[CMAK] Joyeux noel!
Modérateurs : administrateurs généraux, Modos Tournois
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Aux environs de la 50i?me minute de combat
************************************
"?
Voici d?sormais 50 minutes que mon artillerie ? ouvert le feu, la bataille fait rage sur tous les fronts, elle approche de sa fin, mon kampfgruppe aussi j?en ai bien peur !
Ce sera la sortie ou la mort. Point de salut en ces lieux.
J?ai du faire d?placer mon poste de commandement vers Cheneux.
La man?uvre, certes audacieuse, mais meurtri?re voulue par Potchke lui a retir? toute la confiance de la troupe. J?ai donc d?cid? de prendre les choses en main personnellement.
En arrivant j?ai trouv? mes hommes avec le moral dans les chaussettes, refusant d?accomplir l?effort suppl?mentaire pourtant n?cessaire afin d?esp?rer rejoindre nos compatriotes ? Trois Ponts.
En premier lieu, j?ai signal? ma pr?sence ? chaque groupe de combat, leur signifiant que nous nous en sortirons ensemble ou bien nous mourrons ensemble.
La situation est critique, et l?apport des deux sections de renfort, en provenance de la rive nord de l?Ambl?ve, risque d??tre insuffisant pour bousculer les paras US.
Notre seul espoir est pourtant vers la sortie?
Avant de quitter le poste de commandement du ch?teau de Froidcourt, j?ai donn? l?ordre de repli g?n?ral au niveau des 2 ailes, afin de faire face au risque d?encerclement de mes d?fenseurs.
Je dois d?plorer les premiers prisonniers ? Stoumont. Esp?rons que les am?ricains seront plus cl?ments que mes propres hommes ? Baugnez.
Les quelques unit?s rest?es en ultime remparts savent qu?elles n?auront plus d??chappatoire d?sormais.
Stoumont et La Gleize doivent ?tre ?vacu?es ? cette heure, ou sont en passe de l??tre.
Mes troupes prennent en ce moment m?me leurs postions de repli. La man?uvre se fait en bon ordre et en limitant les pertes, tandis qu?un ou deux chars US en font les frais.
D?ici quelques minutes, les am?ricains seront maitres de la ligne de cr?te ? La Gleize, s?ouvrant ainsi des lignes de tir sur Cheneux.
Heureusement, ma d?fense AC ? fait des miracles, et le p?ril sera amoindri par le faible nombre de blind?s qui atteindront le village et la cr?te.
Le front centre au nord du ch?teau tient le coup face aux assauts r?p?t?s de la TF Jordan, c?est bien le seul point positif des 10 derni?res minutes de combat. Je ne dispose pas de la possibilit? d?une contre attaque, mais les deux adversaires se neutralisent, et cela me suffit amplement.
Les deux Panthers de la 1iere Co tiennent toujours les GIs en respect dans les bois. Ces derniers sont si pr?s qu?ils mettent la pression sur mes blind?s avec des bazookas.
Bien que ma d?fense n?ait pas ?t? emport?e, l?issue du combat dans cette zone est encore incertaine...
Derni?re minute :
Je ne sais par quel miracle une estafette vient d?arriver pr?s du pont de Cheneux, sans rencontrer de paras sur son chemin. Elle m?apporte la meilleure des nouvelles :
Notre 1i?re SS Pz Div a r?ussi un franchissement partiel de la Sambre pr?s de Trois ponts. Elle nous d?tache quelques ?l?ments en soutien.
La suite du message est moins brillante ; le commandant de ce petit d?tachement me demande de lui fournir des munitions? Je n?en ai plus, ils le savaient pourtant ? l?arri?re !
Ach ! Qu?importe, je vais faire circuler la nouvelle, et j?esp?re que l?impacte psychologique, produit sur mes troupes et sur l?ennemi, va me permettre de reprendre la marche avant? "
Les GIs ont pris pied dans Stoumont par l'Ouest et le Nord.
La gleize sur le point de tomber
Au centre, la situation est bloqu?e.
Sur le flanc ouest de La Gleize, la I? Ko Panzer de feu Oberst Krenser tient en respect une colonne de la TF Jordan.
Aux environs de la 50i?me minute de combat
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"?
Voici d?sormais 50 minutes que mon artillerie ? ouvert le feu, la bataille fait rage sur tous les fronts, elle approche de sa fin, mon kampfgruppe aussi j?en ai bien peur !
