canon AC : question
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Dans le genre, je vous invite (si c'est pas fait) à lire l'article sur les T34/57 du Bataille&blindés n°10.
L'auteur parle de cette question de tube pour le ZIS-2 et 4 de 57.
Certains obus spéciaux pouvaient atteindre une V0 de 1000m/s
, énorme pour l'époque !
Tu brises un rêve, moi qui voulais me reconvertir dans la fabrication à la main d'obus-flèche à l'uranium appauvri

L'auteur parle de cette question de tube pour le ZIS-2 et 4 de 57.
Certains obus spéciaux pouvaient atteindre une V0 de 1000m/s

Ah c'est pas un métier qui s'improvise fabricant de canon !
Tu brises un rêve, moi qui voulais me reconvertir dans la fabrication à la main d'obus-flèche à l'uranium appauvri


Moi j´dis ça j´dis rien... Von Kastor terreur des oies sauvages
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Cap_Dan a écrit :
Pour comparaison imaginons trois douilles remplies avec 1 kg d' explosif classique (dans la réalité ce sont d'autres poudres qui sont utilisées).
Douille 1 : TNT - puissance 1
Douille 2 : Mélinite - puissance 1.06
Douille 3 : Plastic - puissance 1,37
Petite rectification, pour éviter que trop d’artilleurs ne fassent des bonds. Une douille, appellation utilisée à partir de 20mm, n’est jamais chargée en explosif, le canon ne servirait qu’une fois

