'ordre.
A ce moment il était encore précisé light, médium ou heavy, car la numérotion était indépendante. Ainsi l'armée américaine était équipée en 1938 de M1 light et M2 light ainsi que de M2 medium.
Cela était très compliqué pour les utilisateurs mais cela rassurait les hauts responsables américains qui avaient de magnifiques tableaux à présenter,
Les lettres A et E qui apparaissent parfois derrière les dénominations désignent deux types de modifications :
- A est une modification provenant d'un changement de type industriel : changement du type de moteur (essence, diesel, moteur d'avion...), modification d'un process de fabrication du blindage cast (moulé), riveted (riveté), welded (soudé),
- E est une modification de fabrication suite à une demande des autorités responsables du projet, E8 pour les nouveaux amortisseurs HVSS sur les M4A3.
En 1937 pour assurer la mainmise de Staline sur l’armée une purge décapita l’Armée Rouge. Environ 30000 officiers furent éliminés (exécutés ou envoyés au goulag) soit près de 2 % de l’effectif de l’armée (1750000 hommes répartis en 120 divisions). C’est logiquement aux niveaux le plus élevés que cela fut le plus important :
Avant la purge
Après la purge
Maréchal
5
2
Général d’Armée
15
2
Général de Corps d’Armée
85
28
Général de Division
195
85
Général de Brigade
406
186
Il arriva alors à la tête des armées nombres de fidèles du parti qu’on appela « la clique des cavaliers » car issue de la cavalerie (à cheval) qui avait été le fer de lance de l’Armée Rouge du temps de la Guerre Civile 1917-1921. Cette clique comprenait de nombreux sous-officiers ayant gagné leurs galons sur le terrain mais sans formation théorique complémentaires . Joseph Staline devint alors Commandant Suprême des Forces Armées. Il s’en suivit une période d’apathie, de fuite des responsabilités et de l’application pure et dure des règlements. A cela s’ajouta une mauvaise interprétation des résultats de la guerre d’Espagne et le rejet des réformes mises en place par Toukhatchevski* (dissolutions des divisions blindées, répartitions des blindés au service de l’infanterie…)
II – L’Armée Rouge au début de la Deuxième Guerre Mondiale
En 1939 l’Armée rouge comprend 151 divisions de Fusiliers, 32 divisions de Cavaleries et 38 brigades Blindées ou Mécanisées.
La première caractéristique de ces unités et surtout de la Division de Fusiliers, c’est la taille, l’URSS est un grand pays qui doit avoir des grandes divisions. Ces unités devaient disposer de tous les moyens de combat nécessaires et de fait elles possédaient de l’infanterie, des chars d’accompagnement, de la reconnaissance, de l’artillerie et des services. Ce sont en fait des monstres ingouvernables, le déficit en moyens de communications entraînant d’énormes problèmes de coordinations auxquels s’ajoutaient le niveau de formation trop faible des soldats et des sous-officiers et la carence en officiers consécutive au purges. Les unités se révèleront inadaptés au combat moderne, aussi bien en attaque qu’en défense.
Les brigades blindées et mécanisés étaient directement inspirées du modèle britannique mais l’expérience de la Guerre d’Espagne et la nécessité « d’oublier » Toukhatchevski limita leur développement. Les bataillons de chars furent alors de plus en plus affectés au soutien des divisions de Fusiliers.
Arme traditionnelle et considérée en plus comme fidèle au régime après la guerre civile et la guerre de 1920 contre la Pologne, la cavalerie à cheval garde encore un très haut prestige. Les unités de cavaleries sont également une nécessité du fait du faible niveau des infrastructures routières et ferroviaires et de l’impossibilité pour l’industrie de l’époque de fournir suffisamment de véhicule pour motoriser les troupes. Des unités de cavalerie à cheval subsisteront dans l’Armée Rouge jusqu’au milieu des années cinquante.
Avant le début du conflit, en Union Soviétique comme en France : l’infanterie combat, les blindés interviennent à la demande en attaque et c’est la cavalerie qui exploite les succès de l’infanterie.