Ce sera la sortie ou la mort. Point de salut en ces lieux.
J?ai du faire d?placer mon poste de commandement vers Cheneux.
La man?uvre, certes audacieuse, mais meurtri?re voulue par Potchke lui a retir? toute la confiance de la troupe. J?ai donc d?cid? de prendre les choses en main personnellement.
En arrivant j?ai trouv? mes hommes avec le moral dans les chaussettes, refusant d?accomplir l?effort suppl?mentaire pourtant n?cessaire afin d?esp?rer rejoindre nos compatriotes ? Trois Ponts.
En premier lieu, j?ai signal? ma pr?sence ? chaque groupe de combat, leur signifiant que nous nous en sortirons ensemble ou bien nous mourrons ensemble.
La situation est critique, et l?apport des deux sections de renfort, en provenance de la rive nord de l?Ambl?ve, risque d??tre insuffisant pour bousculer les paras US.
Notre seul espoir est pourtant vers la sortie?
Avant de quitter le poste de commandement du ch?teau de Froidcourt, j?ai donn? l?ordre de repli g?n?ral au niveau des 2 ailes, afin de faire face au risque d?encerclement de mes d?fenseurs.
Je dois d?plorer les premiers prisonniers ? Stoumont. Esp?rons que les am?ricains seront plus cl?ments que mes propres hommes ? Baugnez.
Les quelques unit?s rest?es en ultime remparts savent qu?elles n?auront plus d??chappatoire d?sormais.
Stoumont et La Gleize doivent ?tre ?vacu?es ? cette heure, ou sont en passe de l??tre.
Mes troupes prennent en ce moment m?me leurs postions de repli. La man?uvre se fait en bon ordre et en limitant les pertes, tandis qu?un ou deux chars US en font les frais.
D?ici quelques minutes, les am?ricains seront maitres de la ligne de cr?te ? La Gleize, s?ouvrant ainsi des lignes de tir sur Cheneux.
Heureusement, ma d?fense AC ? fait des miracles, et le p?ril sera amoindri par le faible nombre de blind?s qui atteindront le village et la cr?te.
Le front centre au nord du ch?teau tient le coup face aux assauts r?p?t?s de la TF Jordan, c?est bien le seul point positif des 10 derni?res minutes de combat. Je ne dispose pas de la possibilit? d?une contre attaque, mais les deux adversaires se neutralisent, et cela me suffit amplement.
Les deux Panthers de la 1iere Co tiennent toujours les GIs en respect dans les bois. Ces derniers sont si pr?s qu?ils mettent la pression sur mes blind?s avec des bazookas.
Bien que ma d?fense n?ait pas ?t? emport?e, l?issue du combat dans cette zone est encore incertaine...
Derni?re minute :
Je ne sais par quel miracle une estafette vient d?arriver pr?s du pont de Cheneux, sans rencontrer de paras sur son chemin. Elle m?apporte la meilleure des nouvelles :
Notre 1i?re SS Pz Div a r?ussi un franchissement partiel de la Sambre pr?s de Trois ponts. Elle nous d?tache quelques ?l?ments en soutien.
La suite du message est moins brillante ; le commandant de ce petit d?tachement me demande de lui fournir des munitions? Je n?en ai plus, ils le savaient pourtant ? l?arri?re !
Ach ! Qu?importe, je vais faire circuler la nouvelle, et j?esp?re que l?impacte psychologique, produit sur mes troupes et sur l?ennemi, va me permettre de reprendre la marche avant? "
Les GIs ont pris pied dans Stoumont par l'Ouest et le Nord.
La gleize sur le point de tomber
Au centre, la situation est bloqu?e.
Sur le flanc ouest de La Gleize, la I? Ko Panzer de feu Oberst Krenser tient en respect une colonne de la TF Jordan.
"En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier."
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
Puisque je fais r?f?rence au massacre de Baugnez dans le cadre d?un jeu.
Par respect pour les victimes.
Voici ce qui est ?crit sur le site ? HistoQuiz ?.
C?est un excellent texte qui condense ce que l'on peut trouver couramment sur le sujet (avis tr?s personnel).
**********
? Le 285 ?me bataillon d'observation d'artillerie de campagne US ?tait cantonn? ? proximit? de la 7 ?me division blind?e ? Heerlen , en Hollande. Trois groupements de marche de la batterie B, avec approximativement 140 hommes et 30 v?hicules devaient accompagner la division vers le sud. Ils sont plac?s entre le Combat Command R et le 7 ?me r?giment d'artillerie blind?e.