Petites précisions concernant le « C.B.C. ». La vitesse augmentant le choc à l’impact devenait trop fort. Le projectile au lieu de pénétrer, s’écrase et éclate en morceaux sans faire de mal au blindage. Pour palier ce risque, la solution consiste à couvrir l’ogive de l’obus d’une coiffe de métal mou qui encaisse la réaction et la répartie sur les « épaules » du projectile. Cette adjonction cassait le CX du projectile et pour remédier à cela on lui adjoignit, une pièce métallique de faible épaisseur et de forme cylindro-ogivale, la coiffe balistique. Pour expliquer un sous-calibré un dessin serait le bienvenue car pour quelqu’un qui n’a jamais vu, par exemple un « 7.5/5.5cm Pzgr. Patr. 41 (W) » ce n’est pas évident.
Ps : je n’ai plus de scanner
- Cap_Dan
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jackidf78 a écrit :...
Petite rectification, pour éviter que trop d’artilleurs ne fassent des bonds. Une douille, appellation utilisée à partir de 20mm, n’est jamais chargée en explosif, le canon ne servirait qu’une fois, mais de poudre propulsive tubulaire double base de préférence sans fumée (pour les Germains des poudres diglycol). La grande différence de performance venait en grande partie de la différence de qualité des poudres propulsives.
...
Je ne peux que confirmer pour partie malheureusement je n'avait pas de chiffres pour les poudres propulsives et c'était plus pour montrer la différence entre deux produits proches que pour donner des valeurs précises.
Pour ce qui est du terme "explosif".
Poudres propulsives ou "explosifs classiques" sont touts les deux considères comme des substances explosives plus communement appellées Explosifs. la différence entre les deux n'est pas tant dans la forme (poudre, bloc, pate, batonnet) que dans la vitesse de combustion. Certains explosif détonne alors que d'autre déflagre.
Les explosif utilisés dans les douilles des obus ou les propulseurs des fusées sont des détonants alors que ceux des obus ou des charges de démolition sont des déflagrant.
Les déflagrant sont une vitesse de combustion infèrieur à 3000m/s alors que les détonants ont des vitesses de combustion allant jusqu'à 8000m/s. (Dès que je remets la main sur l'article de l'Encyclopédia Universalis je le mets en ligne).
Ajouté à la vitesse de combustion, je me souviens qu'il y avait aussi le sens de propagation de la combustion et le sens de propulsiosn des fumées de combustion. Dans un cas ils sont identiques et dasn l'autre opposés mais sans l'article....
Dernière précision, je ne suis ni chimiste ni artilleur.
Je ne veux ni polémiquer ni jouer les érudits et je trouve formidable de rencontrer sur ce site des personnes qui s’impliquent autant dans des domaines pour lesquels ils ne sont pas directement concernés.
Ceci dit, cassons les pattes au canard des idées reçues, on voit tellement de con…ries au cinéma de nos jours. Explosif est un terme générique. En artifices on différencie les poudres des explosifs, pourquoi ? Les poudres à l’air libre brûlent, les explosifs à l’air libre détonnent la différence fondamentale est là. Pour arriver au régime de la déflagration, la poudre une fois enflammée, doit être confinée et l’expansion des gaz de combustion génère un effet de poussée dit progressif.
Le boulet de 1815 n’explosait pas il éclatait et en travaux de sapes on utilisait la poudre noire avec un bourrage.
Les explosifs eux détonnent, en générant un effet brisant (quelque uns sont progressifs, mais nous n’allons pas parler de la classification), oui…mais pas tout seul. Pour simplifier nous dirons qu’ils sont classés en deux grandes catégories : les primaires et les secondaires. Les premiers servent à initier les seconds et on les trouve dans les détonateurs, les charges relais ou d’amorçage. Les seconds servent au chargement des obus, têtes de roquettes, grenades etc.…et charges de démolitions.
Pour bien comprendre un effet progressif d’un effet brisant imaginez la chose suivante :
Une barre métallique sur laquelle vous placez, au contact, une boite hermétiquement close remplie de poudre noire – initiation – déflagration = poussée= au mieux une légère déformation de la barre : effet progressif.
Une barre métallique sur laquelle vous placez, au contact, une charge d’explosif – initiation - détonation = choc = rupture de la barre au niveau de la charge : effet brisant.
Voila pourquoi une douille ne peut jamais être chargée en explosif. A la relecture de Cap-Dan je m’aperçois que son erreur était surtout étymologique et que pour le reste il a de bonnes connaissances sur le sujet. Là ou je persiste et je signe c’est l’importance de la forme de la poudre propulsive (au fait cela n’a plus rien à voir avec de la poudre noire). Elle influence directement sur les paramètres que tu cites ci-dessous.
Quant à savoir pourquoi le Pak 50 est si performant Capitaine Bugelli ,la raison est la suivante : Dés 1942 la pénurie de tungstène en Allemagne amena le « grand gourou à moustache » à en interdire l’emploi pour des munitions. Une exception pourtant fut faite sur l’insistance des chefs militaires en faveur du Pak 38 de 5cm. du fait qu’à l’époque c’était la seule arme capable de détruire un T-34 à condition de tirer un obus à noyau de tungstène.
Autre idée reçue, un sous calibré a une efficacité jusqu’à 900 m., après il perd sa vitesse plus vite qu’un obus classique.
Ceci dit, cassons les pattes au canard des idées reçues, on voit tellement de con…ries au cinéma de nos jours. Explosif est un terme générique. En artifices on différencie les poudres des explosifs, pourquoi ? Les poudres à l’air libre brûlent, les explosifs à l’air libre détonnent la différence fondamentale est là. Pour arriver au régime de la déflagration, la poudre une fois enflammée, doit être confinée et l’expansion des gaz de combustion génère un effet de poussée dit progressif.
Le boulet de 1815 n’explosait pas il éclatait et en travaux de sapes on utilisait la poudre noire avec un bourrage.
Les explosifs eux détonnent, en générant un effet brisant (quelque uns sont progressifs, mais nous n’allons pas parler de la classification), oui…mais pas tout seul. Pour simplifier nous dirons qu’ils sont classés en deux grandes catégories : les primaires et les secondaires. Les premiers servent à initier les seconds et on les trouve dans les détonateurs, les charges relais ou d’amorçage. Les seconds servent au chargement des obus, têtes de roquettes, grenades etc.…et charges de démolitions.
Pour bien comprendre un effet progressif d’un effet brisant imaginez la chose suivante :
Une barre métallique sur laquelle vous placez, au contact, une boite hermétiquement close remplie de poudre noire – initiation – déflagration = poussée= au mieux une légère déformation de la barre : effet progressif.
Une barre métallique sur laquelle vous placez, au contact, une charge d’explosif – initiation - détonation = choc = rupture de la barre au niveau de la charge : effet brisant.
Voila pourquoi une douille ne peut jamais être chargée en explosif. A la relecture de Cap-Dan je m’aperçois que son erreur était surtout étymologique et que pour le reste il a de bonnes connaissances sur le sujet. Là ou je persiste et je signe c’est l’importance de la forme de la poudre propulsive (au fait cela n’a plus rien à voir avec de la poudre noire). Elle influence directement sur les paramètres que tu cites ci-dessous.
Cap_Dan a écrit :Ajouté à la vitesse de combustion, je me souviens qu'il y avait aussi le sens de propagation de la combustion et le sens de propulsiosn des fumées de combustion.
Quant à savoir pourquoi le Pak 50 est si performant Capitaine Bugelli ,la raison est la suivante : Dés 1942 la pénurie de tungstène en Allemagne amena le « grand gourou à moustache » à en interdire l’emploi pour des munitions. Une exception pourtant fut faite sur l’insistance des chefs militaires en faveur du Pak 38 de 5cm. du fait qu’à l’époque c’était la seule arme capable de détruire un T-34 à condition de tirer un obus à noyau de tungstène.
Autre idée reçue, un sous calibré a une efficacité jusqu’à 900 m., après il perd sa vitesse plus vite qu’un obus classique.
- Cap_Dan
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jackidf78 a écrit :... Là ou je persiste et je signe c’est l’importance de la forme de la poudre propulsive (au fait cela n’a plus rien à voir avec de la poudre noire). Elle influence directement sur les paramètres que tu cites ci-dessous.
...
Je suis d'accord avec toi sur l'influence de la forme des poudres mais quand j'écrivais ça c'était toujours en terme de non spécialiste et en réponse à ta phrase
. Quand je notais "forme" des poudres je pensais au terme poudre dans le langage commun. Aujourd'hui les poudres propulsives n'ont de poudre que le nom, la poudre noire était effectivement une poudre mais les poudres des cartouches de chasse ressemblent plus à des paillettes tandis que les poudres des booster d'Ariane V n'est qu'un énorme bloc compact.jackidf78 a écrit : ...mais de poudre propulsive tubulaire double base de préférence sans fumée (pour les Germains des poudres diglycol)...
La forme (type de structure : bloc, paillettes...) des poudres jouent bien entendue sur leur action, mais également la forme de la zone de combustion.
http://daniel.rabbe.chez.tiscali.fr/aurelien/tpe/index.html
Où l'on voit qu'une poudre propulsive se consume lentement.
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