A 11 h 45 le 17 d?cembre, le convoi arrive ? Malm?dy mais ne peut se frayer facilement un chemin du fait d'une importante circulation.
A 12 h 45, le convoi s'arr?te devant le poste de commandement du 291 ?me bataillon de combat du g?nie U.S. qui constitue la seule d?fense de Malm?dy. Alors qu'il indiquait la route qui lui ?tait assign?e au Colonel Pergrin, commandant du 291 ?me, le lieutenant Lary est averti de la pr?sence de chars allemand ? Bullange. On lui conseille alors de changer son itin?raire afin d'?viter l'affrontement. Comme Lary a la responsabilit? de respecter l'itin?raire, il choisi de garder le chemin qu'on lui a assign? et de courir le risque. C'est ainsi que le petit groupe s'engage sur la N 23 vers l'aile nord du Kampfgr?ppe Peiper. Ils passent un barrage ?tabli par les sapeurs du 291 ?me et arrivent au carrefour de Baugnez. Deux M.P. du 518 ?me d?tachement de la Police Militaire sont de garde au carrefour. Apr?s le passage du Combat Command R, l'un des deux va d?jeuner ? Malm?dy.
Le M.P. qui est rest? guide la jeep de lieutenant Lary sur la bonne route. Apr?s que le dernier v?hicule du convoi soit pass?, le M.P. entre dans le caf? du carrefour et, ? ce moment, entend le bruit d'un tir de char. Il se rend compte que la colonne en train de passer est attaqu?e par une colonne allemande. Dans la fusillade, quelques G.I.'s sont tu?s. D'autres tentent de se d?fendre en se jetant dans des tranch?es. Mais contre des chars, le combat est in?gal. Les v?hicules de la colonne am?ricaine sont pouss?s par les chars sur le bas c?t? de la route afin de lib?rer le passage.
Le lieutenant Lary, se voyant incapable de r?pondre ? l'attaque se l?ve afin de se rendre. Quelques hommes r?ussissent ? s'enfuir vers le caf? du carrefour.
Peiper arrive et la fusillade cesse. Les Allemands partent ? la recherche des Am?ricains qui se sont rendus et les am?nent au carrefour o? ils les entassent dans un champ pr?s du caf?. Ils sont environ 120 align?s sur 8 rangs.
Le commandant Diefenthal fait partir la colonne allemande et laisse le commandant Poetshke avec les prisonniers. Celui-ci retire deux Panzer IV de la colonne et les fait man?uvrer de telle sorte que les prisonniers et le champ soit sous le feu de ceux-ci.
Le sergent Siptrott, commandant du char 731 re?oit alors l'ordre d'ouvrir le feu. Il donne alors l'ordre ? son cannonier-assistant le soldat Fleps d'ex?cuter l'ordre re?u. Ce dernier a d?j? sorti son pistolet. Il ajuste le chauffeur du lieutenant Lary et tire. Il est environ 14 h 00.
Lary ne comprend pas et demande ? ses hommes de ne pas paniquer afin de ne pas d?clencher un tir plus important encore. Mais les mitrailleuses des chars entrent alors en action.
Quand les chars ont fauch? tous les prisonniers, ils s'en vont. Des pionniers du g?nie allemand entrent dans le champ pour achever tout Am?ricain montrant signe de vie. Les Allemands laissent quelques hommes de garde au carrefour et s'en vont. Heureusement, une vingtaine de G.I.'s ne sont que miraculeusement bless?s, y compris Lary. D'un seul coup, ils se l?vent et courent vers les bois, au nord. Apr?s s'?tre ressaisis de leur surprise, les Allemands de garde ouvrent le feu. Une dizaine d'Am?ricains d?vient de leur route et se r?fugient dans le caf?. Celui-ci est alors incendi?, et les Am?ricains r?fugi?s ? l'int?rieur, abattus au fur et ? mesure de leur sortie. Pergrin, qui ?tait rest? ? Malm?dy, a entendu les coups de feu et se d?cide ? partir vers le carrefour de Baugnez, afin de se rendre compte de ce qui se passe. Au moment o? il arrive au dessus d'une colline surplombant le lieu de la tuerie, il voit arriver quatre hommes, t?moins du massacre, qui ont couru et march? ? travers le bois. Il les ram?ne ? Malm?dy. D'autres survivants parviennent ? regagner les positions du 291 ?me bataillon de g?nie U.S. Ce n'est finalement qu'? la tomb?e de la nuit qu'un des derniers survivants, qui s'?tait r?fugi? dans l'eau glaciale d'un ruisseau put rejoindre ? son tour, ses lignes.
Au total, 17 survivants regagneront Malm?dy entre 15H30 et minuit, et 43 hommes au total ont pu ?chapper au massacre.
Le rapport officiel donne une liste de 86 hommes abattus au carrefour.
Une tr?s grande publicit? sera faite autour de ce massacre et, certaines unit?s am?ricaines iront jusqu'? appliquer la vengeance de ce crime.
Le 21 d?cembre, le quartier g?n?ral du 328 ?me r?giment d'infanterie transmet ses ordres en vue d'une attaque projet?e pour le lendemain : ? Aucun SS ou parachutiste allemand ne sera fait prisonnier--ils seront tir?s ? vue ?.
Apr?s la guerre, un m?morial sera construit aux environs du lieu du massacre. Avec seulement 84 noms inscrits. Il est normal que seuls 84 noms apparaissent sur le monument au lieu des 86 d?couverts. Un des soldats est membre de la 30 ?me division et est tu? ? Baugnez lors d'une patrouille. Le 2 ?me homme appartient au 526 ?me Bataillon d'infanterie blind?e et est mort probablement le 3 janvier 45. Donc il est logique que ces deux noms n'apparaissent pas sur le monument.
En d?cembre 1946, un proc?s eu lieu ? Dachau o? les principaux responsables du crime furent jug?s.
Sur 74 SS jug?s, 43 furent condamn?s ? mort, 22 aux travaux forc?s ? perp?tuit?, et 8, ? des peines de 10 ? 20 ans.
Peiper, condamn? ? mort, ?chappa ? son ex?cution (sa peine fut commu?e) ?
Par respect pour les victimes.
Voici ce qui est ?crit sur le site ? HistoQuiz ?.
C?est un excellent texte qui condense ce que l'on peut trouver couramment sur le sujet (avis tr?s personnel).
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? Le 285 ?me bataillon d'observation d'artillerie de campagne US ?tait cantonn? ? proximit? de la 7 ?me division blind?e ? Heerlen , en Hollande. Trois groupements de marche de la batterie B, avec approximativement 140 hommes et 30 v?hicules devaient accompagner la division vers le sud. Ils sont plac?s entre le Combat Command R et le 7 ?me r?giment d'artillerie blind?e.
A 11 h 45 le 17 d?cembre, le convoi arrive ? Malm?dy mais ne peut se frayer facilement un chemin du fait d'une importante circulation.
A 12 h 45, le convoi s'arr?te devant le poste de commandement du 291 ?me bataillon de combat du g?nie U.S. qui constitue la seule d?fense de Malm?dy. Alors qu'il indiquait la route qui lui ?tait assign?e au Colonel Pergrin, commandant du 291 ?me, le lieutenant Lary est averti de la pr?sence de chars allemand ? Bullange. On lui conseille alors de changer son itin?raire afin d'?viter l'affrontement. Comme Lary a la responsabilit? de respecter l'itin?raire, il choisi de garder le chemin qu'on lui a assign? et de courir le risque. C'est ainsi que le petit groupe s'engage sur la N 23 vers l'aile nord du Kampfgr?ppe Peiper. Ils passent un barrage ?tabli par les sapeurs du 291 ?me et arrivent au carrefour de Baugnez. Deux M.P. du 518 ?me d?tachement de la Police Militaire sont de garde au carrefour. Apr?s le passage du Combat Command R, l'un des deux va d?jeuner ? Malm?dy.
Le M.P. qui est rest? guide la jeep de lieutenant Lary sur la bonne route. Apr?s que le dernier v?hicule du convoi soit pass?, le M.P. entre dans le caf? du carrefour et, ? ce moment, entend le bruit d'un tir de char. Il se rend compte que la colonne en train de passer est attaqu?e par une colonne allemande. Dans la fusillade, quelques G.I.'s sont tu?s. D'autres tentent de se d?fendre en se jetant dans des tranch?es. Mais contre des chars, le combat est in?gal. Les v?hicules de la colonne am?ricaine sont pouss?s par les chars sur le bas c?t? de la route afin de lib?rer le passage.
Le lieutenant Lary, se voyant incapable de r?pondre ? l'attaque se l?ve afin de se rendre. Quelques hommes r?ussissent ? s'enfuir vers le caf? du carrefour.
Peiper arrive et la fusillade cesse. Les Allemands partent ? la recherche des Am?ricains qui se sont rendus et les am?nent au carrefour o? ils les entassent dans un champ pr?s du caf?. Ils sont environ 120 align?s sur 8 rangs.
Le commandant Diefenthal fait partir la colonne allemande et laisse le commandant Poetshke avec les prisonniers. Celui-ci retire deux Panzer IV de la colonne et les fait man?uvrer de telle sorte que les prisonniers et le champ soit sous le feu de ceux-ci.
Le sergent Siptrott, commandant du char 731 re?oit alors l'ordre d'ouvrir le feu. Il donne alors l'ordre ? son cannonier-assistant le soldat Fleps d'ex?cuter l'ordre re?u. Ce dernier a d?j? sorti son pistolet. Il ajuste le chauffeur du lieutenant Lary et tire. Il est environ 14 h 00.
Lary ne comprend pas et demande ? ses hommes de ne pas paniquer afin de ne pas d?clencher un tir plus important encore. Mais les mitrailleuses des chars entrent alors en action.
Quand les chars ont fauch? tous les prisonniers, ils s'en vont. Des pionniers du g?nie allemand entrent dans le champ pour achever tout Am?ricain montrant signe de vie. Les Allemands laissent quelques hommes de garde au carrefour et s'en vont. Heureusement, une vingtaine de G.I.'s ne sont que miraculeusement bless?s, y compris Lary. D'un seul coup, ils se l?vent et courent vers les bois, au nord. Apr?s s'?tre ressaisis de leur surprise, les Allemands de garde ouvrent le feu. Une dizaine d'Am?ricains d?vient de leur route et se r?fugient dans le caf?. Celui-ci est alors incendi?, et les Am?ricains r?fugi?s ? l'int?rieur, abattus au fur et ? mesure de leur sortie. Pergrin, qui ?tait rest? ? Malm?dy, a entendu les coups de feu et se d?cide ? partir vers le carrefour de Baugnez, afin de se rendre compte de ce qui se passe. Au moment o? il arrive au dessus d'une colline surplombant le lieu de la tuerie, il voit arriver quatre hommes, t?moins du massacre, qui ont couru et march? ? travers le bois. Il les ram?ne ? Malm?dy. D'autres survivants parviennent ? regagner les positions du 291 ?me bataillon de g?nie U.S. Ce n'est finalement qu'? la tomb?e de la nuit qu'un des derniers survivants, qui s'?tait r?fugi? dans l'eau glaciale d'un ruisseau put rejoindre ? son tour, ses lignes.
Au total, 17 survivants regagneront Malm?dy entre 15H30 et minuit, et 43 hommes au total ont pu ?chapper au massacre.
Le rapport officiel donne une liste de 86 hommes abattus au carrefour.
Une tr?s grande publicit? sera faite autour de ce massacre et, certaines unit?s am?ricaines iront jusqu'? appliquer la vengeance de ce crime.
Le 21 d?cembre, le quartier g?n?ral du 328 ?me r?giment d'infanterie transmet ses ordres en vue d'une attaque projet?e pour le lendemain : ? Aucun SS ou parachutiste allemand ne sera fait prisonnier--ils seront tir?s ? vue ?.
Apr?s la guerre, un m?morial sera construit aux environs du lieu du massacre. Avec seulement 84 noms inscrits. Il est normal que seuls 84 noms apparaissent sur le monument au lieu des 86 d?couverts. Un des soldats est membre de la 30 ?me division et est tu? ? Baugnez lors d'une patrouille. Le 2 ?me homme appartient au 526 ?me Bataillon d'infanterie blind?e et est mort probablement le 3 janvier 45. Donc il est logique que ces deux noms n'apparaissent pas sur le monument.
En d?cembre 1946, un proc?s eu lieu ? Dachau o? les principaux responsables du crime furent jug?s.
Sur 74 SS jug?s, 43 furent condamn?s ? mort, 22 aux travaux forc?s ? perp?tuit?, et 8, ? des peines de 10 ? 20 ans.
Peiper, condamn? ? mort, ?chappa ? son ex?cution (sa peine fut commu?e) ?
"En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier."
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
*********************
51i?me minute
*********************
"...Devant mon impossibilit? ? lui fournir g?te et couvert, la I?re Pz Div rebrousse chemin...
"
La Ii?re panzer division arrive au sud de Cheneux... et repart aussit?t!
Une id?e pour pimenter le sc?nario. H?las la faible profondeur de la carte ? cet endroit rend la situation beaucoup trop improbable.
Cette option ne sera plus dans le sc?nario final.
51i?me minute
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"...Devant mon impossibilit? ? lui fournir g?te et couvert, la I?re Pz Div rebrousse chemin...
"
La Ii?re panzer division arrive au sud de Cheneux... et repart aussit?t!
Une id?e pour pimenter le sc?nario. H?las la faible profondeur de la carte ? cet endroit rend la situation beaucoup trop improbable.
Cette option ne sera plus dans le sc?nario final.
"En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier."
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
**************
Autour du 55i?me tour
**************
...
Stoumont et La Gleize sont tomb?s.
Mon centre tient encore le coup, mais les assauts r?p?t?s des GIs maintiennent une pression rendant tout repli d?fensif impossible.
Le manque de munition se fait sentir ici aussi, et mes hommes, pris sous le feu nourri de l?infanterie US, tombent un ? un.
En retirant mes PzIV pour Cheneux, je les prive d?un soutien pr?cieux, mais ils se battent avec courage, conscients que leur sacrifice n?est pas vain.
Mes troupes d?assaut ? Cheneux sont exsangues, et d?pourvues de munitions.
En plus des 3 Panthers et du Tigre de Franzel, l?effectif total d?infanterie combattant dans le bourg n?exc?de pas 63 hommes.
La section 2 CoA n?est plus command?e, elle ne compte plus que 5 hommes valides.
La section 1 CoE est gu?re mieux lotie avec 1 PC (2 hommes) et 3 hommes valides
Je d?cide d?engager les deux sections [1 CoC (23 hommes) et 3 CoD (28 hommes) pr?lev?es dans les villages de Stoumont et LaGleize] directement au c?ur de mon assaut sur Cheneux.
Elles devront, foncer ? travers mon dispositif, prendre les bois juste au sud du bourg, obliquer au SW et nettoyer le cot? sud de la route.
Je prendrai personnellement le commandement des ces unit?s.
En plus de leur nombre, qui fait presque doubler mes effectifs, elles m?apporteront leur potentiel de combat avec une dotation quasi compl?te.
Simultan?ment la section 1 CoA et la section 2 CoC reprendront leur avance dans le bourg.
La man?uvre se fera sous la protection et les fumig?nes des PzIV red?ploy?s aux nord de l?Ambl?ve.
Repoussant les paras vers l?ouest, j?esp?re ainsi ouvrir la route pour mes Tigres et mes panthers.
C?est la derni?re chance de passer au sud...
51 i?me minutes. Cheneux vu depuis le nord-est
Situation bloqu?e dans le bourg.
La section 3 CoD franchit l?Ambl?ve en provenance de LaGleize.
La section 1 CoC venue de Stoumont s?appr?te ? faire de m?me.
Autour du 55i?me tour
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Stoumont et La Gleize sont tomb?s.
Mon centre tient encore le coup, mais les assauts r?p?t?s des GIs maintiennent une pression rendant tout repli d?fensif impossible.
Le manque de munition se fait sentir ici aussi, et mes hommes, pris sous le feu nourri de l?infanterie US, tombent un ? un.
En retirant mes PzIV pour Cheneux, je les prive d?un soutien pr?cieux, mais ils se battent avec courage, conscients que leur sacrifice n?est pas vain.
Mes troupes d?assaut ? Cheneux sont exsangues, et d?pourvues de munitions.
En plus des 3 Panthers et du Tigre de Franzel, l?effectif total d?infanterie combattant dans le bourg n?exc?de pas 63 hommes.
La section 2 CoA n?est plus command?e, elle ne compte plus que 5 hommes valides.
La section 1 CoE est gu?re mieux lotie avec 1 PC (2 hommes) et 3 hommes valides
Je d?cide d?engager les deux sections [1 CoC (23 hommes) et 3 CoD (28 hommes) pr?lev?es dans les villages de Stoumont et LaGleize] directement au c?ur de mon assaut sur Cheneux.
Elles devront, foncer ? travers mon dispositif, prendre les bois juste au sud du bourg, obliquer au SW et nettoyer le cot? sud de la route.
Je prendrai personnellement le commandement des ces unit?s.
En plus de leur nombre, qui fait presque doubler mes effectifs, elles m?apporteront leur potentiel de combat avec une dotation quasi compl?te.
Simultan?ment la section 1 CoA et la section 2 CoC reprendront leur avance dans le bourg.
La man?uvre se fera sous la protection et les fumig?nes des PzIV red?ploy?s aux nord de l?Ambl?ve.
Repoussant les paras vers l?ouest, j?esp?re ainsi ouvrir la route pour mes Tigres et mes panthers.
C?est la derni?re chance de passer au sud...
51 i?me minutes. Cheneux vu depuis le nord-est
Situation bloqu?e dans le bourg.
La section 3 CoD franchit l?Ambl?ve en provenance de LaGleize.
La section 1 CoC venue de Stoumont s?appr?te ? faire de m?me.
"En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier."
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
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Tour 59
************
? ?Mes deux sections renforts viennent de d?barquer dans les bois au sud de Cheneux ? la faveur d?une couverture fumig?ne fournie par les PzIV red?ploy?s sur la cr?te nord de la vall?e de l?Ambl?ve.
Je les ai imm?diatement suivis, et j?ai pris le commandement. Nous progressons rapidement vers le sud Ouest, repoussant devant nous les paras US qui semblent ext?nu?s par le combat.
Les PzIV d?versent un flot d?obus en avant de notre progression.
Simultan?ment, les ?l?ments, jusqu?ici fix?s dans les ruines, reprennent leur progression ? travers le village d?vast?. Suivi de pr?s par un Tigre et deux Panthers.
Nous faisons de nombreux prisonniers hagards et tr?s choqu?s par la violence de l?assaut?
Deux blind?s sont d?tach?s en flanc garde face ? LaGleize, interdisant les LDV aux blind?s US qui d?sormais hantent ce village? ?
La progression reprend dans le village de Cheneux en ruine.
A gauche les 2 sections fraichement d?barqu?es de Stoumont et LaGleize.
Les blind?s suivent l?infanterie de pr?s.
Un Panther en flanc garde face ? LaGleize (drapeau de droite).
Tour 59
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? ?Mes deux sections renforts viennent de d?barquer dans les bois au sud de Cheneux ? la faveur d?une couverture fumig?ne fournie par les PzIV red?ploy?s sur la cr?te nord de la vall?e de l?Ambl?ve.
Je les ai imm?diatement suivis, et j?ai pris le commandement. Nous progressons rapidement vers le sud Ouest, repoussant devant nous les paras US qui semblent ext?nu?s par le combat.
Les PzIV d?versent un flot d?obus en avant de notre progression.
Simultan?ment, les ?l?ments, jusqu?ici fix?s dans les ruines, reprennent leur progression ? travers le village d?vast?. Suivi de pr?s par un Tigre et deux Panthers.
Nous faisons de nombreux prisonniers hagards et tr?s choqu?s par la violence de l?assaut?
Deux blind?s sont d?tach?s en flanc garde face ? LaGleize, interdisant les LDV aux blind?s US qui d?sormais hantent ce village? ?
La progression reprend dans le village de Cheneux en ruine.
A gauche les 2 sections fraichement d?barqu?es de Stoumont et LaGleize.
Les blind?s suivent l?infanterie de pr?s.
Un Panther en flanc garde face ? LaGleize (drapeau de droite).
"En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier."
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
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Fin du combat
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?
Apr?s une heure d??pre combat, malgr? la vaillance de mes soldats, nous n?avons pu percer le front sud.
Les paras nous ont oppos? une r?sistance aussi farouche qu'efficace.
Mes panzers sont d?sormais ? sec de carburant.
La progression qui vient de reprendre dans et aux abords de Cheneux devient vaine. Car, sans chars, ? quoi bon s??vertuer ? suivre les axes routiers ?
Bien sur je pourrais fuir ? travers bois en compagnie des quelques hommes valides qui m?entourent, environ une quarantaine de braves. Mais il me faudrait laisser en arri?re mes hommes rest?s au nord de l?Ambl?ve, mes bless?s, et tout ce mat?riel encore intact.
?
Il ne reste qu?une solution !
Je d?cide de n?gocier un cessez le feu.
Cela me fera gagner un peu de temps que j?esp?re pouvoir exploiter ? organiser la destruction de mes panzers, et n?gocier la rel?ve et la protection des bless?s.
Il sera temps ensuite d?envisager la reddition.
?
La bataille prend fin ! Et avec elle, le kampfgruppe !!
Obersturmbannf?hrer Jochen Peiper.
Le score ne met pas assez en avant la victoire ?clatante des am?ricains,
qui malgr?s leurs pertes, ont su reconqu?rir Stoumont et LaGleize
et surtout emp?cher les allemands de percer ? Cheneux.
L'?qulibre des ?l?ments de scorage sera revu.
D?briefing d?taill? ? suivre...
Fin du combat
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Apr?s une heure d??pre combat, malgr? la vaillance de mes soldats, nous n?avons pu percer le front sud.
Les paras nous ont oppos? une r?sistance aussi farouche qu'efficace.
Mes panzers sont d?sormais ? sec de carburant.
La progression qui vient de reprendre dans et aux abords de Cheneux devient vaine. Car, sans chars, ? quoi bon s??vertuer ? suivre les axes routiers ?
Bien sur je pourrais fuir ? travers bois en compagnie des quelques hommes valides qui m?entourent, environ une quarantaine de braves. Mais il me faudrait laisser en arri?re mes hommes rest?s au nord de l?Ambl?ve, mes bless?s, et tout ce mat?riel encore intact.
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Il ne reste qu?une solution !
Je d?cide de n?gocier un cessez le feu.
Cela me fera gagner un peu de temps que j?esp?re pouvoir exploiter ? organiser la destruction de mes panzers, et n?gocier la rel?ve et la protection des bless?s.
Il sera temps ensuite d?envisager la reddition.
?
La bataille prend fin ! Et avec elle, le kampfgruppe !!
Obersturmbannf?hrer Jochen Peiper.
Le score ne met pas assez en avant la victoire ?clatante des am?ricains,
qui malgr?s leurs pertes, ont su reconqu?rir Stoumont et LaGleize
et surtout emp?cher les allemands de percer ? Cheneux.
L'?qulibre des ?l?ments de scorage sera revu.
D?briefing d?taill? ? suivre...
"En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier."
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
Kaplan a écrit :Magnifique AAR, sc?nario tr?s prometteur!
Va-t il ?tre mis en ligne bientot? Souhaites tu encore le modifier?
Sinon connais tu le sc?nario "Pied Peiper" une OP en 19 batailles( sur sc?nario d?pot), et si oui penses tu que cette op?ration soit jouable et int?ressante.
merci!
Merci
En effet, ce sc?nar est en cours de modif.
Il restait un test ? finir pour valider d'autres options de jeu. h?las il semble ? l'arr?t.
Je vais essayer le le mettre en ligne tr?s prochainement...
Sinon, je ne connais pas l'op?ration "Pied Peiper", d?sol
"En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier."
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
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MisterGorgonzola
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MisterGorgonzola a écrit :beh moi j'avais commenc? ? le tester avec mozza mais depuis un long moment je suis sans nouvelle
pourtant la partie ?tait passionnante
si quelqu'un veut remettre le couvert:::
MOI ! Ca nous permettra de rejouer ensemble !
T'es pas trop press? sur la fr?quence ?
Forza la Pizza !
Attendez un peu les amis, je suis en train de finaliser la derni?re mouture.
Carte plus grande.
OB plus conformes ? la "r?alit?" et plus d?taill?s.
D?nomination des unit?s.](./images/smilies/eusa_wall.gif "Brick wall")
Reprise des Brief...
Sachant qu'avec Moumoune on y a pass? 5 mois (envois tr?s r?guliers), vous pourrez bien attendre quelques petits jours!??!
Fin de semaine, si ?a vous va.
Sinon, je vous envoie la premi?re version, en d?ploiement normal (pont de Cheneu non pi?g?... n'est ca pas MrG??? )
Carte plus grande.
OB plus conformes ? la "r?alit?" et plus d?taill?s.
D?nomination des unit?s.
Reprise des Brief...
Sachant qu'avec Moumoune on y a pass? 5 mois (envois tr?s r?guliers), vous pourrez bien attendre quelques petits jours!??!
Fin de semaine, si ?a vous va.
Sinon, je vous envoie la premi?re version, en d?ploiement normal (pont de Cheneu non pi?g?... n'est ca pas MrG???
)"En langage clinique, on appelle ça un paranoïaque, en langage militaire un brigadier."
Un taxi pour Tobrouk (1961), M. Audiard.
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MisterGorgonzola
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